Le Festival international des écoles supérieures d'art dramatique (FIESAD 2023), programmé du 27 au 31 Octobre à Rabat, a investi différents espaces de la capitale avec une programmation riche et variée. Cet événement a été le théâtre de performances exceptionnelles mises en scène par des artistes de talent issus d'écoles supérieures d'art dramatique de divers pays. Comme chaque année, ces troupes sont départagées par un jury international composé de professionnels de haut niveau dans le domaine artistique.
Il s’agit de l’Université de Musique, théâtre et média de Hanovre (Allemagne), l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier (France), l’Institut supérieur d’art dramatique du Caire (Égypte), l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle de Rabat (Maroc), l’Institut national des arts de Nouakchott (Mauritanie), l’Université des arts d’Utrecht (Pays-Bas), le Centre universitaire de théâtre de Mexico (Mexique), l’Ecole de Cinéma de Lodz (Pologne) et l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture de Dakar (Sénégal).
Organisée par l’Association Issil pour le théâtre et l’animation culturelle en collaboration avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication (département de la Culture), le Théâtre national Mohammed V, l’Office national marocain du tourisme et Chaoui Bois, cette initiative a constitué une opportunité exceptionnelle pour insuffler une nouvelle dynamique à la scène théâtrale de la ville des lumières et célébrer la diversité culturelle et artistique, mettant en lumière les différentes traditions et philosophies du monde entier.
Pendant ces quelques jours, le public a eu la chance d'apprécier une dizaine de pièces de théâtre, allant de la tragédie classique à la comédie contemporaine. Les comédiens ont su captiver l'auditoire par leur talent, leur passion et leur dévouement à l'art dramatique.
La cérémonie d'ouverture a commencé avec une pièce poétique intitulée "Liam Aliam" de la poétesse Kharboucha, mise en scène par les étudiants de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC) de Rabat. Les comédiens ont puisé dans les chants de Kharboucha pour les interpréter sur scène, créant ainsi une représentation théâtrale de sa matière dramatique.
Approché par le journal « L’Opinion», l’interprète du rôle de Issa Ben Omar dans la pièce a expliqué : «Notre approche de la mise en scène se fonde sur une narration authentique et documentée, mettant en lumière le conflit entre Kharboucha et le chef Issa, un conflit qui tourne autour de l'autorité du chef et de la révolution de Kharboucha telle qu'exprimée dans ses chansons et mélodies. Cela est réalisé à travers un langage rythmé contemporain qui puise à la fois dans la musique classique et la culture de fusion, où plusieurs formes d'art se croisent au niveau de la musique, du langage et du corps. La pièce adopte un format épique séquentiel ».
La tâche exigeante de cette représentation résidait dans la transformation du poème chanté en une production théâtrale complète, englobant tous les aspects de la performance et explorant les thèmes de l'oppression ainsi que les conflits entre les sexes sous un angle émotionnel, social et politique.
Le FIESAD 2023 a non seulement offert une plateforme aux jeunes artistes en devenir pour présenter leur travail exceptionnel, mais il a également favorisé les échanges culturels et la compréhension mutuelle entre les participants de différentes nationalités.
Il s’agit de l’Université de Musique, théâtre et média de Hanovre (Allemagne), l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier (France), l’Institut supérieur d’art dramatique du Caire (Égypte), l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle de Rabat (Maroc), l’Institut national des arts de Nouakchott (Mauritanie), l’Université des arts d’Utrecht (Pays-Bas), le Centre universitaire de théâtre de Mexico (Mexique), l’Ecole de Cinéma de Lodz (Pologne) et l’Ecole nationale des arts et métiers de la culture de Dakar (Sénégal).
Organisée par l’Association Issil pour le théâtre et l’animation culturelle en collaboration avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication (département de la Culture), le Théâtre national Mohammed V, l’Office national marocain du tourisme et Chaoui Bois, cette initiative a constitué une opportunité exceptionnelle pour insuffler une nouvelle dynamique à la scène théâtrale de la ville des lumières et célébrer la diversité culturelle et artistique, mettant en lumière les différentes traditions et philosophies du monde entier.
Pendant ces quelques jours, le public a eu la chance d'apprécier une dizaine de pièces de théâtre, allant de la tragédie classique à la comédie contemporaine. Les comédiens ont su captiver l'auditoire par leur talent, leur passion et leur dévouement à l'art dramatique.
La cérémonie d'ouverture a commencé avec une pièce poétique intitulée "Liam Aliam" de la poétesse Kharboucha, mise en scène par les étudiants de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC) de Rabat. Les comédiens ont puisé dans les chants de Kharboucha pour les interpréter sur scène, créant ainsi une représentation théâtrale de sa matière dramatique.
Approché par le journal « L’Opinion», l’interprète du rôle de Issa Ben Omar dans la pièce a expliqué : «Notre approche de la mise en scène se fonde sur une narration authentique et documentée, mettant en lumière le conflit entre Kharboucha et le chef Issa, un conflit qui tourne autour de l'autorité du chef et de la révolution de Kharboucha telle qu'exprimée dans ses chansons et mélodies. Cela est réalisé à travers un langage rythmé contemporain qui puise à la fois dans la musique classique et la culture de fusion, où plusieurs formes d'art se croisent au niveau de la musique, du langage et du corps. La pièce adopte un format épique séquentiel ».
La tâche exigeante de cette représentation résidait dans la transformation du poème chanté en une production théâtrale complète, englobant tous les aspects de la performance et explorant les thèmes de l'oppression ainsi que les conflits entre les sexes sous un angle émotionnel, social et politique.
Le FIESAD 2023 a non seulement offert une plateforme aux jeunes artistes en devenir pour présenter leur travail exceptionnel, mais il a également favorisé les échanges culturels et la compréhension mutuelle entre les participants de différentes nationalités.
« Hiérarchie » : La pièce qui creuse l'absence maternelle
Une création issue de l'École nationale supérieure d'art dramatique de Montpellier, en France, a été présentée le samedi 28 octobre, a Rabat. Cette représentation explore les conséquences de l'abandon maternel qui conduit à une famille déchirée.
Mélanie Helfer, à la fois metteuse en scène et autrice de cette œuvre intitulée "Hiérarchie", a dévoilé sa philosophie : « À travers cette représentation théâtrale, les comédiens se sont immergés dans l'essence même de la fille chérie d'une mère toujours absente. Au fil de la pièce, ils ont creusé profondément, symbolisé par le tracé de la colonne vertébrale, afin d'atteindre la moelle épinière. Ils ont ainsi exploré les strates les plus profondes de cette réalité. Le message essentiel concerne la structure familiale, montrant que dès qu'un des parents est absent, il affecte inévitablement les générations suivantes. Le rôle de la peinture et du corps revêt un aspect primaire pour rappeler le mal-être ressenti par les jeunes filles qui suivent et qui vivent mal l'absence de leur mère ».
Mélanie Helfer, à la fois metteuse en scène et autrice de cette œuvre intitulée "Hiérarchie", a dévoilé sa philosophie : « À travers cette représentation théâtrale, les comédiens se sont immergés dans l'essence même de la fille chérie d'une mère toujours absente. Au fil de la pièce, ils ont creusé profondément, symbolisé par le tracé de la colonne vertébrale, afin d'atteindre la moelle épinière. Ils ont ainsi exploré les strates les plus profondes de cette réalité. Le message essentiel concerne la structure familiale, montrant que dès qu'un des parents est absent, il affecte inévitablement les générations suivantes. Le rôle de la peinture et du corps revêt un aspect primaire pour rappeler le mal-être ressenti par les jeunes filles qui suivent et qui vivent mal l'absence de leur mère ».