L'industrie aéronautique marocaine, déjà florissante, est en pleine croissance. L'an dernier, elle a réalisé des exportations de l'ordre de 21,8 milliards de dirhams, soit environ 2,17 milliards de dollars. Actuellement, la production locale atteint 40%, un chiffre impressionnant qui témoigne de la compétence et de l'expertise des entreprises marocaines dans ce domaine. « Airbus, géant mondial de l'aviation, a déjà installé des sites industriels au Maroc pour la fabrication de composants essentiels de ses avions, et d'autres sociétés telles que Figeac Aero ont également investi dans le pays », s’est réjoui le responsable.
Le Maroc, qui occupe actuellement la 20ème place mondiale dans le secteur de l'aéronautique, est déterminé à aller plus loin. Le ministre Mezzour a souligné que le Royaume est capable de produire n'importe quelle pièce d'avion et l'ouverture de nouvelles unités de production, telles que celle de Figeac Aero, confirme cette ambition. Raison pour laquelle « le Royaume serait capable de concevoir et de fabriquer un avion 100% Made in Morocco d’ici 2030», a affirmé Mezzour.
D’ailleurs, Airbus fabrique au Maroc des composants importants pour tous ses avions, tels que des feuilles métalliques, des parties de la cabine et la coque métallique du moteur, ainsi que des opérations d'assemblage et de test d'équipements, et des lignes dédiées au montage de composants d'avions, à travers trois sites industriels dans le Royaume.
Récemment, la société Figeac Aero a annoncé l'ouverture d'une unité de production dans la ville de Casablanca dédiée à la fabrication d'une pièce clé pour la nacelle du moteur de l'avion "LEAP-1A" du modèle A320neo d'Airbus, avec un investissement d'environ 13 millions d'euros, s’est félicité le ministre.
Mezzour a souligné que seulement cinq pays dans le monde peuvent fabriquer cette pièce cruciale mais surtout sensible dans le moteur de l'avion, ajoutant : "L'industrie aéronautique est très complexe et nécessite des compétences mondiales, ceux qui les maîtrisent peuvent fabriquer n'importe quelle pièce".
Quid de l’automobile ?
En plus de l’aéronautique, le Maroc espère attirer des investissements massifs d'environ 50 milliards de dollars dans l'industrie automobile électrique, ce qui augmenterait les exportations du secteur de plus de la moitié, a affirmé le ministre de l'Industrie et du Commerce, notant que la capacité de production du Maroc est actuellement de 700.000 véhicules par an et atteindra un million l'année prochaine. "Le Maroc abrite ainsi plus de 260 entreprises qui embauchent entre 220.000 et 230.000 personnes", a-t-il poursuivi.
L’année dernière, le secteur a enregistré un chiffre record en termes d’exportations, atteignant 14 milliards de dollars, soit une hausse de 27% par rapport à l'année précédente, selon les chiffres de l’Office des Changes.
Pour rappel, le Maroc participe à la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra jusqu’au jeudi 29 février 2024, à Abou Dhabi. Plusieurs accords devront voir le jour lors de cette rencontre internationale qui réunit des délégations de 175 pays.
Créée en 1995, l’OMC supervise les règles du commerce international. Sa conférence ministérielle semestrielle est son principal forum décisionnel, réunissant les ministres et les hauts fonctionnaires de tous les États membres pour examiner et mettre à jour les réglementations qui façonnent le paysage commercial mondial.
Le Maroc, qui occupe actuellement la 20ème place mondiale dans le secteur de l'aéronautique, est déterminé à aller plus loin. Le ministre Mezzour a souligné que le Royaume est capable de produire n'importe quelle pièce d'avion et l'ouverture de nouvelles unités de production, telles que celle de Figeac Aero, confirme cette ambition. Raison pour laquelle « le Royaume serait capable de concevoir et de fabriquer un avion 100% Made in Morocco d’ici 2030», a affirmé Mezzour.
D’ailleurs, Airbus fabrique au Maroc des composants importants pour tous ses avions, tels que des feuilles métalliques, des parties de la cabine et la coque métallique du moteur, ainsi que des opérations d'assemblage et de test d'équipements, et des lignes dédiées au montage de composants d'avions, à travers trois sites industriels dans le Royaume.
Récemment, la société Figeac Aero a annoncé l'ouverture d'une unité de production dans la ville de Casablanca dédiée à la fabrication d'une pièce clé pour la nacelle du moteur de l'avion "LEAP-1A" du modèle A320neo d'Airbus, avec un investissement d'environ 13 millions d'euros, s’est félicité le ministre.
Mezzour a souligné que seulement cinq pays dans le monde peuvent fabriquer cette pièce cruciale mais surtout sensible dans le moteur de l'avion, ajoutant : "L'industrie aéronautique est très complexe et nécessite des compétences mondiales, ceux qui les maîtrisent peuvent fabriquer n'importe quelle pièce".
Quid de l’automobile ?
En plus de l’aéronautique, le Maroc espère attirer des investissements massifs d'environ 50 milliards de dollars dans l'industrie automobile électrique, ce qui augmenterait les exportations du secteur de plus de la moitié, a affirmé le ministre de l'Industrie et du Commerce, notant que la capacité de production du Maroc est actuellement de 700.000 véhicules par an et atteindra un million l'année prochaine. "Le Maroc abrite ainsi plus de 260 entreprises qui embauchent entre 220.000 et 230.000 personnes", a-t-il poursuivi.
L’année dernière, le secteur a enregistré un chiffre record en termes d’exportations, atteignant 14 milliards de dollars, soit une hausse de 27% par rapport à l'année précédente, selon les chiffres de l’Office des Changes.
Pour rappel, le Maroc participe à la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra jusqu’au jeudi 29 février 2024, à Abou Dhabi. Plusieurs accords devront voir le jour lors de cette rencontre internationale qui réunit des délégations de 175 pays.
Créée en 1995, l’OMC supervise les règles du commerce international. Sa conférence ministérielle semestrielle est son principal forum décisionnel, réunissant les ministres et les hauts fonctionnaires de tous les États membres pour examiner et mettre à jour les réglementations qui façonnent le paysage commercial mondial.