Après la viande, c’est autour du poisson que tourne la cherté du marché. Le prix des sardines, autrefois considérées comme un aliment accessible à toutes les franges de la société, a grimpé à 20, voire 25 dirhams le kilo, pour le grand désarroi des ménages déjà affaiblis par la hausse vertigineuse des prix.
Ce débat s’est rapidement invité au Parlement lorsque le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a été interrogé par les députés concernant la situation du marché du poisson. Nombre d’entre eux dénoncent un paradoxe : un pays bordé par l’Atlantique et la Méditerranée, et pourtant incapable de garantir à sa population un accès abordable à ses ressources halieutiques, affectant par conséquent la sécurité alimentaire de la population.
Devant les représentants de la nation, le ministre a attribué la hausse des prix du poisson à la sécheresse excessive, soulignant que celle-ci pousse les poissons à « fuir » vers d’autres zones.
Bien que cette explication ait provoqué un tollé, elle a été rapidement reprise par les professionnels du secteur, soulignant que le déplacement des sardines vers le Nord, constaté depuis plusieurs décennies, est principalement lié au réchauffement des mers et à l’évolution des courants océaniques.
Ces phénomènes, exacerbés par le changement climatique, ont un impact significatif sur la répartition des ressources halieutiques, mais ne peuvent être réduits à une simple fuite liée à la sécheresse.
En plus des conditions climatiques, les professionnels de la pêche attribuent la hausse des prix à la baisse de la production nationale suite à l'instauration du repos biologique, qui va durer deux mois pour les ports de Boujdour et Dakhla, contre un mois et demi pour les ports de Laâyoune, Tarfaya, Sidi Ifni et Agadir.
Les marges “excessives” des vendeurs au détail
Cette mesure exceptionnelle vise à améliorer la capacité reproductive biologique et le renouvellement des biomasses de ces stocks. "La sardine ayant bénéficié d’un repos biologique de 45 jours. Ces mesures vont permettre une régénération du stock des petits pélagiques et la préservation des activités socio-économiques y afférentes", selon une récente déclaration de la Secrétaire d'État chargée de la Pêche maritime, Zakia Driouich.
Cependant, ces mesures ne semblent pas suffisantes pour expliquer la situation inquiétante du marché. Selon Zakia Driouich, le prix de la sardine ne doit pas dépasser 17 à 20 dirhams au maximum durant cette période de repos biologique, qui impacte directement l'offre.
En réalité, le prix de ce la caisse sardines sur les marchés de gros ne dépasse pas 400 dirhams, soit l'équivalent de 17 dirhams le kilogramme pendant cette période, ajoute la responsable.
De plus, Mohamed El Mouden, président de l'Union générale des associations des commerçants de produits de la pêche maritime au Maroc, a attribué la situation du marché aux pratiques spéculatives de certains vendeurs au détail, qui usent, selon lui, de la demande croissante pour augmenter leurs marges. Il appelle, à cet égard, au renforcement du contrôle sur le marché pour garantir l’accès des ménages aux sardines à des prix abordables.
Ce débat s’est rapidement invité au Parlement lorsque le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime a été interrogé par les députés concernant la situation du marché du poisson. Nombre d’entre eux dénoncent un paradoxe : un pays bordé par l’Atlantique et la Méditerranée, et pourtant incapable de garantir à sa population un accès abordable à ses ressources halieutiques, affectant par conséquent la sécurité alimentaire de la population.
Devant les représentants de la nation, le ministre a attribué la hausse des prix du poisson à la sécheresse excessive, soulignant que celle-ci pousse les poissons à « fuir » vers d’autres zones.
Bien que cette explication ait provoqué un tollé, elle a été rapidement reprise par les professionnels du secteur, soulignant que le déplacement des sardines vers le Nord, constaté depuis plusieurs décennies, est principalement lié au réchauffement des mers et à l’évolution des courants océaniques.
Ces phénomènes, exacerbés par le changement climatique, ont un impact significatif sur la répartition des ressources halieutiques, mais ne peuvent être réduits à une simple fuite liée à la sécheresse.
En plus des conditions climatiques, les professionnels de la pêche attribuent la hausse des prix à la baisse de la production nationale suite à l'instauration du repos biologique, qui va durer deux mois pour les ports de Boujdour et Dakhla, contre un mois et demi pour les ports de Laâyoune, Tarfaya, Sidi Ifni et Agadir.
Les marges “excessives” des vendeurs au détail
Cette mesure exceptionnelle vise à améliorer la capacité reproductive biologique et le renouvellement des biomasses de ces stocks. "La sardine ayant bénéficié d’un repos biologique de 45 jours. Ces mesures vont permettre une régénération du stock des petits pélagiques et la préservation des activités socio-économiques y afférentes", selon une récente déclaration de la Secrétaire d'État chargée de la Pêche maritime, Zakia Driouich.
Cependant, ces mesures ne semblent pas suffisantes pour expliquer la situation inquiétante du marché. Selon Zakia Driouich, le prix de la sardine ne doit pas dépasser 17 à 20 dirhams au maximum durant cette période de repos biologique, qui impacte directement l'offre.
En réalité, le prix de ce la caisse sardines sur les marchés de gros ne dépasse pas 400 dirhams, soit l'équivalent de 17 dirhams le kilogramme pendant cette période, ajoute la responsable.
De plus, Mohamed El Mouden, président de l'Union générale des associations des commerçants de produits de la pêche maritime au Maroc, a attribué la situation du marché aux pratiques spéculatives de certains vendeurs au détail, qui usent, selon lui, de la demande croissante pour augmenter leurs marges. Il appelle, à cet égard, au renforcement du contrôle sur le marché pour garantir l’accès des ménages aux sardines à des prix abordables.