Incroyable jusqu’où peut aller l’absurdité humaine ! Incroyable mais vrai ! La fausse-vraie fédération de rugby élue dans des conditions obscures avec la bénédiction du ministère de la Jeunesse et des Sports dirigé alors par Hassan Abayba vient de recevoir un camouflet sur la tronche, formulé par un « niet » catégorique de Rugby Afrique et la World Rugby.
De lourdes sanctions
La World Rugby, via la commission d’appel de Rugby Afrique, a condamné la Fédération Royale Marocaine de Rugby à de lourdes sanctions : interdiction de participer à toute compétition officielle jusqu’à la régularisation de la situation, condamnation à 5 ans de suspension de l’ancien président Tahar Boujouala et dissolution du nouveau bureau fédéral.
Les Boujouala pensaient-ils réellement qu’ils étaient injustement condamnés ? Le pensaient-ils sérieusement ? Pensaient-ils que les instances internationales prenaient des décisions à la légère ? Et que la poussée de Tahar Boujouala hors circuit de Rugby national, continental et international pour une période de 5 ans, n’était-elle pas une décision murement réfléchie ? Et la non-reconnaissance du bureau emmené par son frère, était un verdict sans profonde réflexion ? Il faut vraiment pousser l’absurdité humaine jusqu’à la dernière énergie pour croire qu’il y aura une acceptation de l’appel. Tahar Boujouala avait fossoyé le rugby national. Pendant plus de deux mandats, il avait « menotté » l’ovale au point de l’ankyloser sans scrupules.
Le rugby national grand perdant
Les diverses tentatives faites par Rugby Afrique et Rugby Monde pour remettre l’ovale marocaine sur selle avait essuyé des échecs auprès du président pénalisé. L’émissaire de Rugby Afrique et World Rugby, Steph Nel n’avait pas bénéficié de la rencontre de Tahar Boujouala. Ce dernier a laissé l’envoyé spécial de Rugby Afrique poiroter, longtemps, devant le siège de la FRMR, fermé, tout en éteignant son portable. Un dédain que l’Oujdi payera cher. Car n’ayant plus d’interlocuteur, les deux Instances internationales nullement découragées enverront un ultimatum. Nul ne sait qui a pu souffler aux oreilles de Boujouala, cette expression de « souveraineté » du Maroc. Ce souffleur lui a dit cependant que le Maroc est un membre de la famille sportive internationale et que, ipso facto, il a, envers cette famille, des droits et obligations.
L’Histoire sportive marocaine retiendra que Tahar Boujouala qui était pourtant un ex-joueur de rugby n’a rien fait pour sauver l’ovale de son pays. Pis encore ! Il l’a, carrément, détruit.
Cette crise institutionnelle sera-t-elle celle de trop pour le rugby national qui peine à retrouver son lustre d’antan ?
De lourdes sanctions
La World Rugby, via la commission d’appel de Rugby Afrique, a condamné la Fédération Royale Marocaine de Rugby à de lourdes sanctions : interdiction de participer à toute compétition officielle jusqu’à la régularisation de la situation, condamnation à 5 ans de suspension de l’ancien président Tahar Boujouala et dissolution du nouveau bureau fédéral.
Les Boujouala pensaient-ils réellement qu’ils étaient injustement condamnés ? Le pensaient-ils sérieusement ? Pensaient-ils que les instances internationales prenaient des décisions à la légère ? Et que la poussée de Tahar Boujouala hors circuit de Rugby national, continental et international pour une période de 5 ans, n’était-elle pas une décision murement réfléchie ? Et la non-reconnaissance du bureau emmené par son frère, était un verdict sans profonde réflexion ? Il faut vraiment pousser l’absurdité humaine jusqu’à la dernière énergie pour croire qu’il y aura une acceptation de l’appel. Tahar Boujouala avait fossoyé le rugby national. Pendant plus de deux mandats, il avait « menotté » l’ovale au point de l’ankyloser sans scrupules.
Le rugby national grand perdant
Les diverses tentatives faites par Rugby Afrique et Rugby Monde pour remettre l’ovale marocaine sur selle avait essuyé des échecs auprès du président pénalisé. L’émissaire de Rugby Afrique et World Rugby, Steph Nel n’avait pas bénéficié de la rencontre de Tahar Boujouala. Ce dernier a laissé l’envoyé spécial de Rugby Afrique poiroter, longtemps, devant le siège de la FRMR, fermé, tout en éteignant son portable. Un dédain que l’Oujdi payera cher. Car n’ayant plus d’interlocuteur, les deux Instances internationales nullement découragées enverront un ultimatum. Nul ne sait qui a pu souffler aux oreilles de Boujouala, cette expression de « souveraineté » du Maroc. Ce souffleur lui a dit cependant que le Maroc est un membre de la famille sportive internationale et que, ipso facto, il a, envers cette famille, des droits et obligations.
L’Histoire sportive marocaine retiendra que Tahar Boujouala qui était pourtant un ex-joueur de rugby n’a rien fait pour sauver l’ovale de son pays. Pis encore ! Il l’a, carrément, détruit.
Cette crise institutionnelle sera-t-elle celle de trop pour le rugby national qui peine à retrouver son lustre d’antan ?
Réactions : La sanction vue par les deux camps
Depuis que le rejet de l’appel a été notifié à l’ex-président et au bureau qui a été élu lors de la fameuse assemblée du 7 mars 2020 déclarée caduque par le Rugby Afrique (RA) et World Rugby (RW), les deux belligérants commentent pour leur part et à leur manière ce rejet de l’appel de la FRMR.
Ainsi le clan de Tahar Boujouala ou de son frère crie à l’injustice. L’autre clan où figurent ceux qui ont toujours dénoncé la transgression des règlements avec de connivence avec le ministère ou du moins de certains de ses cadres dont un en particulier s’est même permis de se substituer au ministre pour adresser un courrier à Nacer Bougja et consorts leur annonçant que leur assemblée générale ordinaire n’a pas lieu d’être. Sans argumenter !
Dans le camp de Boujouala, nous avons tenté de joindre ceux qui ont vu que dans ce rejet d’appel une injustice flagrante. Certains ont répondu, d’autres ont refusé avec diplomatie et des troisièmes n’ont pas daigné répondre lassant leurs phones sonnés sans suite.
Certains appartenant au camp de Boujouala et que le Rapport nomme comme « transfuges » puisqu’ils ont retourné leur veste et se sont trouvés, miraculeusement, sur la liste de Boujouala.
Des personnes qui ont le courage de répondre à nos questions fut Tahar Boujouala, ex-président de la FRMR, frappé d’une sanction de 5 ans. Ecoutons ses arguments.
Tahar Boujouala :
« Je trouve que cette sanction est une véritable aberration. Nous sommes un pays souverain. Nul n’a le droit de nous imposer quoi que ce soit. Les individus n’ont aucune valeur devant le pays. Que je sois sanctionné pour 5 ans ou plus ça n’a pas d’importance. Mais le pays reste intouchable. Nous aurions lavé notre linge sale en famille. Le rapport que nous avons de RA et WR a été rédigé au Maroc. Croyez-moi. Nous savons qui est derrière ».
Bouzoulif, président de la Ligue du Sud :
« Je ne comprends rien à cette sanction. Nous sommes une fédération nouvelle. Nous sommes venus pour redonner vie au rugby. Nous avons tenu notre AGO dans les règles de l’art avec le consentement du ministère, du CNOM, des autorités locales. Il y a des choses que je ne comprends pas chez RA et WR. Le Rugby ne peut reprendre vie que par ses hommes. J’invite toutes les bonnes volontés à conjuguer les efforts pour redorer un blason très terni ». Dans le camp de Boujouala, certains ont poliment refusé de nous parler comme Mohamed El Guerrouj, d’autres ont laissé leur tél sonner sans répondre comme Rachid Moakad et enfin des troisièmes qui ont été frappés par un deuil comme Youssef Sraïdi qui vient de perdre son épouse. Nos condoléances les plus attristées au sympathique Youssef.
Dans le camp adverse Haj Koutbi,
Dans le camp adverse Haj Koutbi, président des Vétérans et ex-président de la FRMR : « La sanction était attendu. On ne traite pas les instances internationales avec dédain. C’est gravissime ».
Chafik Cherkaoui, ex-joueur international : « La gestion de Boujouala était anarchique. Son comportement vis-à-vis de l’envoyé spécial de RA et WR relève d’un comportement irresponsable ».
El Mir Kana, ex-joueur international : « Il ne pouvait en être autrement. Aberrant ! Fermer les locaux de la FRMR, éteindre son tél, empêcher les membres de déposer leurs candidatures relèvent du surréel ».
Saïd Zniber : « De grâce que l’on ne nous parle pas de souveraineté de notre pays. Ça n’a rien à voir. On fait partie d’une instance continentale et internationale, on se doit de se plier aux règlements ; sous peine d’être sanctionné. Et c’est ce qui est arrivé ».
Abdelhak Abdelhakmi, vétéran : « Nous avons beau attiré l’attention de Haj Tahar. Mais il n’en fait qu’à sa tête. Mais ses arguments ne tiennent pas debout. D’où la colère et la sanction à son égard et à l’égard du bureau qui reste justifié ».
Mohamed Berrichi : « Haj Tahar avait cette récalcitrance destructrice. Tu as beau lui expliquer la logique des choses, il ne fait qu’à sa logique. Si parfois nous la comprenons, RA et WR, eux, ne se limitent qu’aux règlements. Et rien d’autres ».
Ainsi le clan de Tahar Boujouala ou de son frère crie à l’injustice. L’autre clan où figurent ceux qui ont toujours dénoncé la transgression des règlements avec de connivence avec le ministère ou du moins de certains de ses cadres dont un en particulier s’est même permis de se substituer au ministre pour adresser un courrier à Nacer Bougja et consorts leur annonçant que leur assemblée générale ordinaire n’a pas lieu d’être. Sans argumenter !
Dans le camp de Boujouala, nous avons tenté de joindre ceux qui ont vu que dans ce rejet d’appel une injustice flagrante. Certains ont répondu, d’autres ont refusé avec diplomatie et des troisièmes n’ont pas daigné répondre lassant leurs phones sonnés sans suite.
Certains appartenant au camp de Boujouala et que le Rapport nomme comme « transfuges » puisqu’ils ont retourné leur veste et se sont trouvés, miraculeusement, sur la liste de Boujouala.
Des personnes qui ont le courage de répondre à nos questions fut Tahar Boujouala, ex-président de la FRMR, frappé d’une sanction de 5 ans. Ecoutons ses arguments.
Tahar Boujouala :
« Je trouve que cette sanction est une véritable aberration. Nous sommes un pays souverain. Nul n’a le droit de nous imposer quoi que ce soit. Les individus n’ont aucune valeur devant le pays. Que je sois sanctionné pour 5 ans ou plus ça n’a pas d’importance. Mais le pays reste intouchable. Nous aurions lavé notre linge sale en famille. Le rapport que nous avons de RA et WR a été rédigé au Maroc. Croyez-moi. Nous savons qui est derrière ».
Bouzoulif, président de la Ligue du Sud :
« Je ne comprends rien à cette sanction. Nous sommes une fédération nouvelle. Nous sommes venus pour redonner vie au rugby. Nous avons tenu notre AGO dans les règles de l’art avec le consentement du ministère, du CNOM, des autorités locales. Il y a des choses que je ne comprends pas chez RA et WR. Le Rugby ne peut reprendre vie que par ses hommes. J’invite toutes les bonnes volontés à conjuguer les efforts pour redorer un blason très terni ». Dans le camp de Boujouala, certains ont poliment refusé de nous parler comme Mohamed El Guerrouj, d’autres ont laissé leur tél sonner sans répondre comme Rachid Moakad et enfin des troisièmes qui ont été frappés par un deuil comme Youssef Sraïdi qui vient de perdre son épouse. Nos condoléances les plus attristées au sympathique Youssef.
Dans le camp adverse Haj Koutbi,
Dans le camp adverse Haj Koutbi, président des Vétérans et ex-président de la FRMR : « La sanction était attendu. On ne traite pas les instances internationales avec dédain. C’est gravissime ».
Chafik Cherkaoui, ex-joueur international : « La gestion de Boujouala était anarchique. Son comportement vis-à-vis de l’envoyé spécial de RA et WR relève d’un comportement irresponsable ».
El Mir Kana, ex-joueur international : « Il ne pouvait en être autrement. Aberrant ! Fermer les locaux de la FRMR, éteindre son tél, empêcher les membres de déposer leurs candidatures relèvent du surréel ».
Saïd Zniber : « De grâce que l’on ne nous parle pas de souveraineté de notre pays. Ça n’a rien à voir. On fait partie d’une instance continentale et internationale, on se doit de se plier aux règlements ; sous peine d’être sanctionné. Et c’est ce qui est arrivé ».
Abdelhak Abdelhakmi, vétéran : « Nous avons beau attiré l’attention de Haj Tahar. Mais il n’en fait qu’à sa tête. Mais ses arguments ne tiennent pas debout. D’où la colère et la sanction à son égard et à l’égard du bureau qui reste justifié ».
Mohamed Berrichi : « Haj Tahar avait cette récalcitrance destructrice. Tu as beau lui expliquer la logique des choses, il ne fait qu’à sa logique. Si parfois nous la comprenons, RA et WR, eux, ne se limitent qu’aux règlements. Et rien d’autres ».
Propos recueillis par
Mohamed MELLOUK