L’autoroute sous l’état d’urgence sanitaire. Ph. MAP
Après avoir prévu un taux de 0,8% le mois dernier, le CMC table désormais sur une croissance négative conjecturable du PIB à prix constants de l’ordre de -3,2% pour l’exercice 2020. Un pronostic, certes dur, qui est établi sur la base de trois principaux facteurs. D’abord, le retrait de l’ensemble des secteurs d’activité qui sont sérieusement touchés par l’épidémie de coronavirus, comme l’industrie, le BTP, ou encore le tourisme…
Le second facteur est le déficit pluviométrique, constaté ces derniers mois, qui augure d’une mauvaise campagne agricole, dont l’ampleur a déjà poussé le ministère de tutelle à mettre en oeuvre un plan d’urgence du cheptel national et d’aide aux éleveurs, impactés par la sécheresse. Il s’agit, faut-il rappeler, d’un programme de sauvegarde qui consiste en la distribution de 2,5 millions de quintaux d’orge subventionné pour le prochain trimestre au profit des éleveurs des zones affectées par le déficit des pluies. Le troisième facteur en question a trait à la récession que connaissent actuellement la majorité des pays de la zone euro, partenaire principal du Maroc. D’autant plus que le FMI prévoit une chute record du PIB de 7,5% en zone euro et de 3% dans le monde cette année.
Le second facteur est le déficit pluviométrique, constaté ces derniers mois, qui augure d’une mauvaise campagne agricole, dont l’ampleur a déjà poussé le ministère de tutelle à mettre en oeuvre un plan d’urgence du cheptel national et d’aide aux éleveurs, impactés par la sécheresse. Il s’agit, faut-il rappeler, d’un programme de sauvegarde qui consiste en la distribution de 2,5 millions de quintaux d’orge subventionné pour le prochain trimestre au profit des éleveurs des zones affectées par le déficit des pluies. Le troisième facteur en question a trait à la récession que connaissent actuellement la majorité des pays de la zone euro, partenaire principal du Maroc. D’autant plus que le FMI prévoit une chute record du PIB de 7,5% en zone euro et de 3% dans le monde cette année.
Les hypothèses du CMC
Le CMC s’est basé par la suite, pour le même objectif à savoir déterminer le taux de croissance prévu en 2020, sur un certain nombre d’hypothèses. L’hypothèse centrale est de prendre en considération que la crise sanitaire prendrait fin au milieu de l’année et que la reprise ne redémarrera que plus tard et d’une façon progressive.
Pour la seconde hypothèse, le CMC prévoit une campagne agricole 2019-2020 assez sèche qui provoquerait un affaissement notable de la production céréalière qui ne dépasserait guère les 40 millions de quintaux.
La troisième hypothèse concerne le marché de change. Les analyses du CMC estiment qu’avec l’élargissement de la bande des fluctuations possibles des termes de change, la parité du Dirham pencherait plutôt vers une dépréciation par rapport aux deux monnaies principales, le Dollar et l’Euro.
S’agissant de la quatrième hypothèse, les analystes du CMC pensent que la baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib d’un quart de point ne produirait aucun effet immédiat sur l’économie réelle.
Ils pensent, par contre, que la politique budgétaire largement accommodante initiée par la création du fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus et la solidarité agissante des Marocains, pourrait bien faire éviter la faillite à un bon nombre d’entreprises et sauver des emplois.
Ils tablent enfin sur un redressement du prix du pétrole au milieu de l’année pour se stabiliser autour de 50 dollars le baril, et une inflation toujours maintenue à un niveau assez bas.
Pour la seconde hypothèse, le CMC prévoit une campagne agricole 2019-2020 assez sèche qui provoquerait un affaissement notable de la production céréalière qui ne dépasserait guère les 40 millions de quintaux.
La troisième hypothèse concerne le marché de change. Les analyses du CMC estiment qu’avec l’élargissement de la bande des fluctuations possibles des termes de change, la parité du Dirham pencherait plutôt vers une dépréciation par rapport aux deux monnaies principales, le Dollar et l’Euro.
S’agissant de la quatrième hypothèse, les analystes du CMC pensent que la baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib d’un quart de point ne produirait aucun effet immédiat sur l’économie réelle.
Ils pensent, par contre, que la politique budgétaire largement accommodante initiée par la création du fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus et la solidarité agissante des Marocains, pourrait bien faire éviter la faillite à un bon nombre d’entreprises et sauver des emplois.
Ils tablent enfin sur un redressement du prix du pétrole au milieu de l’année pour se stabiliser autour de 50 dollars le baril, et une inflation toujours maintenue à un niveau assez bas.
A. CHANNAJE