Avenue Mohammed V de Rabat (Ph. Nidal)
Depuis le début de la pandémie au Maroc le 2 mars dernier, les grandes métropoles du Royaume sont tombées l’une après l’autre sous l’emprise de la Covid-19. Casablanca, Fès, Tanger et Marrakech ont toutes été bouclées à cause de l’aggravation de la situation épidémiologique suite à la flambée des cas positifs.
Au moment où Casablanca enregistre en moyenne quelque 1000 cas par jour, la capitale a l’air très disciplinée avec un bilan quotidien ne dépassant pas une trentaine de cas dans les jours les plus éprouvants. À l’exception du cluster du quartier Takaddoum qui fut fermé, aucun foyer de contamination n’a été repéré depuis lors au niveau de la ville.
Cette attitude rigoureuse de la Capitale face au virus sournois interpelle beaucoup de gens. D’aucuns parlent de discipline, d’autres de coïncidence…, or cette réalité est facilement explicable. La ville connait un déploiement palpable et considérable des agents de police qu’on peut apercevoir à chaque boulevard et à chaque place publique.
Au moment où Casablanca enregistre en moyenne quelque 1000 cas par jour, la capitale a l’air très disciplinée avec un bilan quotidien ne dépassant pas une trentaine de cas dans les jours les plus éprouvants. À l’exception du cluster du quartier Takaddoum qui fut fermé, aucun foyer de contamination n’a été repéré depuis lors au niveau de la ville.
Cette attitude rigoureuse de la Capitale face au virus sournois interpelle beaucoup de gens. D’aucuns parlent de discipline, d’autres de coïncidence…, or cette réalité est facilement explicable. La ville connait un déploiement palpable et considérable des agents de police qu’on peut apercevoir à chaque boulevard et à chaque place publique.
Reportage photos : Nidal
Bien que la situation soit stable, les autorités procèdent selon une approche préventive, en durcissant soudainement le contrôle du respect des mesures sanitaires et des déplacements dès la fin du mois d’août et tout au long du mois de septembre. Des barrages ont été installés à toutes les entrées et dans plusieurs grandes avenues de la ville, à savoir l’avenue Hassan II, Ennakhil à Hay Riad, la route côtière et jusqu’à l’avenue Ennasr. Les contrôles ont visé également certaines zones commerciales comme Marjane et Al Manal près de Hay el Fath. Ce n’est qu’il y a deux jours que les barrages ont été levés.
En outre, les autorités ont savamment limité les flux de déplacement des habitants de Salé et de Témara vers la capitale, sans les restreindre complétement. Les grandes surfaces ont été interdites d’accès aux habitants des deux villes mitoyennes de la capitale, surtout pendant les week-ends. En outre, des points de contrôle sont toujours placés à l’entrée et à la sortie de Témara comme à celles de Salé.
Intrigué par cette sérénité remarquable de la capitale dont les habitants semblent moins enclins à sortir dans les espaces publics, nous avons fait le tour de la ville par un dimanche bien ensoleillé afin de voir comment les Rbatis se comportent dans leur journée de repos. En passant par les grands boulevards et les coins les plus connus, on est sidéré de voir le peu de gens qui y circulent. En plus, des restaurants et des snacks, surtout au centre-ville, ainsi que plusieurs boutiques ont les rideaux baissés, faute de clients sans doute.
De même, les voitures y sont rares et les embouteillages sont quasi absents. Même les transports publics tels que le Tramway, les taxis et les autobus ne regorgent pas de passagers. C’est ainsi que la ville semble résister à la pandémie, et pour le constater, il n’y a pas mieux que l’image.
En outre, les autorités ont savamment limité les flux de déplacement des habitants de Salé et de Témara vers la capitale, sans les restreindre complétement. Les grandes surfaces ont été interdites d’accès aux habitants des deux villes mitoyennes de la capitale, surtout pendant les week-ends. En outre, des points de contrôle sont toujours placés à l’entrée et à la sortie de Témara comme à celles de Salé.
Intrigué par cette sérénité remarquable de la capitale dont les habitants semblent moins enclins à sortir dans les espaces publics, nous avons fait le tour de la ville par un dimanche bien ensoleillé afin de voir comment les Rbatis se comportent dans leur journée de repos. En passant par les grands boulevards et les coins les plus connus, on est sidéré de voir le peu de gens qui y circulent. En plus, des restaurants et des snacks, surtout au centre-ville, ainsi que plusieurs boutiques ont les rideaux baissés, faute de clients sans doute.
De même, les voitures y sont rares et les embouteillages sont quasi absents. Même les transports publics tels que le Tramway, les taxis et les autobus ne regorgent pas de passagers. C’est ainsi que la ville semble résister à la pandémie, et pour le constater, il n’y a pas mieux que l’image.