Les infirmiers et techniciens de santé n’ont pas fini de faire parler d’eux. Ils revendiquent, en effet, pour la énième fois une meilleure prime de risque du fait qu’ils sont les premiers à faire face à tout type de risques sanitaires, surtout dans des périodes de crise telle que la Covid-19. Chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’appui, 80% des soins sont dispensés par les infirmiers.
D’ailleurs, cela fait 6 ans que le mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc (MITSM) réclame, à travers des sit-in et marches, une équité dans l’octroi de la prime de risque, qui ne dépasse pas, selon les concernés, 1400 dirhams, à la différence de celle dispensée au reste du personnel de la Santé, notamment les médecins. Cependant, face à ce qu’ils appellent « le mutisme » de la tutelle envers leurs revendications, les protestataires ne semblent pas vouloir lâcher prise en reprenant leur mouvement.
D’après un communiqué, le MITSM a fait état du renouvellement de ses formes d’action, et ce, à la demande des cadres infirmiers et techniques afin d’amener les acteurs du secteur de la Santé à répondre aux doléances exprimées, principalement celles liées à l’équité en ce qui concerne la prime de risques professionnels et l’amélioration des conditions de promotion.
Ainsi, plusieurs comités ont été formés dans le but de préparer un « programme de lutte » qui unit toutes les catégories du corps infirmier afin d’atteindre les objectifs escomptés.
En critiquant « la transformation des travailleurs du corps infirmier en une simple main-d’œuvre objet d’acharnement de la part du patronat», le mouvement pointe du doigt le retard remarqué dans l’approbation des revendications des infirmiers et techniciens de santé.
« La loi-cadre relative au système national de santé a été approuvée, et la procédure d’approbation finale des projets de loi relatifs à la réforme du système de santé est sur le point d’être achevée sans que la situation des infirmiers et techniciens de santé subisse une amélioration », soutient le mouvement, ajoutant que malgré les slogans brandis pendant la pandémie, la situation de cette catégorie, qui constitue 80 % des professionnels de la Santé, reste inchangée.
D’ailleurs, si l’approbation des revendications des infirmiers et des techniciens de santé se heurte, d’après le ministère de l’Economie et des Finances, à plusieurs difficultés, notamment la conjoncture économique actuelle, le mouvement considère lesdites revendications comme amplement légitimes au vu du rôle qu’ils jouent dans le système de santé.
D’ailleurs, cela fait 6 ans que le mouvement des infirmiers et des techniciens de santé du Maroc (MITSM) réclame, à travers des sit-in et marches, une équité dans l’octroi de la prime de risque, qui ne dépasse pas, selon les concernés, 1400 dirhams, à la différence de celle dispensée au reste du personnel de la Santé, notamment les médecins. Cependant, face à ce qu’ils appellent « le mutisme » de la tutelle envers leurs revendications, les protestataires ne semblent pas vouloir lâcher prise en reprenant leur mouvement.
D’après un communiqué, le MITSM a fait état du renouvellement de ses formes d’action, et ce, à la demande des cadres infirmiers et techniques afin d’amener les acteurs du secteur de la Santé à répondre aux doléances exprimées, principalement celles liées à l’équité en ce qui concerne la prime de risques professionnels et l’amélioration des conditions de promotion.
Ainsi, plusieurs comités ont été formés dans le but de préparer un « programme de lutte » qui unit toutes les catégories du corps infirmier afin d’atteindre les objectifs escomptés.
En critiquant « la transformation des travailleurs du corps infirmier en une simple main-d’œuvre objet d’acharnement de la part du patronat», le mouvement pointe du doigt le retard remarqué dans l’approbation des revendications des infirmiers et techniciens de santé.
« La loi-cadre relative au système national de santé a été approuvée, et la procédure d’approbation finale des projets de loi relatifs à la réforme du système de santé est sur le point d’être achevée sans que la situation des infirmiers et techniciens de santé subisse une amélioration », soutient le mouvement, ajoutant que malgré les slogans brandis pendant la pandémie, la situation de cette catégorie, qui constitue 80 % des professionnels de la Santé, reste inchangée.
D’ailleurs, si l’approbation des revendications des infirmiers et des techniciens de santé se heurte, d’après le ministère de l’Economie et des Finances, à plusieurs difficultés, notamment la conjoncture économique actuelle, le mouvement considère lesdites revendications comme amplement légitimes au vu du rôle qu’ils jouent dans le système de santé.