Ce lundi, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a rencontré un parterre de patrons d’entreprises et d’industriels marocains, sous l’initiative de la CGEM. L’occasion de présenter un bilan des conséquences de la pandémie sur l’industrie, les défis et les enjeux auxquels le secteur de l’industrie est confronté, en évoquant la phase de relance et la souveraineté industrielle nationale.
Selon le président de la CGEM, Chakib Alj, malgré les avancées réalisées ces dernières années, les industries et commerces font face à différents défis, et ce bien avant le covid-19 qui n’a fait qu’accentuer certaines problématiques, liées à la matières premières, et à des facteurs de production, énergie, logistique… Toutefois, malgré ces difficultés qui subsistent, les entrepreneurs marocains ont fait preuve de flexibilité et d’innovation.
“La crise a également engendré une double transformation au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la digitalisation, résultant d’une redistribution des cartes de la production à l’échelle mondiale. Elle nous a ouvert les yeux sur la grande dépendance de notre pays aux importations. Il est donc impératif de renforcer la souveraineté industrielle de notre pays et d’encourager le Made in Morocco”, a-t-il déclaré dans son allocution d’introduction.
Au niveau de la relance industrielle, les chiffres parlent d’un rebond de plus de 19,9% au deuxième trimestre de 2021. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a enregistré une production de 7,3 points pour s’établir à 74,6% en 2021 contre 67,2% en 2020, sachant que ce taux n’a baissé que de 2 points en 2019, malgré la crise, a-t-il détaillé.
Dans le cadre de sa contribution à l’opérationnalisation du volet économique du Nouveau Modèle de Développement (NMD), le patron de la CGEM a rappelé que la Confédération a émis à travers son livre blanc, publié en octobre dernier, de fortes recommandations pour le développement industriel avec pour objectif la diversification industrielle pour introduire de nouvelles activités et le renforcement des exportations marocaines, entre autres.
Pour atteindre ces objectifs, Chakib Alj propose de nombreuses mesures. “D’abord, lier les programmes de financement et de subvention de l'État à un niveau d’intégration locale. Ensuite, changer les codes de commandes publiques de manière à stimuler la demande et à promouvoir le Made in Morocco, à travers la création d’une synergie entre des entreprises marocaines et étrangères dans un esprit de co- développement & co-investissement”, a-t-il déclaré.
Penser local
Dans son intervention, le ministre n’a pas manqué d’exprimer sa joie de retourner chez lui, dans les locaux de la Confédération, où il était entre 2012 et 2015 vice-président de la Commission économie verte.
Devant le patronat et les différents directeurs de commissions et de fédérations, Ryad Mezzour a tenu à rappeler l’objectif principal de l’actuel gouvernement, celui de la création d’un million d’emplois durant ce quinquennat. “Un objectif à portée de main grâce à vous et avec vous”, a-t-il souligné.
Le ministre a également mis l’accent sur la nécessité de renforcer la production locale compétitive. Le projet de substitution des importations qui a été mis en place était axé sur la compétitivité, rappelle-t-il.
En termes de résultats, selon les chiffres mis à jour, à fin septembre 2021, 683 projets ont été retenus pour un potentiel de substitution de 42,4 milliards de dhs (MMDH) et 53,4MMDH de potentiel de l’export. Ce qui montre l’appétence de la CGEM et de ses membres, s’est-il félicité.
“En un an à peine, on a largement dépassé les objectifs de 70%. Ce ne sont pas que des projets, 70% des investisseurs ont acquis ou sécurisé le foncier et ont commencé à construire. Ce sont donc des projets qui se matérialisent avec un potentiel de création de milliers d’emplois”, détaille-t-il. Et de rappeler que les premiers contrats sur les premières zones sont en train d'être finalisés. « On en est aux dernières brèches pour aboutir au premier projet avec une convention cadre », rassure-t-il.
Concrètement, le ministère de l’Industrie et le département chargé de l’Energie, l’opérateur réseaux, le premier fournisseur, sont d’accord. Selon le ministre, le Made in Morocco implique un accompagnement de bout en bout, qui ne concerne pas uniquement l’export mais aussi la capacité des Marocains à appréhender cette marque et ensuite essayer de déployer les capacités exportatrices.
Dans le cadre des échanges autour des aspects techniques et réglementaires pour promouvoir le "Made in Morocco", le ministre s'est félicité qu’ « un plan est prêt à être déployé sur 1.200 couples produit-marché, où il va y avoir un appel à projets, qui ont été identifiés avec l’ensemble des Fédérations de la CGEM ».
« A partir de 2023, les mécanismes d’ajustement carbone vont pénaliser nos exportations. Les mécanismes ne sont pas encore définis. Certains disent qu’il s’agit de 2 ou 3 produits essentiels, tandis que d’autres parlent de l’acier, du ciment… d’autres du contenu de ces produits dans les produits finaux qui a six options qui sont sur la table », a-t-il affirmé.
Selon le président de la CGEM, Chakib Alj, malgré les avancées réalisées ces dernières années, les industries et commerces font face à différents défis, et ce bien avant le covid-19 qui n’a fait qu’accentuer certaines problématiques, liées à la matières premières, et à des facteurs de production, énergie, logistique… Toutefois, malgré ces difficultés qui subsistent, les entrepreneurs marocains ont fait preuve de flexibilité et d’innovation.
“La crise a également engendré une double transformation au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la digitalisation, résultant d’une redistribution des cartes de la production à l’échelle mondiale. Elle nous a ouvert les yeux sur la grande dépendance de notre pays aux importations. Il est donc impératif de renforcer la souveraineté industrielle de notre pays et d’encourager le Made in Morocco”, a-t-il déclaré dans son allocution d’introduction.
Au niveau de la relance industrielle, les chiffres parlent d’un rebond de plus de 19,9% au deuxième trimestre de 2021. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a enregistré une production de 7,3 points pour s’établir à 74,6% en 2021 contre 67,2% en 2020, sachant que ce taux n’a baissé que de 2 points en 2019, malgré la crise, a-t-il détaillé.
Dans le cadre de sa contribution à l’opérationnalisation du volet économique du Nouveau Modèle de Développement (NMD), le patron de la CGEM a rappelé que la Confédération a émis à travers son livre blanc, publié en octobre dernier, de fortes recommandations pour le développement industriel avec pour objectif la diversification industrielle pour introduire de nouvelles activités et le renforcement des exportations marocaines, entre autres.
Pour atteindre ces objectifs, Chakib Alj propose de nombreuses mesures. “D’abord, lier les programmes de financement et de subvention de l'État à un niveau d’intégration locale. Ensuite, changer les codes de commandes publiques de manière à stimuler la demande et à promouvoir le Made in Morocco, à travers la création d’une synergie entre des entreprises marocaines et étrangères dans un esprit de co- développement & co-investissement”, a-t-il déclaré.
Penser local
Dans son intervention, le ministre n’a pas manqué d’exprimer sa joie de retourner chez lui, dans les locaux de la Confédération, où il était entre 2012 et 2015 vice-président de la Commission économie verte.
Devant le patronat et les différents directeurs de commissions et de fédérations, Ryad Mezzour a tenu à rappeler l’objectif principal de l’actuel gouvernement, celui de la création d’un million d’emplois durant ce quinquennat. “Un objectif à portée de main grâce à vous et avec vous”, a-t-il souligné.
Le ministre a également mis l’accent sur la nécessité de renforcer la production locale compétitive. Le projet de substitution des importations qui a été mis en place était axé sur la compétitivité, rappelle-t-il.
En termes de résultats, selon les chiffres mis à jour, à fin septembre 2021, 683 projets ont été retenus pour un potentiel de substitution de 42,4 milliards de dhs (MMDH) et 53,4MMDH de potentiel de l’export. Ce qui montre l’appétence de la CGEM et de ses membres, s’est-il félicité.
“En un an à peine, on a largement dépassé les objectifs de 70%. Ce ne sont pas que des projets, 70% des investisseurs ont acquis ou sécurisé le foncier et ont commencé à construire. Ce sont donc des projets qui se matérialisent avec un potentiel de création de milliers d’emplois”, détaille-t-il. Et de rappeler que les premiers contrats sur les premières zones sont en train d'être finalisés. « On en est aux dernières brèches pour aboutir au premier projet avec une convention cadre », rassure-t-il.
Concrètement, le ministère de l’Industrie et le département chargé de l’Energie, l’opérateur réseaux, le premier fournisseur, sont d’accord. Selon le ministre, le Made in Morocco implique un accompagnement de bout en bout, qui ne concerne pas uniquement l’export mais aussi la capacité des Marocains à appréhender cette marque et ensuite essayer de déployer les capacités exportatrices.
Dans le cadre des échanges autour des aspects techniques et réglementaires pour promouvoir le "Made in Morocco", le ministre s'est félicité qu’ « un plan est prêt à être déployé sur 1.200 couples produit-marché, où il va y avoir un appel à projets, qui ont été identifiés avec l’ensemble des Fédérations de la CGEM ».
« A partir de 2023, les mécanismes d’ajustement carbone vont pénaliser nos exportations. Les mécanismes ne sont pas encore définis. Certains disent qu’il s’agit de 2 ou 3 produits essentiels, tandis que d’autres parlent de l’acier, du ciment… d’autres du contenu de ces produits dans les produits finaux qui a six options qui sont sur la table », a-t-il affirmé.