Inaugurant la conférence, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a annoncé que cette rencontre représente beaucoup plus une occasion pour le débat, le partage et la discussion en proximité avec les habitants de la ville de Salé. D’ailleurs, le ministre a annoncé que « les résultats de ces discussions de proximité feront partie des recommandations pour la nouvelle stratégie de l’industrie ».
Il a d’ailleurs exposé les différentes stratégies qui ont permis au Maroc d’être aujourd’hui un pays industriel attractif pour plusieurs pays. Cette attractivité repose selon le ministre, après la stabilité politique et économique, sur « la compétence exemplaire des Marocains ».
Mezzour a néanmoins signalé l’urgence d’améliorer le système éducatif marocain. « Les lauréats de nos universités, des OFPPT… ont tous beaucoup de talents, de motivation, de savoir-faire et être qu’il faut soutenir ». Mezzour a alors expliqué à travers plusieurs exemples que les compétences marocaines constituent un réel facteur de compétitivité de l’industrie marocaine.
Quelles contraintes ?
Affirmant que la ville de Salé dispose d’atouts importants, tels que la proximité avec Casablanca et Tanger, une bonne infrastructure, des personnes qualifiées… Mezzour estime que plusieurs facteurs empêchent le plein développement de la ville. Le premier est un frein interne qui résulte des préjugés, il annonce alors « qu’on remarque un manque de confiance flagrant dans notre pays, dans notre système éducatif, à nous-mêmes. Les discours haineux envers notre pays se multiplient, et c’est notre responsabilité en tant que militants de convaincre les jeunes des opportunités qu’ils ignorent ».
Mezzour a également pointé du doigt le manque d’investissement dans la ville « qui résulte principalement d’une attitude négative qui rejette les investisseurs, étrangers notamment ».Mezzour donne l’exemple de « la région de l’Oriental (qui) offre des terrains gratuitement aux investisseurs. Cela ne peut que les encourager à investir et d’améliorer l’écosystème dans la région par la suite ».
Mezzour a ainsi encouragé les Slaouis à « entreprendre, à être courageux, audacieux et de travailler sur des projets innovants qui vont permettre d’améliorer non seulement le niveau de vie des personnes concernées mais également l’écosystème économique ».
Bouknadel, une nouvelle zone industrielle
Par ailleurs, le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, s’est étalé sur la stratégie pour garantir une complémentarité entre les projets aux échelles nationale et régionale. Le président a également souligné l’importance de l’infrastructure de qualité dont dispose le Maroc et qui le rend attractif à l’échelle mondiale.
El Abdi a rappelé que le Conseil de la région avait adopté, en avril 2021, une convention de partenariat portant sur la réalisation d’une zone d’activités économiques au niveau de la préfecture de Salé pour un coût d’investissement de 200 millions de DH.
La zone d’accélération industrielle sera créée dans la commune de Bouknadel, préfecture de Salé et sera construite sur une superficie de plus de 24 hectares. « La zone va accueillir des entreprises allant du secteur de l’automobile, des équipements aéronautiques, des équipements d’énergies renouvelables, des matériaux de construction, de la métallurgie, de la mécanique, de l’électricité et l’électronique, aux industries plastiques… Ce qui va permettre aux jeunes lauréats surtout de différentes filières de s’intégrer facilement dans le marché d’emploi », a précisé El Abdi.
Une transition prometteuse
Pour Omar Sentissi, maire de Salé, cette ville vit une étape transitoire. « Salé a toujours vécu dans l’ombre de la capitale. Il est temps d’apporter plus d’investissement à cette ville, de la doter de plus de dynamisme, de donner aux Slaouis plus de chances d’emploi et de les encourager à entreprendre ». Sentissi estime que personne n’aurait misé il y a moins de deux ans que Bouknadel aurait pu devenir un futur pôle industriel aussi prometteur.
Ainsi, à travers notamment le plan d’action de la commune 2022-2027 « qui s’articule sur plusieurs composantes, notamment la concertation, le partenariat et la convergence avec l’ensemble des acteurs économiques, les collectivités territoriales, les services extérieurs et la société civile, plusieurs autres projets industriels sont mis en perspective ».
In fine, l’ensemble des responsables Istiqlaliens ont réaffirmé leur volonté et leur engouement continu pour soutenir les investissements dans la ville de Salé.
Il a d’ailleurs exposé les différentes stratégies qui ont permis au Maroc d’être aujourd’hui un pays industriel attractif pour plusieurs pays. Cette attractivité repose selon le ministre, après la stabilité politique et économique, sur « la compétence exemplaire des Marocains ».
Mezzour a néanmoins signalé l’urgence d’améliorer le système éducatif marocain. « Les lauréats de nos universités, des OFPPT… ont tous beaucoup de talents, de motivation, de savoir-faire et être qu’il faut soutenir ». Mezzour a alors expliqué à travers plusieurs exemples que les compétences marocaines constituent un réel facteur de compétitivité de l’industrie marocaine.
Quelles contraintes ?
Affirmant que la ville de Salé dispose d’atouts importants, tels que la proximité avec Casablanca et Tanger, une bonne infrastructure, des personnes qualifiées… Mezzour estime que plusieurs facteurs empêchent le plein développement de la ville. Le premier est un frein interne qui résulte des préjugés, il annonce alors « qu’on remarque un manque de confiance flagrant dans notre pays, dans notre système éducatif, à nous-mêmes. Les discours haineux envers notre pays se multiplient, et c’est notre responsabilité en tant que militants de convaincre les jeunes des opportunités qu’ils ignorent ».
Mezzour a également pointé du doigt le manque d’investissement dans la ville « qui résulte principalement d’une attitude négative qui rejette les investisseurs, étrangers notamment ».Mezzour donne l’exemple de « la région de l’Oriental (qui) offre des terrains gratuitement aux investisseurs. Cela ne peut que les encourager à investir et d’améliorer l’écosystème dans la région par la suite ».
Mezzour a ainsi encouragé les Slaouis à « entreprendre, à être courageux, audacieux et de travailler sur des projets innovants qui vont permettre d’améliorer non seulement le niveau de vie des personnes concernées mais également l’écosystème économique ».
Bouknadel, une nouvelle zone industrielle
Par ailleurs, le président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, Rachid El Abdi, s’est étalé sur la stratégie pour garantir une complémentarité entre les projets aux échelles nationale et régionale. Le président a également souligné l’importance de l’infrastructure de qualité dont dispose le Maroc et qui le rend attractif à l’échelle mondiale.
El Abdi a rappelé que le Conseil de la région avait adopté, en avril 2021, une convention de partenariat portant sur la réalisation d’une zone d’activités économiques au niveau de la préfecture de Salé pour un coût d’investissement de 200 millions de DH.
La zone d’accélération industrielle sera créée dans la commune de Bouknadel, préfecture de Salé et sera construite sur une superficie de plus de 24 hectares. « La zone va accueillir des entreprises allant du secteur de l’automobile, des équipements aéronautiques, des équipements d’énergies renouvelables, des matériaux de construction, de la métallurgie, de la mécanique, de l’électricité et l’électronique, aux industries plastiques… Ce qui va permettre aux jeunes lauréats surtout de différentes filières de s’intégrer facilement dans le marché d’emploi », a précisé El Abdi.
Une transition prometteuse
Pour Omar Sentissi, maire de Salé, cette ville vit une étape transitoire. « Salé a toujours vécu dans l’ombre de la capitale. Il est temps d’apporter plus d’investissement à cette ville, de la doter de plus de dynamisme, de donner aux Slaouis plus de chances d’emploi et de les encourager à entreprendre ». Sentissi estime que personne n’aurait misé il y a moins de deux ans que Bouknadel aurait pu devenir un futur pôle industriel aussi prometteur.
Ainsi, à travers notamment le plan d’action de la commune 2022-2027 « qui s’articule sur plusieurs composantes, notamment la concertation, le partenariat et la convergence avec l’ensemble des acteurs économiques, les collectivités territoriales, les services extérieurs et la société civile, plusieurs autres projets industriels sont mis en perspective ».
In fine, l’ensemble des responsables Istiqlaliens ont réaffirmé leur volonté et leur engouement continu pour soutenir les investissements dans la ville de Salé.
Hiba CHAKER
Salé : une nouvelle Cité de l’artisanat et des arts
Outre la zone industrielle, la ville de Salé se dotera d’un nouveau pôle touristique. Etalée sur une superficie de 13 hectares, la nouvelle Cité de l’artisanat et des arts remplacera l’actuelle Cité des potiers, jugée peu appropriée. Un concours architectural pour le projet de la Cité de l’artisanat et des arts à Oulja, à Salé, a été lancé par l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg.
Le projet coûtera 140 millions de dirhams et durera 24 mois. Il s’agit de la construction d’une nouvelle « cité » pour accueillir les activités artistiques, artisanales, commerciales et touristiques. Elle prendra la place de l’actuelle Cité des potiers, considérée par l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg comme un tissu peu approprié au site et « d’une architecture pauvre ».
Les travaux vont durer 24 mois, sur une superficie de 13,4 hectares. Cette nouvelle cité sera construite d’un seul tenant, tout en ayant une conception évolutive qui laissera la place à un développement futur maîtrisé et étalé sur une décennie.
Durant les travaux, les artisans seront délocalisés sur un site d’accueil. L’ambition est de faire de cette nouvelle Cité de l’artisanat et des arts une vitrine du savoir-faire traditionnel des artisans de Rabat-Salé pour jouer le rôle de destination touristique, ainsi qu’un espace communautaire où se mêlent culture et activités économiques. Elle comprendra également des services, des équipements, des promenades et une zone de restauration (food-court).
Le projet coûtera 140 millions de dirhams et durera 24 mois. Il s’agit de la construction d’une nouvelle « cité » pour accueillir les activités artistiques, artisanales, commerciales et touristiques. Elle prendra la place de l’actuelle Cité des potiers, considérée par l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg comme un tissu peu approprié au site et « d’une architecture pauvre ».
Les travaux vont durer 24 mois, sur une superficie de 13,4 hectares. Cette nouvelle cité sera construite d’un seul tenant, tout en ayant une conception évolutive qui laissera la place à un développement futur maîtrisé et étalé sur une décennie.
Durant les travaux, les artisans seront délocalisés sur un site d’accueil. L’ambition est de faire de cette nouvelle Cité de l’artisanat et des arts une vitrine du savoir-faire traditionnel des artisans de Rabat-Salé pour jouer le rôle de destination touristique, ainsi qu’un espace communautaire où se mêlent culture et activités économiques. Elle comprendra également des services, des équipements, des promenades et une zone de restauration (food-court).