A la demande la maire de la ville de Rabat, Asmaa Rhlalou, la mairie a réalisé un rapport sur le fonctionnement des centres sociaux dans la capitale. D’immenses défaillances ont été repérées et une polémique a été déclenchée par la maire concernant des cas d’agressions à l’égard des pensionnaires dans le centre social Ain Atiq.
Le rapport a dévoilé que le centre social d’Ain Atiq souffre d’un surpeuplement sévère, alors que sa capacité ne dépasse pas 600 lits, le nombre de bénéficiaires atteint actuellement 1000, ce qui signifie que presque un pensionnaire sur deux partage un lit. Un centre social dont la plupart de ses bénéficiaires sont des pensionnaires qui souffrent de troubles psychiques, aucun psychiatre n’est sur place. Le nombre d’employés qui y travaillent ne dépasse pas 31 dont 15 sont fonctionnaires sociaux et 9 sont des employés de l’association qui gère le centre.
Selon des déclarations de Rhlalou, ce centre social souffre d’un manque à tous les niveaux, même en ce qui concerne l’approvisionnement en eau et électricité, les ambulances, les voitures de services, les articles médicaux et les fournitures de laboratoire ayant un caractère urgent, ainsi que les suppléments nutritifs destinés aux nourrissons et aux malades hospitalisés.
Selon les conclusions des conseillers communaux qui ont réalisé le rapport, le centre est en besoin urgent de renforcement, augmentation de personnel y compris les psychologues, les infirmières, les cuisiniers et l’aide sociale, pour suivre le rythme du nombre de pensionnaires et améliorer la “situation désastreuse” de ces employés et leur fournir un hébergement digne.
La maire a déclaré après la présentation de ce rapport, lors d’une réunion officielle, que « le centre d’Ain Atiq souffre de graves défaillances, à la suite d’hébergement des enfants à côté des adultes ce qui engendre une forte probabilité de cas d’agressions sexuelles ». Les déclarations alarmantes de Asmaa Rhlalou ont déclenché un vif débat entre les conseillers de la capitale, qui comptent dans leur rang le superviseur du centre.
En ce qui concerne le reste des Centres cités dans le rapport, les documents ont souligné que l’accord de soutien signé entre le Centre social pour personnes âgées de Hay Nahda et la commune de Rabat et le Conseil de la région depuis 2008 n’a pas encore été mis en oeuvre, et le rapport a également indiqué que ce centre a besoin d’entretien et d’intégration des employés non intégrés.
Au sujet du centre Lalla Meryem d’orphelins et d’enfants abandonnés, le rapport a révélé que le centre n’accueille pas que les enfants, mais aussi des gens adultes qui dépassent 50 ans.
Le rapport a dévoilé que le centre social d’Ain Atiq souffre d’un surpeuplement sévère, alors que sa capacité ne dépasse pas 600 lits, le nombre de bénéficiaires atteint actuellement 1000, ce qui signifie que presque un pensionnaire sur deux partage un lit. Un centre social dont la plupart de ses bénéficiaires sont des pensionnaires qui souffrent de troubles psychiques, aucun psychiatre n’est sur place. Le nombre d’employés qui y travaillent ne dépasse pas 31 dont 15 sont fonctionnaires sociaux et 9 sont des employés de l’association qui gère le centre.
Selon des déclarations de Rhlalou, ce centre social souffre d’un manque à tous les niveaux, même en ce qui concerne l’approvisionnement en eau et électricité, les ambulances, les voitures de services, les articles médicaux et les fournitures de laboratoire ayant un caractère urgent, ainsi que les suppléments nutritifs destinés aux nourrissons et aux malades hospitalisés.
Selon les conclusions des conseillers communaux qui ont réalisé le rapport, le centre est en besoin urgent de renforcement, augmentation de personnel y compris les psychologues, les infirmières, les cuisiniers et l’aide sociale, pour suivre le rythme du nombre de pensionnaires et améliorer la “situation désastreuse” de ces employés et leur fournir un hébergement digne.
La maire a déclaré après la présentation de ce rapport, lors d’une réunion officielle, que « le centre d’Ain Atiq souffre de graves défaillances, à la suite d’hébergement des enfants à côté des adultes ce qui engendre une forte probabilité de cas d’agressions sexuelles ». Les déclarations alarmantes de Asmaa Rhlalou ont déclenché un vif débat entre les conseillers de la capitale, qui comptent dans leur rang le superviseur du centre.
En ce qui concerne le reste des Centres cités dans le rapport, les documents ont souligné que l’accord de soutien signé entre le Centre social pour personnes âgées de Hay Nahda et la commune de Rabat et le Conseil de la région depuis 2008 n’a pas encore été mis en oeuvre, et le rapport a également indiqué que ce centre a besoin d’entretien et d’intégration des employés non intégrés.
Au sujet du centre Lalla Meryem d’orphelins et d’enfants abandonnés, le rapport a révélé que le centre n’accueille pas que les enfants, mais aussi des gens adultes qui dépassent 50 ans.
Une convention de partenariat pour le centre d’Ain Atiq
Le ministère de la Santé, la wilaya de la Région Rabat-Salé-Kénitra, le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Sina et la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat ont procédé, il y a quelques années, à la signature d’une convention de partenariat, en vertu de laquelle les parties soulignent leur volonté de coopérer et d’oeuvrer ensemble pour l’amélioration de la qualité des prestations offertes aux bénéficiaires du centre social Ain Atiq.
Cette convention a pour principaux objets d’évaluer l’état psychique des pensionnaires du centre, à travers l’établissement d’un listing diagnostique et thérapeutique, le dispatching d’orientation des patients (maintien, sortie, hospitalisation en milieu psychiatrique) et la réalisation du suivi psychiatrique des patients malades mentaux dudit centre.
Aux termes de cet accord, qui s’insère dans le cadre du développement des soins médicaux, l’amélioration des prestations octroyées à la population et la résolution de certains problèmes sociaux de personnes en difficulté, les quatre parties ont convenu de contribuer à la réalisation de leurs objectifs réciproques, à travers la mobilisation des ressources et moyens dont elles disposent.
Cette convention a pour principaux objets d’évaluer l’état psychique des pensionnaires du centre, à travers l’établissement d’un listing diagnostique et thérapeutique, le dispatching d’orientation des patients (maintien, sortie, hospitalisation en milieu psychiatrique) et la réalisation du suivi psychiatrique des patients malades mentaux dudit centre.
Aux termes de cet accord, qui s’insère dans le cadre du développement des soins médicaux, l’amélioration des prestations octroyées à la population et la résolution de certains problèmes sociaux de personnes en difficulté, les quatre parties ont convenu de contribuer à la réalisation de leurs objectifs réciproques, à travers la mobilisation des ressources et moyens dont elles disposent.