Nizar Baraka, ministre de l'Équipement et de l'Eau, a lancé un avertissement urgent lors de la conférence de presse à l’issue du conseil de gouvernement, soulignant la sécheresse exceptionnelle au Maroc. Le Royaume connaît actuellement cinq années consécutives de sécheresse sans précédent, avec des précipitations moyennes au cours des trois premiers mois en baisse de 67% par rapport à une année normale.
Les températures élevées, dépassant la moyenne annuelle de 1,30 degré, ont aggravé la situation en influant sur l'évaporation et le niveau des barrages. Au cours des trois derniers mois, les ressources des barrages ont atteint seulement 519 millions de mètres cubes, soit une baisse d'un tiers par rapport à l'année précédente.
Baraka a souligné la situation difficile voire désastreuse des barrages, notant des baisses significatives dans des barrages clés. Le barrage El Massira, par exemple, est en dessous de 1% de sa capacité totale, menaçant les régions de Settat, Berrechid, ainsi que d'autres régions comme Al Hoceima et Tanger Tetouan Al Massira.
En plus de la situation climatique, le ministre a souligné des problèmes liés à l'utilisation inefficace de l'eau, au gaspillage dans les canaux et à des pratiques peu rationnelles malgré les campagnes de sensibilisation.
Des mesures seront prises pour rationaliser la demande, et en cas de nécessité, des interruptions d'approvisionnement en eau potable pourraient être envisagées au niveau local. La priorité est accordée à l'eau potable, suivie de l'irrigation, avec un équilibre délicat entre les deux. Baraka a insisté sur la nécessité de sauvegarder l'approvisionnement en eau potable pour la population tout en travaillant sur la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs.
Les températures élevées, dépassant la moyenne annuelle de 1,30 degré, ont aggravé la situation en influant sur l'évaporation et le niveau des barrages. Au cours des trois derniers mois, les ressources des barrages ont atteint seulement 519 millions de mètres cubes, soit une baisse d'un tiers par rapport à l'année précédente.
Baraka a souligné la situation difficile voire désastreuse des barrages, notant des baisses significatives dans des barrages clés. Le barrage El Massira, par exemple, est en dessous de 1% de sa capacité totale, menaçant les régions de Settat, Berrechid, ainsi que d'autres régions comme Al Hoceima et Tanger Tetouan Al Massira.
En plus de la situation climatique, le ministre a souligné des problèmes liés à l'utilisation inefficace de l'eau, au gaspillage dans les canaux et à des pratiques peu rationnelles malgré les campagnes de sensibilisation.
Des mesures seront prises pour rationaliser la demande, et en cas de nécessité, des interruptions d'approvisionnement en eau potable pourraient être envisagées au niveau local. La priorité est accordée à l'eau potable, suivie de l'irrigation, avec un équilibre délicat entre les deux. Baraka a insisté sur la nécessité de sauvegarder l'approvisionnement en eau potable pour la population tout en travaillant sur la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs.