A la question de savoir comment la politique commerciale européenne va-t-elle impacter le partenariat avec le Royaume concernant la taxe de décarbonation, Madame Claudia Wiedey, Ambassadeure de l’UE au Maroc (à lire l’entretien dans sa version intégrale ici ), souligne que : « le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières – MACF (projet de taxe carbone aux frontières) de l’UE, s’intègre dans le cadre à la fois de sa nouvelle stratégie commerciale, et du Green Deal (« pacte vert »). Elle vise à faire de l’Europe, d’ici à 2050, le premier continent neutre en carbone ».
Cependant, soutient l’Ambassadeure, aucun gouvernement ne peut lutter seul contre le changement climatique. « Nous poursuivons toutes les voies de coopération et de diplomatie à travers des instruments tels que les partenariats stratégiques, la politique commerciale, l’aide au développement et d’autres outils de financement, pour mutualiser nos efforts à relever ce défi », fait remarquer Mme Claudia Wiedey.
Dans cette optique, dit-elle, le Maroc a été inclus comme partenaire clé dans cette démarche, grâce à sa politique climatique et énergétique très ambitieuse, notamment depuis sa présidence de la COP22, et pour son grand potentiel en matière d’énergies renouvelables et son positionnement international.
« La coopération en matière de changement climatique est une des priorités du partenariat UE-Maroc, tel qu’énoncé dans la déclaration conjointe du 27 juin 2019 », estime notre interlocutrice.
Récemment, rappelle-t-elle, l’UE et le Maroc ont lancé l’initiative d’un partenariat stratégique, le Partenariat Vert UE-Maroc, sur l’énergie, le changement climatique, l’environnement et l’économie verte, afin d’accompagner leurs transitions énergétiques et climatiques. L’objectif de ce partenariat est d’accompagner la transition vers une société et des modes de consommation plus durables, renforcer l’ambition des politiques et la mise en oeuvre des stratégies, démontrer les opportunités économiques d’une économie plus verte et propre, dont la décarbonation fait partie, et aussi renforcer la coopération régionale.
Consensus et orientation stratégique
Dans cette optique, la Commission européenne a adopté le 17 février 2021 sa nouvelle politique commerciale : « Une politique commerciale ouverte, durable et volontaire » pour les années à venir. L’objectif horizontal de la nouvelle stratégie est de parvenir à un consensus autour de l’orientation stratégique et des objectifs de la politique commerciale de l’UE pour la prochaine décennie, sur la base de l’ouverture et de la durabilité.
« La nouvelle stratégie commerciale prend en compte les leçons tirées de la crise sanitaire et expose les moyens par lesquels la politique commerciale peut soutenir la reprise économique, ainsi que la transformation verte et numérique. Elle a comme objectif également de renforcer les partenariats de l’UE avec les pays voisins, tels que le Maroc, ceux en voie d’élargissement et l’Afrique », révèle-t-elle.
Enfin, souligne Madame Claudia Wiedey, la nouvelle stratégie commerciale ayant, entre autres, pour but de soutenir la transition verte et de promouvoir des chaînes de valeur responsables et durables, a beaucoup d’éléments de convergence avec la stratégie industrielle et commerciale du Maroc. Elle est en soi une excellente opportunité pour réfléchir ensemble sur les moyens de moderniser notre relation, à travers un « Pacte de Modernisation » qui serait adapté aux défis présents de durabilité.
Cependant, soutient l’Ambassadeure, aucun gouvernement ne peut lutter seul contre le changement climatique. « Nous poursuivons toutes les voies de coopération et de diplomatie à travers des instruments tels que les partenariats stratégiques, la politique commerciale, l’aide au développement et d’autres outils de financement, pour mutualiser nos efforts à relever ce défi », fait remarquer Mme Claudia Wiedey.
Dans cette optique, dit-elle, le Maroc a été inclus comme partenaire clé dans cette démarche, grâce à sa politique climatique et énergétique très ambitieuse, notamment depuis sa présidence de la COP22, et pour son grand potentiel en matière d’énergies renouvelables et son positionnement international.
« La coopération en matière de changement climatique est une des priorités du partenariat UE-Maroc, tel qu’énoncé dans la déclaration conjointe du 27 juin 2019 », estime notre interlocutrice.
Récemment, rappelle-t-elle, l’UE et le Maroc ont lancé l’initiative d’un partenariat stratégique, le Partenariat Vert UE-Maroc, sur l’énergie, le changement climatique, l’environnement et l’économie verte, afin d’accompagner leurs transitions énergétiques et climatiques. L’objectif de ce partenariat est d’accompagner la transition vers une société et des modes de consommation plus durables, renforcer l’ambition des politiques et la mise en oeuvre des stratégies, démontrer les opportunités économiques d’une économie plus verte et propre, dont la décarbonation fait partie, et aussi renforcer la coopération régionale.
Consensus et orientation stratégique
Dans cette optique, la Commission européenne a adopté le 17 février 2021 sa nouvelle politique commerciale : « Une politique commerciale ouverte, durable et volontaire » pour les années à venir. L’objectif horizontal de la nouvelle stratégie est de parvenir à un consensus autour de l’orientation stratégique et des objectifs de la politique commerciale de l’UE pour la prochaine décennie, sur la base de l’ouverture et de la durabilité.
« La nouvelle stratégie commerciale prend en compte les leçons tirées de la crise sanitaire et expose les moyens par lesquels la politique commerciale peut soutenir la reprise économique, ainsi que la transformation verte et numérique. Elle a comme objectif également de renforcer les partenariats de l’UE avec les pays voisins, tels que le Maroc, ceux en voie d’élargissement et l’Afrique », révèle-t-elle.
Enfin, souligne Madame Claudia Wiedey, la nouvelle stratégie commerciale ayant, entre autres, pour but de soutenir la transition verte et de promouvoir des chaînes de valeur responsables et durables, a beaucoup d’éléments de convergence avec la stratégie industrielle et commerciale du Maroc. Elle est en soi une excellente opportunité pour réfléchir ensemble sur les moyens de moderniser notre relation, à travers un « Pacte de Modernisation » qui serait adapté aux défis présents de durabilité.
W. S.