Les perles sont des bijoux chers et précieux. Elles sont rares et se trouvent au fond des mers. Le footballeur franco-marocain Larbi Ben Barek en était une dans le monde. Ayant défendu avec honneur le maillot des deux sélections, celui de la France et celui du Maroc, il est l’un des grands joueurs qui ont marqué l’Histoire du football mondial.
L’un des géants du ballon rond
Dans les annales du livre d’or de l’Histoire du ballon, figurent quatre géants : Larbi Ben Barek, Lahcen Chicha, Pelé et « l’extraterrestre » Leonel Messi. Un peu plus loin, on retrouve à un niveau inférieur Cruyff, Maradona, Eusebio, Diestefano. A nos jours, il est difficile d’en connaitre le meilleur d’autant plus que la télévision est une découverte récente et très peu de films existent actuellement. Les références sont les témoignages des vieux critiques et journalistes sportifs. Il y a quelques années, Mattias Prats père, en avait parlé longuement lors d’une conférence donnée à la « Casa de España » de Tanger. Pour lui, Larbi Ben Barek était le meilleur de tous et il ne cessait d’évoquer ses beaux jours passés à l’Atlético de Madrid au Stade Metropolino. Un autre témoignage du roi du football Pelé : « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en était le dieu ». Après avoir remporté le titre de la Liga avec l’Atletico, en écartant le Real et FC Barcelone, il fut le premier joueur dans le monde à faire une douche à l’eau de Cologne, un don honorifique offert par les « socios » de la capitale d’Espagne. On l’appelait « El Mago » c’est-à-dire le magicien. On l’appelait aussi « la perla negra ».
Une vie privée tragique
Exproprié des terrains qu’il avait acquis avec ses émoluments de footballeur professionnel, il était ruiné. Loin des amis, oublié par les responsables du sport au gouvernement, renié par les élus casablancais, il se refugia dans la solitude dans son petit appartement du quartier de Derb Benjdia entouré de ses souvenirs, de ses médailles et de ses trophées. Une vie privée dure faisait de lui un homme malheureux très affecté par le décès de sa première épouse (trois ans seulement de mariage !), par la perte de trois de ses six enfants dont l’un d’eux était handicapé. Il s’en occupa seul jusqu’au bout. Sa deuxième épouse, une Française, disparaissait en 1980 et il en trouva le corps une semaine après sa mort. Une carrière sportive pleine de jouissance, de bonheur et de réussite, mais une vie privée tragique.
L’un des géants du ballon rond
Dans les annales du livre d’or de l’Histoire du ballon, figurent quatre géants : Larbi Ben Barek, Lahcen Chicha, Pelé et « l’extraterrestre » Leonel Messi. Un peu plus loin, on retrouve à un niveau inférieur Cruyff, Maradona, Eusebio, Diestefano. A nos jours, il est difficile d’en connaitre le meilleur d’autant plus que la télévision est une découverte récente et très peu de films existent actuellement. Les références sont les témoignages des vieux critiques et journalistes sportifs. Il y a quelques années, Mattias Prats père, en avait parlé longuement lors d’une conférence donnée à la « Casa de España » de Tanger. Pour lui, Larbi Ben Barek était le meilleur de tous et il ne cessait d’évoquer ses beaux jours passés à l’Atlético de Madrid au Stade Metropolino. Un autre témoignage du roi du football Pelé : « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en était le dieu ». Après avoir remporté le titre de la Liga avec l’Atletico, en écartant le Real et FC Barcelone, il fut le premier joueur dans le monde à faire une douche à l’eau de Cologne, un don honorifique offert par les « socios » de la capitale d’Espagne. On l’appelait « El Mago » c’est-à-dire le magicien. On l’appelait aussi « la perla negra ».
Une vie privée tragique
Exproprié des terrains qu’il avait acquis avec ses émoluments de footballeur professionnel, il était ruiné. Loin des amis, oublié par les responsables du sport au gouvernement, renié par les élus casablancais, il se refugia dans la solitude dans son petit appartement du quartier de Derb Benjdia entouré de ses souvenirs, de ses médailles et de ses trophées. Une vie privée dure faisait de lui un homme malheureux très affecté par le décès de sa première épouse (trois ans seulement de mariage !), par la perte de trois de ses six enfants dont l’un d’eux était handicapé. Il s’en occupa seul jusqu’au bout. Sa deuxième épouse, une Française, disparaissait en 1980 et il en trouva le corps une semaine après sa mort. Une carrière sportive pleine de jouissance, de bonheur et de réussite, mais une vie privée tragique.
Rachid MADANI