Certains eurodéputés ne semblent pas satisfaits d’avoir impliqué le Parlement européen dans une campagne d’acharnement contre le Maroc, et veulent plus. Dans une lettre envoyée, décembre dernier, à la Commission européenne, l’eurodéputé espagnole, Ana Miranda, du groupe des Verts, connue pour son soutien au polisario, a plaidé pour la création d’une task-force sur le Sahara au sein du Service européen pour l’action extérieure. Une demande rejetée par le Chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell qui, dans une correspondance, a fait savoir qu’ « aucune modification de l’organigramme n’est prévue ».
« Les développements au Sahara sont suivis par la division du Service européen pour l’action extérieure pour les relations avec les pays du Maghreb et les services respectifs de la Commission », a expliqué Josep Borrell, soulignant que « la position de l’UE concernant la question du Sahara est bien connue et reste inchangée ».
L’Union européenne, rappelons-le, reste alignée au processus onusien et appelle à une solution politique négociée, conformément à la résolution 2654 du 27 octobre 2022. En parallèle, près de quatorze Etats-membres, dont l’Allemagne, l’Espagne, la Hongrie, les Pays-Bas, la France et l’Autriche ont affiché leur soutien au plan d’autonomie.