Des Marocains ont risqué gros à cause de l’interdiction de l'entrée et de la sortie de huit villes du royaume, dont Marrakech, Casablanca, Fès, Rabat, Meknès et Tanger, à la suite d'une résurgence de l'épidémie de Covid-19 dans le pays. Une nouvelle qui s'est propagée comme une traînée de poudre.
Annoncée à 19h dimanche dernier, l'interdiction a pris effet dès minuit, laissant aux Marocains à peine quatre heures pour décider de leur destination finale pour passer la fête de Aïd-Al-Adha.
Routes, gares et gares routières ont été saturées dès la moitié de soirée de dimanche dernier, notamment à l’entrée et à la sortie de Casablanca, ainsi que des autres villes visées par les mesures de restriction de déplacement édictées par les ministères de l’Intérieur et de la Santé.
Plus besoin de chercher des témoignages sur les routes et dans les gares et gares routières. Les photos et vidéos qui font le tour sur les réseaux sociaux dès 20h, témoignent de cette situation tragique.
Pour certains d’entre eux, la décision gouvernementale est la cause derrière leur confusion. « Ma voiture est tombée en panne et le dépannage ne pourra pas venir à notre rescousse. Arriver à notre destination avant minuit est juste inconcevable », déplore un automobiliste furieux, bloqué dans les embouteillages de l'autoroute de Marrakech-Casablanca. Pour d’autres, « le gouvernement doit démissionner. Ce qui se passe actuellement sur les routes est pire que le coronavirus », selon Aziz un internaute quittant Tétouan où il s’est rendu après mi-juillet, date du nouvel allègement des mesures de confinement adoptée en mars, avec des dispositions pour encourager le tourisme intérieur.
Ainsi, la saison touristique se noie, encore une fois, dans la difficulté.
Par ailleurs, le nombre des accidents est reparti à la hausse après plusieurs semaines d’accalmie imposée par le Covid-19 « le confinement a eu un impact énorme sur le trafic routier, manifesté par une baisse énorme du risque d’accidents et de mortalité », selon M. Benacer Boulaajoul, directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA).
Annoncée à 19h dimanche dernier, l'interdiction a pris effet dès minuit, laissant aux Marocains à peine quatre heures pour décider de leur destination finale pour passer la fête de Aïd-Al-Adha.
Routes, gares et gares routières ont été saturées dès la moitié de soirée de dimanche dernier, notamment à l’entrée et à la sortie de Casablanca, ainsi que des autres villes visées par les mesures de restriction de déplacement édictées par les ministères de l’Intérieur et de la Santé.
Plus besoin de chercher des témoignages sur les routes et dans les gares et gares routières. Les photos et vidéos qui font le tour sur les réseaux sociaux dès 20h, témoignent de cette situation tragique.
Pour certains d’entre eux, la décision gouvernementale est la cause derrière leur confusion. « Ma voiture est tombée en panne et le dépannage ne pourra pas venir à notre rescousse. Arriver à notre destination avant minuit est juste inconcevable », déplore un automobiliste furieux, bloqué dans les embouteillages de l'autoroute de Marrakech-Casablanca. Pour d’autres, « le gouvernement doit démissionner. Ce qui se passe actuellement sur les routes est pire que le coronavirus », selon Aziz un internaute quittant Tétouan où il s’est rendu après mi-juillet, date du nouvel allègement des mesures de confinement adoptée en mars, avec des dispositions pour encourager le tourisme intérieur.
Ainsi, la saison touristique se noie, encore une fois, dans la difficulté.
Par ailleurs, le nombre des accidents est reparti à la hausse après plusieurs semaines d’accalmie imposée par le Covid-19 « le confinement a eu un impact énorme sur le trafic routier, manifesté par une baisse énorme du risque d’accidents et de mortalité », selon M. Benacer Boulaajoul, directeur de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA).