Cette validation ouvre la voie à un décaissement supplémentaire de 496 millions de dollars, portant ainsi à son terme un cycle de soutien macroéconomique entamé en 2022 dans un contexte marqué par la crise climatique et les incertitudes mondiales.
Le FMI souligne que l’économie marocaine continue de faire preuve d’une solidité remarquable, malgré les effets persistants d’une nouvelle année de sécheresse. Pour 2024, la croissance du PIB réel est attendue à 3,2 %, un léger ralentissement par rapport à l’année précédente (3,4 %), imputable à une faible performance agricole. Toutefois, cette décélération a été atténuée par une demande intérieure robuste. À moyen terme, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 3,7 %, portée par des projets d’infrastructure de grande envergure et la poursuite des réformes structurelles engagées par les autorités.
La baisse de l’inflation au cours de l’année, due à l’atténuation des perturbations de l’offre, a permis à Bank Al-Maghrib (BAM) d’assouplir sa politique monétaire en abaissant à deux reprises son taux directeur, en juin puis en décembre 2024. Le dirham, quant à lui, est resté stable dans sa bande de fluctuation de ±5 %, reflétant la confiance dans la politique de change.
L’année 2024 a également été marquée par une amélioration notable des comptes publics. Le déficit budgétaire a été contenu à 4,1 % du PIB, soit 0,2 point de moins que prévu dans la loi de finances initiale. Cette performance s’explique par des recettes fiscales supérieures aux anticipations, résultat direct des réformes fiscales menées ces dernières années.
Dans cette perspective, le FMI salue l’intention des autorités marocaines d’introduire une règle budgétaire ancrée sur le niveau de dette à moyen terme, dans le cadre de la réforme de la Loi organique relative aux finances. Ce cadre vise à renforcer la soutenabilité des finances publiques tout en maintenant la flexibilité nécessaire pour faire face aux chocs externes.
Le FMI souligne que l’économie marocaine continue de faire preuve d’une solidité remarquable, malgré les effets persistants d’une nouvelle année de sécheresse. Pour 2024, la croissance du PIB réel est attendue à 3,2 %, un léger ralentissement par rapport à l’année précédente (3,4 %), imputable à une faible performance agricole. Toutefois, cette décélération a été atténuée par une demande intérieure robuste. À moyen terme, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 3,7 %, portée par des projets d’infrastructure de grande envergure et la poursuite des réformes structurelles engagées par les autorités.
La baisse de l’inflation au cours de l’année, due à l’atténuation des perturbations de l’offre, a permis à Bank Al-Maghrib (BAM) d’assouplir sa politique monétaire en abaissant à deux reprises son taux directeur, en juin puis en décembre 2024. Le dirham, quant à lui, est resté stable dans sa bande de fluctuation de ±5 %, reflétant la confiance dans la politique de change.
L’année 2024 a également été marquée par une amélioration notable des comptes publics. Le déficit budgétaire a été contenu à 4,1 % du PIB, soit 0,2 point de moins que prévu dans la loi de finances initiale. Cette performance s’explique par des recettes fiscales supérieures aux anticipations, résultat direct des réformes fiscales menées ces dernières années.
Dans cette perspective, le FMI salue l’intention des autorités marocaines d’introduire une règle budgétaire ancrée sur le niveau de dette à moyen terme, dans le cadre de la réforme de la Loi organique relative aux finances. Ce cadre vise à renforcer la soutenabilité des finances publiques tout en maintenant la flexibilité nécessaire pour faire face aux chocs externes.
Des réformes structurelles en cours pour un modèle plus inclusif
Le Maroc poursuit la mise en œuvre de son programme de réformes structurelles, avec un accent particulier sur la restructuration des entreprises publiques, la mise en opération du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et l’entrée en vigueur de la nouvelle Charte de l’investissement. Ces initiatives visent à stimuler l’investissement privé, renforcer la compétitivité et créer davantage d’emplois, notamment dans un contexte de chômage persistant – estimé à 13 % – en grande partie lié aux pertes d’emploi dans l’agriculture.
Le FMI insiste sur la nécessité d’une stratégie globale pour favoriser une croissance plus inclusive. Cela inclut la promotion de l’emploi durable et une meilleure concurrence sur les marchés, éléments jugés indispensables pour absorber les chocs sociaux et climatiques.
L’un des volets les plus salués par les experts du FMI concerne les progrès du Maroc dans le cadre de l’accord FRD, centré sur la transition écologique et la résilience climatique. Lors de cette troisième revue, six des sept mesures prévues ont été mises en œuvre, portant notamment sur la préservation des nappes phréatiques, la révision du système de tarification de l’eau et la libéralisation partielle du secteur de l’électricité afin de favoriser l’investissement privé dans les énergies renouvelables.
L’unique mesure encore en suspens est l’introduction de la taxe carbone. Le gouvernement a préféré différer sa mise en œuvre, invoquant la nécessité de mener une analyse d’impact approfondie et de poursuivre les concertations avec les parties prenantes publiques et privées.
Des recommandations claires du Conseil exécutif
Les administrateurs du FMI ont unanimement salué la gestion économique du Royaume et les efforts de réforme menés dans un environnement difficile. Ils ont encouragé les autorités à capitaliser sur les gains fiscaux enregistrés, notamment en épargnant une partie des recettes supplémentaires et en rationalisant les dépenses. Ils recommandent également de renforcer la transparence budgétaire en intégrant les partenariats public-privé dans les cadres pluriannuels de dépenses, afin d’en mieux mesurer les implications financières et les risques.
Sur le plan monétaire, le FMI estime que BAM devrait continuer à adopter une posture prudente, mais adaptée aux données, en poursuivant à terme sa transition vers un régime de ciblage de l’inflation et en assouplissant progressivement l’ancrage du dirham lorsque les conditions le permettront.
Enfin, le Conseil a félicité le Maroc pour ses avancées en matière de réglementation financière, tout en appelant à renforcer la supervision des risques bancaires, notamment via la création d’un marché secondaire pour les créances douteuses et la modernisation de l’analyse de stabilité financière.