Le Conseil de la ville de Rabat ne fait pas marche arrière, après que la décision a beaucoup trainé pour être appliquée, notamment par crainte de la réaction qu’elle pourrait susciter chez les habitants de la ville. Asmaa Rhlalou, maire de la capitale, l’a fait ressortir de l’ombre, le «sabot» sera de retour à Rabat. La décision a provoqué des interrogations au sein du Conseil communal et de la polémique sur les réseaux sociaux.
Jointe par « L’Opinion », Asmaa Rhlalou a indiqué que «la loi organique des collectivité territoriales 113.14, article 100, alinéa 17 stipule que les conseils communaux peuvent prendre des mesures qui organisent les conditions de stationnement payant des véhicules sur les voies et places publiques et sur les lieux réservés à cet effet par la commune ».
« La loi a été votée en 2014 mais elle n’est pas entrée en vigueur. Rabat est dans le besoin d’être organisée, et étant donné que la circulation représente un des problèmes majeurs dans la capitale, je ne vois pas d’autre moyen pour le résoudre sans exiger le payement », a-t-elle expliqué, signalant qu’ « il y a des gens qui garent leur voiture dans un endroit pour trois, quatre jours sans le faire bouger, pour moi une rotation est nécessaire pour garantir le droit de tous les utilisateurs à la voie publique ».
Dans le même sillage, Rhlalou a regretté que ses prédécesseurs n’aient malheureusement pas appliqué la loi. « On détient 51% de la société Rabat Parking, plus que la moitié des recettes collectées, à travers le payement, appartient à la ville. A vous d’imaginer le chiffre que la capitale a perdu tout au long de ces années ! », a précisé la maire.
Et de signaler que « la société Rabat parking était sur le point de déclarer faillite, mais notre devoir est d’assurer une bonne gestion et une bonne gouvernance qui permettent de la sauver en appliquant la loi ».
« D’ailleurs, les lois sur lesquelles j’ai mis le doigt ont été votées en vue d’organiser et d’améliorer la circulation et le stationnement dans les grandes villes du Royaume. En effet, c’est le cas dans les villes de Tanger, de Fès et Casablanca, les trois villes sont gérées de la même manière », relève la maire.
Au moment où cette annonce suscite l’indignation des internautes, Asmaa Rhlalou nous a déclaré que «les habitants de la capitale sont contents de cette décision, hormis quelques associations qui essaient de politiser la chose. Les R'batis sont rassurés puisqu’au moins maintenant ils peuvent trouver de la place pour garer leur voiture !».
Jointe par « L’Opinion », Asmaa Rhlalou a indiqué que «la loi organique des collectivité territoriales 113.14, article 100, alinéa 17 stipule que les conseils communaux peuvent prendre des mesures qui organisent les conditions de stationnement payant des véhicules sur les voies et places publiques et sur les lieux réservés à cet effet par la commune ».
« La loi a été votée en 2014 mais elle n’est pas entrée en vigueur. Rabat est dans le besoin d’être organisée, et étant donné que la circulation représente un des problèmes majeurs dans la capitale, je ne vois pas d’autre moyen pour le résoudre sans exiger le payement », a-t-elle expliqué, signalant qu’ « il y a des gens qui garent leur voiture dans un endroit pour trois, quatre jours sans le faire bouger, pour moi une rotation est nécessaire pour garantir le droit de tous les utilisateurs à la voie publique ».
Dans le même sillage, Rhlalou a regretté que ses prédécesseurs n’aient malheureusement pas appliqué la loi. « On détient 51% de la société Rabat Parking, plus que la moitié des recettes collectées, à travers le payement, appartient à la ville. A vous d’imaginer le chiffre que la capitale a perdu tout au long de ces années ! », a précisé la maire.
Et de signaler que « la société Rabat parking était sur le point de déclarer faillite, mais notre devoir est d’assurer une bonne gestion et une bonne gouvernance qui permettent de la sauver en appliquant la loi ».
« D’ailleurs, les lois sur lesquelles j’ai mis le doigt ont été votées en vue d’organiser et d’améliorer la circulation et le stationnement dans les grandes villes du Royaume. En effet, c’est le cas dans les villes de Tanger, de Fès et Casablanca, les trois villes sont gérées de la même manière », relève la maire.
Au moment où cette annonce suscite l’indignation des internautes, Asmaa Rhlalou nous a déclaré que «les habitants de la capitale sont contents de cette décision, hormis quelques associations qui essaient de politiser la chose. Les R'batis sont rassurés puisqu’au moins maintenant ils peuvent trouver de la place pour garer leur voiture !».
Yassine ELALAMI
Une mise en œuvre progressive
En premier lieu, la mairie de Rabat va exiger l’application de cette décision (amendes, sabot etc..) d’une manière progressive. Dans les jours qui viennent deux arrondissements seront concernés par la mise en œuvre (Hassan et Agdal Ryad), dans la perspective de voir l’extension de cette mesure dans les autres arrondissements d’ici la fin de l’année (El-Youssoufia, Yacoub el-Mansour et Souissi).