Le Conseil supérieur des Oulémas a rejeté l’utilisation des tests ADN pour établir la filiation des enfants nés hors mariage, une décision annoncée le 24 décembre dans le cadre de la réforme de la Moudawana. Ce rejet, justifié par des raisons religieuses, suscite l’indignation de la société civile, qui pointe les conséquences pour les enfants et leurs mères. Malgré certaines avancées proposées, comme la responsabilité partagée des parents sans filiation formelle, les militants dénoncent un manque de réalisme. Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) avait pourtant plaidé pour l’utilisation des tests ADN, estimant que la filiation est un droit fondamental. Le débat se déplace désormais au Parlement, où les élus sont appelés à corriger cette décision et à aligner la réforme avec les principes constitutionnels et les droits humains.
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