Il a fallu que le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) étale son rapport sur le Bulletin Officiel pour se rendre compte que le sport national est géré comme chacun des responsables l’entend. Aucune planification, aucune perspective encourageante, aucune initiative à sortir le pauvre sport national de son marasme. Les membres de ce Conseil s’accordent à reconnaître que la politique sportive au Maroc ne manque ni de tares, ni de sérieux.
Absence de politique planifiée au sein du MJS
Le tuteur par excellence en l’occurrence le ministère de la Jeunesse et des Sports est passé à côté de la plaque dans ce qu’il a entrepris selon le Rapport. Et tout ce qui était dit, ressassé et décrit en marge des Assises nationales du sport, tenues les 24 et 25 octobre 2008 à Skhirate, est resté lettre morte. La raison ? Le rapport du CESE l’a défini en l’absence d’une loi-cadre qui imposerait, à tous les ministres qui ont assumé la responsabilité au sein de ce ministère, de s’inscrire dans ce cadre à même de donner au sport la place qui échoit au sein du tissu politique national. Tous les ministres n’en ont fait qu’à leurs têtes ; donnant libre cours à des initiatives têtières ou en collaboration avec des responsables loin, très loin de maîtriser leurs sujets ; sinon se trouver impliqués dans des actions qui n’ont jamais servi le sport, mais servi celui qui donne les ordres. Pour preuve de l’ignorance de ces responsables de la véracité de leurs missions, l’initiative entreprise par l’un d’entre eux qui annule sans raison aucune une assise légale et autorise une autre qui ne l’est pas ; alors que ni le droit, ni les textes ne lui permettent d’annuler ou de cautionner quoique ce soit.
D’autre part, le CESE maintient que la stratégie née suite à la Lettre Royale adressée aux Assises Nationales du sport à Skhirate en 2008 est toujours d’actualité et qu’il n’y a aucune raison de la modifier ; et encore moins cette loi 30-09. Et ce qui ajoute davantage de crédit à la vision du Rapport du CESE est la faiblesse de la vision du ministère associée à la faiblesse de ses Ressources humaines.
Le football continue de bouffer les ¾ du budget sportif pour quel résultat ?
Le rapport devient plus accablant lorsqu’il définit que depuis l’avènement Nawal El Moutawakil de tous ceux qui lui ont succédé n’ont jamais réussi à diversifier les ressources des mannes d’argent à même de financer les stratégies pour promouvoir le sport. Certaines sources vont jusqu’à affirmer qu’en dépit de la faiblesse de cette subvention, le football en a bouffé, quand même, quelque 70% entre 2010-2020, du budget estimé à 12,5 milliards de dirhams.
Le Rapport n’y va pas avec le dos de la cuillère en appelant à créer un compte-solde au sein du Haut-Commissariat au Plan, afin que la stratégie sportive puisse consulter un dispositif financier officiel pour cerner les affaires sportives. Le CESE a suggéré la création d’un compte spécial pour soutenir le sport professionnel. Dans cette perspective, a-t-on pensé à l’orientation du sport national vers la création des sociétés sportives, idée qui vient de voir le jour?
Absence de politique planifiée au sein du MJS
Le tuteur par excellence en l’occurrence le ministère de la Jeunesse et des Sports est passé à côté de la plaque dans ce qu’il a entrepris selon le Rapport. Et tout ce qui était dit, ressassé et décrit en marge des Assises nationales du sport, tenues les 24 et 25 octobre 2008 à Skhirate, est resté lettre morte. La raison ? Le rapport du CESE l’a défini en l’absence d’une loi-cadre qui imposerait, à tous les ministres qui ont assumé la responsabilité au sein de ce ministère, de s’inscrire dans ce cadre à même de donner au sport la place qui échoit au sein du tissu politique national. Tous les ministres n’en ont fait qu’à leurs têtes ; donnant libre cours à des initiatives têtières ou en collaboration avec des responsables loin, très loin de maîtriser leurs sujets ; sinon se trouver impliqués dans des actions qui n’ont jamais servi le sport, mais servi celui qui donne les ordres. Pour preuve de l’ignorance de ces responsables de la véracité de leurs missions, l’initiative entreprise par l’un d’entre eux qui annule sans raison aucune une assise légale et autorise une autre qui ne l’est pas ; alors que ni le droit, ni les textes ne lui permettent d’annuler ou de cautionner quoique ce soit.
D’autre part, le CESE maintient que la stratégie née suite à la Lettre Royale adressée aux Assises Nationales du sport à Skhirate en 2008 est toujours d’actualité et qu’il n’y a aucune raison de la modifier ; et encore moins cette loi 30-09. Et ce qui ajoute davantage de crédit à la vision du Rapport du CESE est la faiblesse de la vision du ministère associée à la faiblesse de ses Ressources humaines.
Le football continue de bouffer les ¾ du budget sportif pour quel résultat ?
Le rapport devient plus accablant lorsqu’il définit que depuis l’avènement Nawal El Moutawakil de tous ceux qui lui ont succédé n’ont jamais réussi à diversifier les ressources des mannes d’argent à même de financer les stratégies pour promouvoir le sport. Certaines sources vont jusqu’à affirmer qu’en dépit de la faiblesse de cette subvention, le football en a bouffé, quand même, quelque 70% entre 2010-2020, du budget estimé à 12,5 milliards de dirhams.
Le Rapport n’y va pas avec le dos de la cuillère en appelant à créer un compte-solde au sein du Haut-Commissariat au Plan, afin que la stratégie sportive puisse consulter un dispositif financier officiel pour cerner les affaires sportives. Le CESE a suggéré la création d’un compte spécial pour soutenir le sport professionnel. Dans cette perspective, a-t-on pensé à l’orientation du sport national vers la création des sociétés sportives, idée qui vient de voir le jour?