Bertucci Gallery dévoile du 21 octobre au 21 novembre la première exposition double de sa série « Taqabulat ». Ce projet sera inauguré intentionnellement avec deux artistes photographes originaires de la ville de Chefchaouen qui ont brillé à l’échelle nationale et internationale : Aziz Assaoud et Hadnnan Hakoun. Un acte de reconnaissance à leurs efforts comme ambassadeurs visuels de la ville bleue. Un atelier street photography est prévu dans le même cadre et qui sera animé par les artistes à Chefchaouen. « Taqabulat », une notion empruntée à la langue arabe signi ant à la fois contrastes et rencontres, est un intitulé faisant référence au désir de résider dans les géographies entre-deux. Domaine de la possibilité de construire d’autres représentations ne considérant point la vérité unique et identique, mais cherchant plutôt à briser les perceptions préétablies autour de l’être humain. Cette série d’expositions traduit la volonté de la galerie de donner lieu davantage à des questions créatives intimes établissant un dialogue basé sur l’interaction productive. Un dialogue entre des écoles d’art, des expériences inspirantes qui ont contribué sans doute à cette diversité visuelle au Maroc comme à l’étranger, et des expérimentations émergentes qui se frayent un chemin dans l’innovation et la créativité contemporaine faisant des pas sûrs, à l’instar des artistes confirmés.
Cosmos de la ville
L’artiste photographe Aziz Assaoud qui, afin de nous révéler son point de vue, se déplace entre différentes sphères, cherchant à documenter des moments qui gravent des événements, des lieux et des personnes dans la mémoire.
À l’intérieur de la ville bleue, il saisit la lumière et l’ombre qui rétablissent le moment fugace pour donner lieu à des visions d’une beauté intrinsèque. Les images recueillies de son album image-mouvement révèlent une nouvelle démarche que l’artiste adopte pour interroger le temps en incluant le mouvement comme notion esthétique. Ainsi, il s’inspire de l’artiste Marcel Duchamp reconnu comme un futuriste avant-gardiste. On parle ici de la représentation des déflexions et des déplacements dans l’espace de l’oeuvre, laissant les lignes de traction et de rythme produire un excès de sens.
D’autre part, l’artiste photographe Hadnnan Hakoun brille en dévoilant une panoplie d’oeuvres qui se démarquent par des styles conceptuels allant du minimalisme à l’expérimental. L’artiste tend vers la contemporanéité commençant par des lignes simples et des couleurs géométriques d’un photogramme de muraux réduisant le temps et les récits des remparts ainsi que les empreintes laissées dessus par des passants…Il nous emmène ensuite vers un jeu d’enfants qui s’avère une danse innocente dans un espace ouvert à toutes les interprétations malgré les dualités simples des couleurs.
D’ailleurs, nous constatons une attention particulière dans sa manière d’aborder lesdites couleurs et les mouvements dans les séquences de la rue, ces cybers espaces intimement liées au regard porté par l’artiste vis-à-vis des scènes issues de l’espace public qui racontent une recherche continue des étances que le temps et ses fluctuations ont confus…. Ainsi, les artistes Aziz Assaoud et Hadnnan Hakoun ont réussi à mettre en avant les marges microscopiques d’un univers de rêverie par l’image. Image qui se déplace dans les rues, cosmos de la ville, à travers des visions artistiques contemporaines, sans réduire la photographie à un cadre saisissant le passant, mais qui en fait un espace de vie.
Cosmos de la ville
L’artiste photographe Aziz Assaoud qui, afin de nous révéler son point de vue, se déplace entre différentes sphères, cherchant à documenter des moments qui gravent des événements, des lieux et des personnes dans la mémoire.
À l’intérieur de la ville bleue, il saisit la lumière et l’ombre qui rétablissent le moment fugace pour donner lieu à des visions d’une beauté intrinsèque. Les images recueillies de son album image-mouvement révèlent une nouvelle démarche que l’artiste adopte pour interroger le temps en incluant le mouvement comme notion esthétique. Ainsi, il s’inspire de l’artiste Marcel Duchamp reconnu comme un futuriste avant-gardiste. On parle ici de la représentation des déflexions et des déplacements dans l’espace de l’oeuvre, laissant les lignes de traction et de rythme produire un excès de sens.
D’autre part, l’artiste photographe Hadnnan Hakoun brille en dévoilant une panoplie d’oeuvres qui se démarquent par des styles conceptuels allant du minimalisme à l’expérimental. L’artiste tend vers la contemporanéité commençant par des lignes simples et des couleurs géométriques d’un photogramme de muraux réduisant le temps et les récits des remparts ainsi que les empreintes laissées dessus par des passants…Il nous emmène ensuite vers un jeu d’enfants qui s’avère une danse innocente dans un espace ouvert à toutes les interprétations malgré les dualités simples des couleurs.
D’ailleurs, nous constatons une attention particulière dans sa manière d’aborder lesdites couleurs et les mouvements dans les séquences de la rue, ces cybers espaces intimement liées au regard porté par l’artiste vis-à-vis des scènes issues de l’espace public qui racontent une recherche continue des étances que le temps et ses fluctuations ont confus…. Ainsi, les artistes Aziz Assaoud et Hadnnan Hakoun ont réussi à mettre en avant les marges microscopiques d’un univers de rêverie par l’image. Image qui se déplace dans les rues, cosmos de la ville, à travers des visions artistiques contemporaines, sans réduire la photographie à un cadre saisissant le passant, mais qui en fait un espace de vie.
Omar Saadoun