Dans un contexte mondial agité, lié au renchérissement des prix en raison de la crise russo-ukraine, et/où l’économie internationale connait un essoufflement, le point de conjoncture du Haut-commissaire au plan (HCP), pour le deuxième trimestre 2022 et les perspectives pour le troisième trimestre, vient à point nommé, car ledit rapport prévoit un éclairci dans l’activité économique au niveau national.
Alors que l’inflation mondiale aurait continué son ascension au deuxième trimestre 2022, alimentée par la hausse de 88% des prix des matières premières énergétiques et de 28,5% de ceux des produits alimentaires.
Le taux d’inflation aurait, ainsi, atteint au deuxième trimestre 2022, en moyenne, +8% en zone euro et +8,5% aux Etats-Unis, au lieu de +1,8% et +4,8%, respectivement, à la même période un an auparavant, relève le HCP Pour ce qui est de l’économie, le rapport souligne que la croissance économique se serait légèrement accélérée au deuxième trimestre 2022 pour s’établir à 0,9%, en rythme annuel, au lieu de +0,3% au trimestre précédent.
Le HCP attribue ce léger regain, particulièrement, à la progression de 3,6% de la valeur ajoutée hors agriculture, ainsi qu’au repli de 16,1% de la valeur ajoutée agricole. Des échanges commerciaux à la demande intérieure en passant par les activités agricoles et hors agriculture sans oublier les indicateurs boursiers, ces différents éléments ont été analysés par les experts du Département d’Ahmed Lahlimi Alami, même s’ils ne présentent pas, dans leur ensemble, des caractéristiques similaires ou égales.
Pour ce qui est du premier élément, les volumes des exportations et des importations de biens et services, au niveau national, auraient crû de 6,9 % et 7,3%, respectivement, au deuxième trimestre 2022, en variations annuelles.
En valeur, explique le HCP, la croissance des exportations de biens aurait été plus vigoureuse, avec une hausse de 49,7% en glissement annuel, au lieu de +28,6% un an auparavant, attribuable principalement à un effet-prix positif.
De leurs côtés, indique le rapport, les importations des biens en valeur, tirées par la forte hausse des prix à l’import, auraient affiché une augmentation de 48% au deuxième trimestre 2022. La facture énergétique aurait plus que doublé, sous l’effet de la flambée des cours internationaux des produits raffinés, notamment ceux des gasoils et des fuels.
Concernant la demande intérieure, explique la note, la consommation finale serait restée modérée au deuxième trimestre 2022, dans un contexte de forte augmentation des prix à la consommation et du repli des revenus ruraux. Selon le HCP, la consommation des administrations publiques aurait progressé de 5,9%, en ligne avec l’accroissement des dépenses de fonctionnement.
Toutefois, explique-t-il, celle des ménages aurait été moins dynamique, affichant une hausse de 1,8%, en variation annuelle, au lieu de +13,6% au cours du même trimestre de l’année passée. Ce léger surplus de la consommation domestique aurait été alimenté par une hausse du flux des crédits à la consommation, une réduction de l’épargne et par la poursuite de l’affermissement des transferts des MRE.
Pour sa part, l’investissement aurait poursuivi son repli au deuxième trimestre 2022, au rythme de -1,3%, en variation annuelle, au lieu de +7,3% une année auparavant. Cette évolution aurait été, particulièrement, attribuable à la poursuite du mouvement du déstockage des entreprises amorcé au début de l’année, notamment dans le secteur des industries extractives et au ralentissement des investissements en construction.
L’investissement en produits industriels se serait, pour sa part, légèrement amélioré, dans le sillage d’un accroissement des importations de biens d’équipement industriel. Pour les rédacteurs du rapport les perspectives de croissance pour l’économie mondiale resteraient entachées de fortes incertitudes au troisième trimestre 2022.
Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc augmenterait de 4,2%, en variation annuelle, au lieu de +7,3% lors de la même période une année auparavant. Tandis que la demande intérieure nationale resterait modérée, dans un contexte de poursuite du ralentissement de la consommation des ménages et de l’investissement.
En variation annuelle, son rythme de croissance s’établirait à +1,6% au deuxième trimestre 2022, au lieu de +8% au cours de la même période de l’année passée, précise le HCP. Dans ces conditions, la valeur ajoutée hors agriculture croitrait de 2,9%, au deuxième trimestre 2022, en variation annuelle. L’essentiel de cette hausse serait attribuable au secteur tertiaire, notamment les services publics et le tourisme, alors que le secteur secondaire poursuivrait son redressement à un rythme modéré, tiré par une hausse de la valeur ajoutée des industries manufacturières de 1,3%.
Partant de ces données et compte tenu d’une contraction de 14,1% des activités agricoles, l’économie nationale enregistrerait une hausse de 0,8 % au troisième trimestre 2022, en variation annuelle, au lieu de +8,7% au même trimestre de 2021, prédit le HCP. Toujours est-il que le contexte mondial, avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine, risque d’affecter indéniablement l’activité économique mondiale en raison de son interdépendance.
Alors que l’inflation mondiale aurait continué son ascension au deuxième trimestre 2022, alimentée par la hausse de 88% des prix des matières premières énergétiques et de 28,5% de ceux des produits alimentaires.
Le taux d’inflation aurait, ainsi, atteint au deuxième trimestre 2022, en moyenne, +8% en zone euro et +8,5% aux Etats-Unis, au lieu de +1,8% et +4,8%, respectivement, à la même période un an auparavant, relève le HCP Pour ce qui est de l’économie, le rapport souligne que la croissance économique se serait légèrement accélérée au deuxième trimestre 2022 pour s’établir à 0,9%, en rythme annuel, au lieu de +0,3% au trimestre précédent.
Le HCP attribue ce léger regain, particulièrement, à la progression de 3,6% de la valeur ajoutée hors agriculture, ainsi qu’au repli de 16,1% de la valeur ajoutée agricole. Des échanges commerciaux à la demande intérieure en passant par les activités agricoles et hors agriculture sans oublier les indicateurs boursiers, ces différents éléments ont été analysés par les experts du Département d’Ahmed Lahlimi Alami, même s’ils ne présentent pas, dans leur ensemble, des caractéristiques similaires ou égales.
Pour ce qui est du premier élément, les volumes des exportations et des importations de biens et services, au niveau national, auraient crû de 6,9 % et 7,3%, respectivement, au deuxième trimestre 2022, en variations annuelles.
En valeur, explique le HCP, la croissance des exportations de biens aurait été plus vigoureuse, avec une hausse de 49,7% en glissement annuel, au lieu de +28,6% un an auparavant, attribuable principalement à un effet-prix positif.
De leurs côtés, indique le rapport, les importations des biens en valeur, tirées par la forte hausse des prix à l’import, auraient affiché une augmentation de 48% au deuxième trimestre 2022. La facture énergétique aurait plus que doublé, sous l’effet de la flambée des cours internationaux des produits raffinés, notamment ceux des gasoils et des fuels.
Concernant la demande intérieure, explique la note, la consommation finale serait restée modérée au deuxième trimestre 2022, dans un contexte de forte augmentation des prix à la consommation et du repli des revenus ruraux. Selon le HCP, la consommation des administrations publiques aurait progressé de 5,9%, en ligne avec l’accroissement des dépenses de fonctionnement.
Toutefois, explique-t-il, celle des ménages aurait été moins dynamique, affichant une hausse de 1,8%, en variation annuelle, au lieu de +13,6% au cours du même trimestre de l’année passée. Ce léger surplus de la consommation domestique aurait été alimenté par une hausse du flux des crédits à la consommation, une réduction de l’épargne et par la poursuite de l’affermissement des transferts des MRE.
Pour sa part, l’investissement aurait poursuivi son repli au deuxième trimestre 2022, au rythme de -1,3%, en variation annuelle, au lieu de +7,3% une année auparavant. Cette évolution aurait été, particulièrement, attribuable à la poursuite du mouvement du déstockage des entreprises amorcé au début de l’année, notamment dans le secteur des industries extractives et au ralentissement des investissements en construction.
L’investissement en produits industriels se serait, pour sa part, légèrement amélioré, dans le sillage d’un accroissement des importations de biens d’équipement industriel. Pour les rédacteurs du rapport les perspectives de croissance pour l’économie mondiale resteraient entachées de fortes incertitudes au troisième trimestre 2022.
Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc augmenterait de 4,2%, en variation annuelle, au lieu de +7,3% lors de la même période une année auparavant. Tandis que la demande intérieure nationale resterait modérée, dans un contexte de poursuite du ralentissement de la consommation des ménages et de l’investissement.
En variation annuelle, son rythme de croissance s’établirait à +1,6% au deuxième trimestre 2022, au lieu de +8% au cours de la même période de l’année passée, précise le HCP. Dans ces conditions, la valeur ajoutée hors agriculture croitrait de 2,9%, au deuxième trimestre 2022, en variation annuelle. L’essentiel de cette hausse serait attribuable au secteur tertiaire, notamment les services publics et le tourisme, alors que le secteur secondaire poursuivrait son redressement à un rythme modéré, tiré par une hausse de la valeur ajoutée des industries manufacturières de 1,3%.
Partant de ces données et compte tenu d’une contraction de 14,1% des activités agricoles, l’économie nationale enregistrerait une hausse de 0,8 % au troisième trimestre 2022, en variation annuelle, au lieu de +8,7% au même trimestre de 2021, prédit le HCP. Toujours est-il que le contexte mondial, avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine, risque d’affecter indéniablement l’activité économique mondiale en raison de son interdépendance.
Wolondouka SIDIBE