En pleine deuxième vague de la pandémie, la capitale semble ne pas être fortement impactée par la recrudescence du virus. Ceci n’a pas empêché les autorités de la ville de durcir soudainement le contrôle du respect des mesures sanitaires et des déplacements.
Dans le tumulte de la recrudescence de la pandémie de la Covid-19, la capitale du Royaume affiche une sérénité remarquable avec un bilan quotidien stable et régulier alors que les autres villes sont toujours confrontées à une hausse continue des cas de contaminations.
Avec un bilan de 16 cas par jour enregistrés depuis le 20 août auquel s’ajoute 12 cas ce mardi, cette régularité n’a pas pour autant rassuré les autorités locales de la ville qui, sans avoir rien annoncé, ont procédé à une vaste campagne de contrôle du respect des mesures sanitaires dans toute la ville, ainsi que des déplacements.
Sans crier gare, des barrages de la police ont subitement surgi dans les principales grandes artères de la ville à savoir l’avenue Hassan II, l’Avenue Ennakhil à Hay Riad, sur la route côtière et jusqu’à l’avenue Ennasr, ainsi que dans les environs de certaines zones commerciales comme Marjane et Al Manal près de Hay el Fath.
Dans certains centres commerciaux comme Marjane, les contrôles ont également été durci et plusieurs personnes rapportent avoir été empêchés d’y entrer sous le motif qu’elles ne disposaient pas de leurs CIN ou de CIN affichant des adresses dans d’autres villes. Seuls les habitants de Rabat peuvent en effet désormais entrer dans les supermarchés avec la nécessité d’être munis de leur carte d’identité nationale.
Surpris par ce dispositif qui rappelle les heures sombres du confinement, les R’batis de souche ou d’adoption se demandent pour quelle raison ces mesures n’ont fait l’objet d’aucune communication de la part des autorités.
Cette démarche préventive semble refléter la volonté des autorités de la ville d’éviter tout scénario semblable à celui qu’ont connu Casablanca, Tanger, Fès et Marrakech… d’autant plus que le quartier populaire de Takkadoum a été bouclé suite à l’apparition de quelques clusters et qu’un foyer de contaminations a surgi dans les rangs des joueurs du club local du FUS de Rabat.
Il est à rappeler que les habitants de Rabat, ainsi que l’ensemble des Marocains étaient stupéfaits ces derniers jours par la discipline étonnante de leur ville qui a affiché un compteur stable et étonnamment régulier du nombre de contaminations fixées durant plusieurs jours au nombre de 16, avant de baisser d’un quart mardi pour atteindre 12 cas comptabilisés. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter les railleries et le scepticisme des internautes sachant qu’ils ont multiplié les messages sarcastiques sur le fait que Rabat ait enregistré 16 cas pendant cinq jours consécutifs. Pourvu que ça dure.
Dans le tumulte de la recrudescence de la pandémie de la Covid-19, la capitale du Royaume affiche une sérénité remarquable avec un bilan quotidien stable et régulier alors que les autres villes sont toujours confrontées à une hausse continue des cas de contaminations.
Avec un bilan de 16 cas par jour enregistrés depuis le 20 août auquel s’ajoute 12 cas ce mardi, cette régularité n’a pas pour autant rassuré les autorités locales de la ville qui, sans avoir rien annoncé, ont procédé à une vaste campagne de contrôle du respect des mesures sanitaires dans toute la ville, ainsi que des déplacements.
Sans crier gare, des barrages de la police ont subitement surgi dans les principales grandes artères de la ville à savoir l’avenue Hassan II, l’Avenue Ennakhil à Hay Riad, sur la route côtière et jusqu’à l’avenue Ennasr, ainsi que dans les environs de certaines zones commerciales comme Marjane et Al Manal près de Hay el Fath.
Dans certains centres commerciaux comme Marjane, les contrôles ont également été durci et plusieurs personnes rapportent avoir été empêchés d’y entrer sous le motif qu’elles ne disposaient pas de leurs CIN ou de CIN affichant des adresses dans d’autres villes. Seuls les habitants de Rabat peuvent en effet désormais entrer dans les supermarchés avec la nécessité d’être munis de leur carte d’identité nationale.
Surpris par ce dispositif qui rappelle les heures sombres du confinement, les R’batis de souche ou d’adoption se demandent pour quelle raison ces mesures n’ont fait l’objet d’aucune communication de la part des autorités.
Cette démarche préventive semble refléter la volonté des autorités de la ville d’éviter tout scénario semblable à celui qu’ont connu Casablanca, Tanger, Fès et Marrakech… d’autant plus que le quartier populaire de Takkadoum a été bouclé suite à l’apparition de quelques clusters et qu’un foyer de contaminations a surgi dans les rangs des joueurs du club local du FUS de Rabat.
Il est à rappeler que les habitants de Rabat, ainsi que l’ensemble des Marocains étaient stupéfaits ces derniers jours par la discipline étonnante de leur ville qui a affiché un compteur stable et étonnamment régulier du nombre de contaminations fixées durant plusieurs jours au nombre de 16, avant de baisser d’un quart mardi pour atteindre 12 cas comptabilisés. Ce qui n’a pas manqué d’alimenter les railleries et le scepticisme des internautes sachant qu’ils ont multiplié les messages sarcastiques sur le fait que Rabat ait enregistré 16 cas pendant cinq jours consécutifs. Pourvu que ça dure.
Salima HAFID