Les difficultés rencontrées par le Groupe, la crise majeure à laquelle est confrontée l’industrie automobile et les urgences liées à la transition écologique, sont autant d’impératifs qui conduisent l’entreprise à accélérer sa transformation, indique Renault, dans un communiqué.
«Dans un contexte fait d’incertitudes et de complexité, ce projet est vital pour garantir une performance solide et durable», a déclaré la directrice générale Clotilde Delbos, citée dans le même communiqué, ajoutant que le projet doit permettre à terme d’envisager l’avenir avec confiance.
Dans le cadre de ce projet, Renault prévoit la «suspension des projets d’augmentation de capacités» prévus au Maroc (Somaca et Renault Tanger) et en Roumanie. Néanmoins, le géant automobile va étudier «l'adaptation des capacités de production en Russie et la rationalisation de la fabrication de boîtes de vitesse dans le monde».
La réduction de l'outil industriel représente environ un tiers des économies prévues. Le reste proviendra de la rationnalisation des activités d'ingénierie, avec notamment une réorganisation du technocentre de Guyancourt (Yvelines) et des coupes dans les frais généraux et marketing.
Des milliers de postes risquent la suppression
Ce projet d’ajustement des effectifs, qui s’appuierait sur des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires, «s’étalerait sur 3 ans et concernerait en France près de 4.600 postes auxquels s’ajouterait la réduction de plus de 10.000 autres postes dans le reste du monde», précise-t-on de même source.
Le plan prévoit près de 4.600 postes supprimés en France, sur 48.000, et plus de 10.000 dans le reste du monde. Il s'appuie «sur des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires», a ajouté Renault. Néanmoins les départs à la retraite ne seront pas remplacés, mais aucun licenciement sec n'est annoncé. Ainsi, au total, le constructeur aux cinq marques (avec Alpine, Dacia, Lada et Samsung Motors) compte supprimer environ 8% de ses effectifs dans le monde. En France, le plan devrait affecter quatre sites et prévoit une concertation pour étudier à partir des usines de Douai et de Maubeuge la création d’un pôle d’excellence optimisé des véhicules électriques et utilitaires légers dans le nord du pays.
Le groupe envisage également l’ouverture d’une réflexion sur la reconversion de l’usine de Dieppe, à la fin de la production de l’Alpine A110 et la création à Flins, d’un écosystème d’économie circulaire sur le site, incluant le transfert des activités de Choisy-le-Roi, outre une revue stratégique dans le cas de la Fonderie de Bretagne. Les capacités mondiales de production devraient diminuer, passant de 4 millions de véhicules actuellement à quelque 3,3 millions, ajoute le communiqué. Et d’ajouter que le coût estimé de la mise en œuvre de ce plan est de l’ordre de 1,2 milliard d’euros.
Rappelons que le Président français Emmanuel Macron avait annoncé, mardi, un plan de soutien «massif» de plus de 8 milliards d’euros, de la filière automobile, durement touchée par la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, afin de «faire de la France la première nation productrice de véhicules propres en Europe en portant à plus d'un million par an sous cinq ans la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides». Dans le cas de Renault, le gouvernement français viendrait en aide à travers la garantie d'un prêt de 5 milliards d'euros pour atténuer l'impact économique de Covid-19 sur ce fleuron de l’économie française.
(Avec agences)
«Dans un contexte fait d’incertitudes et de complexité, ce projet est vital pour garantir une performance solide et durable», a déclaré la directrice générale Clotilde Delbos, citée dans le même communiqué, ajoutant que le projet doit permettre à terme d’envisager l’avenir avec confiance.
Dans le cadre de ce projet, Renault prévoit la «suspension des projets d’augmentation de capacités» prévus au Maroc (Somaca et Renault Tanger) et en Roumanie. Néanmoins, le géant automobile va étudier «l'adaptation des capacités de production en Russie et la rationalisation de la fabrication de boîtes de vitesse dans le monde».
La réduction de l'outil industriel représente environ un tiers des économies prévues. Le reste proviendra de la rationnalisation des activités d'ingénierie, avec notamment une réorganisation du technocentre de Guyancourt (Yvelines) et des coupes dans les frais généraux et marketing.
Des milliers de postes risquent la suppression
Ce projet d’ajustement des effectifs, qui s’appuierait sur des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires, «s’étalerait sur 3 ans et concernerait en France près de 4.600 postes auxquels s’ajouterait la réduction de plus de 10.000 autres postes dans le reste du monde», précise-t-on de même source.
Le plan prévoit près de 4.600 postes supprimés en France, sur 48.000, et plus de 10.000 dans le reste du monde. Il s'appuie «sur des mesures de reconversion, de mobilité interne et des départs volontaires», a ajouté Renault. Néanmoins les départs à la retraite ne seront pas remplacés, mais aucun licenciement sec n'est annoncé. Ainsi, au total, le constructeur aux cinq marques (avec Alpine, Dacia, Lada et Samsung Motors) compte supprimer environ 8% de ses effectifs dans le monde. En France, le plan devrait affecter quatre sites et prévoit une concertation pour étudier à partir des usines de Douai et de Maubeuge la création d’un pôle d’excellence optimisé des véhicules électriques et utilitaires légers dans le nord du pays.
Le groupe envisage également l’ouverture d’une réflexion sur la reconversion de l’usine de Dieppe, à la fin de la production de l’Alpine A110 et la création à Flins, d’un écosystème d’économie circulaire sur le site, incluant le transfert des activités de Choisy-le-Roi, outre une revue stratégique dans le cas de la Fonderie de Bretagne. Les capacités mondiales de production devraient diminuer, passant de 4 millions de véhicules actuellement à quelque 3,3 millions, ajoute le communiqué. Et d’ajouter que le coût estimé de la mise en œuvre de ce plan est de l’ordre de 1,2 milliard d’euros.
Rappelons que le Président français Emmanuel Macron avait annoncé, mardi, un plan de soutien «massif» de plus de 8 milliards d’euros, de la filière automobile, durement touchée par la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, afin de «faire de la France la première nation productrice de véhicules propres en Europe en portant à plus d'un million par an sous cinq ans la production de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hybrides». Dans le cas de Renault, le gouvernement français viendrait en aide à travers la garantie d'un prêt de 5 milliards d'euros pour atténuer l'impact économique de Covid-19 sur ce fleuron de l’économie française.
(Avec agences)