De Safi vers la région de H’mer, des plaines dignes des plus beaux panoramas hollywoodiens, abritent une réserve de gazelles Dorcas, le lac Zima, le mausolée Sidi Chiker (un des compagnons, paraît-il, de Oqba Bnou Nafi) et une ancestrale tradition de chevalerie et d’élevage des chiens «Sloughi». D’une superficie de près de 2000 ha, la réserve de Msabih Talaâ relève de la commune rurale de Sidi Chiker. Située à une centaine de km de la capitale des Abda, via une route secondaire qui borde le territoire de Marrakech, cette réserve naturelle a été créée en 1952 après l’implantation du périmètre sylvo-pastoral dans la région.
Aujourd’hui, la réserve de Sidi Chiker des gazelles compte plus de 600 têtes. En 1996, elle a été classée, par le plan directeur des aires protégées Site d’intérêt biologique et écologique (S.I.B.E). Il s’agit de l’une des plus anciennes réserves de la faune terrestre mise en place par le département des Eaux et Forêts. Elle est classée dans le bioclimat aride et chaud. La mise en défens prolongée a entraîné la réinstallation de l’écosystème disparu. Une végétation naturelle s’est reconstituée essentiellement d’eucalyptus, d’acacias, de pinus halepensis, rétama, monosperma, atriplex halimus et diverses graminées, précise une source responsable auprès des Eaux et Forêts.
Aujourd’hui, les Dorcas (espèces nobles et protégées des gazelles) de Sidi Chiker, restent sous le collimateur des braconniers, faisant l’objet de nombreuses convoitises. La dernière réserve des gazelles Dorcas demeure en danger, malgré des gardes forestiers de Sidi Chiker, bon-pied bon œil, qui veillent au grain contre des braconniers impitoyables et sans scrupules...
Pire, l’on retrouve souvent des pattes de gazelles sectionnées par les dents en acier de pièges, poursuit un témoin avec regret. La vigilance des gardes forestiers aboutit trop souvent par l’arrestation de braconniers en flagrant délit avec des gazelles égorgées.
«Certains de ces énergumènes vont jusqu’à nous menacer avec leurs fusils», racontent des gardes chasse. Il faut dire que les gazelles sont prisées pour leur viande. Rien ne se perd chez la gazelle. La tête et la peau sont aussi vendues à prix fort, notamment à Marrakech, ville où certains bazaristes proposent, sans être inquiétés, ces macabres ornements. Il faut dire que les braconniers rivalisent d’imagination pour réaliser leurs sinistres forfaits, se permet de déclarer l’un des habitants de Sidi Chiker. Et la période des pluies est la saison propice pour commettre leurs méfaits, devait-il mentionner.
Concluons sur une note optimiste avec la bonne nouvelle qui nous vient du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la biodiversité. Ce département a en effet dressé le bilan de ses réalisations durant les trois premières années de la mise en œuvre de la stratégie 2015- 2024. Gazelles dorcas et dama, oryx, cerfs de berbérie… ont profité de la stratégie nationale.
Aujourd’hui, la réserve de Sidi Chiker des gazelles compte plus de 600 têtes. En 1996, elle a été classée, par le plan directeur des aires protégées Site d’intérêt biologique et écologique (S.I.B.E). Il s’agit de l’une des plus anciennes réserves de la faune terrestre mise en place par le département des Eaux et Forêts. Elle est classée dans le bioclimat aride et chaud. La mise en défens prolongée a entraîné la réinstallation de l’écosystème disparu. Une végétation naturelle s’est reconstituée essentiellement d’eucalyptus, d’acacias, de pinus halepensis, rétama, monosperma, atriplex halimus et diverses graminées, précise une source responsable auprès des Eaux et Forêts.
Aujourd’hui, les Dorcas (espèces nobles et protégées des gazelles) de Sidi Chiker, restent sous le collimateur des braconniers, faisant l’objet de nombreuses convoitises. La dernière réserve des gazelles Dorcas demeure en danger, malgré des gardes forestiers de Sidi Chiker, bon-pied bon œil, qui veillent au grain contre des braconniers impitoyables et sans scrupules...
Pire, l’on retrouve souvent des pattes de gazelles sectionnées par les dents en acier de pièges, poursuit un témoin avec regret. La vigilance des gardes forestiers aboutit trop souvent par l’arrestation de braconniers en flagrant délit avec des gazelles égorgées.
«Certains de ces énergumènes vont jusqu’à nous menacer avec leurs fusils», racontent des gardes chasse. Il faut dire que les gazelles sont prisées pour leur viande. Rien ne se perd chez la gazelle. La tête et la peau sont aussi vendues à prix fort, notamment à Marrakech, ville où certains bazaristes proposent, sans être inquiétés, ces macabres ornements. Il faut dire que les braconniers rivalisent d’imagination pour réaliser leurs sinistres forfaits, se permet de déclarer l’un des habitants de Sidi Chiker. Et la période des pluies est la saison propice pour commettre leurs méfaits, devait-il mentionner.
Concluons sur une note optimiste avec la bonne nouvelle qui nous vient du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, à l’occasion de la commémoration de la Journée internationale de la biodiversité. Ce département a en effet dressé le bilan de ses réalisations durant les trois premières années de la mise en œuvre de la stratégie 2015- 2024. Gazelles dorcas et dama, oryx, cerfs de berbérie… ont profité de la stratégie nationale.
Mohamed LOKHNATI