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Politique : Retour du débat sur les élections de 2021


Rédigé par Hajar LEBABI Mercredi 1 Juillet 2020

Avec la fin du confinemet, la polémique autour des éléctions 2021 redevient d'actualité. Le Chef de l'exécutif s'exprime sur le sujet et les partis politiques, dont l'Istiqlal prennent position.



Politique : Retour du débat sur les élections de 2021
Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a assuré aux partis politiques le non report des prochaines élections. Et ce, peu importe l’impact de la pandémie sur la situation économique de Royaume.

Dans ce sens, le chef de l’Exécutif va s’entretenir, dans les jours à venir, avec les chefs des partis politiques afin de discuter des prochaines élections. Mais, uniquement si aucun remaniement ministériel n’a lieu entre-temps. En effet, selon des informations diffusées par certains médias, le chef du Gouvernement a donné son feu vert à Laftit afin d’entamer des discussions avec les partis politiques sur ce sujet. 

Le parti de l’Istiqlal s’implique

Cette rencontre entre dans le cadre de la poursuite des pourparlers entamés en mars concernant la réforme du code électoral. Les partis politiques entendaient discuter en profondeur plusieurs questions ayant trait à l’arsenal juridique électoral. En tête des points figure la révision du mode de scrutin en vigueur qui est pointé du doigt par nombre d’acteurs politiques car il ne permet pas de dégager une majorité claire. Dans ce sens, le parti de l’Istiqlal avait adressé à Saâd Eddine El Othmani, une demande portant sur la réforme du Code électoral et le chef de gouvernement avait interagi positivement avec la demande du parti. Plusieurs autres points, relevant du Code électoral, ont été abordé. Dans cette optique, le parti de l’Istiqlal estime que le vote obligatoire ne correspond pas à sa conception de la démocratie. Selon une déclarationdu secrétaire général du parti, Nizar Baraka, il est important de s’intégrer dans une logique d’incitation plutôt que dans une logique de contrainte.

«Au parti de l’Istiqlal, nous sommes contre le vote obligatoire pour deux raisons. Premièrement, nous rejetons la logique de la contrainte. Le vote obligatoire est en effet une disposition contraignante pour les citoyens», déclare le secrétaire général du parti de la Balance. 

Selon lui,le fait de fixer une contrainte implique la mise en place d’une logique d’amendes. Les personnes qui n’ont pas voté devront donc payer une amende. Or les Marocains ne sont pas en état d’être taxés pour ne pas avoir voté. «Certes, on veut attirer les électeurs mais pas sous contrainte», insiste M.Baraka. 

La deuxième raison derrière l’opposition du parti au vote obligatoire, est la sincère conviction que l’abstention est, à son tour, un moyen d’expression et un acte qui traduit une opinion politique. «En tant que parti, notre position est simple : nous considérons qu’on ne peut pas réhabiliter la politique en contraignant les citoyens par l’instauration du vote obligatoire», souligne le secrétaire général du parti.

En revanche, le parti estime qu’il est important d’être dans une logique d’incitation plutôt que dans une logique de contrainte.

Hajar LEBABI 











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