On a l’impression d’assister à un procès enflammé entre le ministre de la Justice et les avocats qui, à coups de plaidoiries et contre-plaidoiries, plaident leur vision de la réforme de la Procédure pénale. Bien que celle-ci soit conçue pour assouplir et humaniser l’appareil judiciaire avec des garanties considérables pour la défense, le texte est, pour autant, jugé régressif. Un paradoxe ? Garde à vue, enregistrement audiovisuel, enquête préliminaire, instruction judiciaire, les robes noires s’estiment toujours fragilisées face à l’accusation publique. Les pommes de discorde sont nombreuses. On les décortique en détail avec des juristes qui expliquent pourquoi une réforme censée découler d’un débat national suscite autant d’inquiétudes. Décryptage.
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