Parmi la multitude de litiges qui opposaient le Maroc à l’Espagne, au gré de la tumultueuse crise de l’accueil dérobé du chef des séparatistes du Polisario en terre espagnole pour raison médicale, on aurait pu penser que celui de l’assèchement des flux commerciaux informels entre le Maroc et ses villes occupées de Sebta et de Mellilia, serait l’un des premiers à être soldés après la reconnaissance espagnole de la primauté du plan marocain d’autonomie pour les provinces sahariennes sur toutes les autres options. Mais il n’en sera rien !
Presque trois années après cette reconnaissance de fait de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, actée par la fameuse lettre adressée par Pédro Sanchez au Roi du Maroc, en mars 2022, le Royaume continue à faire preuve d’une constance inébranlable concernant ce dossier épineux où s’entremêlent souveraineté politique, intérêts économiques et enjeux sociaux sur fond de dignité humaine. Maintes fois pressentie au vu des travaux d’aménagement menés durant de longues années, puis reportée aux calendes grecques, sans date ni délai, l’instauration d’une douane commerciale au niveau de Sebta et de Mellilia, qui était ardemment souhaitée par les populations démunies des régions enclavées du Nord douloureusement sevrées des revenus alternatifs d’une contrebande vivrière, revient aujourd’hui aux devants de l’actualité.
Dans un article publié le 2 janvier 2025, le très sérieux quotidien espagnol El Païs parle de l’imminence de l’instauration inédite d’un bureau de douane commerciale au passage de Sebta qui n’en avait jamais été doté auparavant et de la réouverture de celui fermé sans préavis au passage de Mellilia. Toujours selon El Païs, ces deux décisions seraient l’aboutissement de 32 mois d’âpres négociations entre les autorités marocaines et espagnoles dont les relations, malgré leur excellence, n’en demeurent pas moins assujetties aux impératifs de respect mutuel et de convergence des intérêts politiques et économiques. Politiquement, l’instauration de véritables douanes au niveau de passages routiers que le Maroc n’a jamais considéré comme frontaliers et qui étaient donc gérés du côté marocain sous le seul prisme sécuritaire de la régulation des flux humains et accessoirement marchands, augure de futures évolutions du statut légal de ces deux villes qui pourraient passer de points de friction à points de jonction, entre deux Royaumes qui entrevoient désormais leur avenir en commun.
Économiquement, l’instauration de douanes commerciales au terme de longues années d’attente cadencées de crises sociales majeures, dont la dernière remonte à peine au 15 septembre 2024, lorsque des milliers de harragas improvisés se sont rués sur Fnideq en vue d’envahir Sebta, dénonçant en filigrane leurs conditions de vie précaires et incertaines, souligne que le Maroc, qui s’est doté entre-temps d’ambitieuses politiques sociales et qui s’est également investi pour drainer vers les régions enclavées du Nord de nouvelles activités génératrices d’emplois et de revenus dans les domaines de l’industrie et de l’offshoring notamment, se sent aujourd’hui capable de faire face aux tentations d’une contrebande nourricière certes, mais ô combien dégradante et humiliante pour ses enfants.
Presque trois années après cette reconnaissance de fait de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, actée par la fameuse lettre adressée par Pédro Sanchez au Roi du Maroc, en mars 2022, le Royaume continue à faire preuve d’une constance inébranlable concernant ce dossier épineux où s’entremêlent souveraineté politique, intérêts économiques et enjeux sociaux sur fond de dignité humaine. Maintes fois pressentie au vu des travaux d’aménagement menés durant de longues années, puis reportée aux calendes grecques, sans date ni délai, l’instauration d’une douane commerciale au niveau de Sebta et de Mellilia, qui était ardemment souhaitée par les populations démunies des régions enclavées du Nord douloureusement sevrées des revenus alternatifs d’une contrebande vivrière, revient aujourd’hui aux devants de l’actualité.
Dans un article publié le 2 janvier 2025, le très sérieux quotidien espagnol El Païs parle de l’imminence de l’instauration inédite d’un bureau de douane commerciale au passage de Sebta qui n’en avait jamais été doté auparavant et de la réouverture de celui fermé sans préavis au passage de Mellilia. Toujours selon El Païs, ces deux décisions seraient l’aboutissement de 32 mois d’âpres négociations entre les autorités marocaines et espagnoles dont les relations, malgré leur excellence, n’en demeurent pas moins assujetties aux impératifs de respect mutuel et de convergence des intérêts politiques et économiques. Politiquement, l’instauration de véritables douanes au niveau de passages routiers que le Maroc n’a jamais considéré comme frontaliers et qui étaient donc gérés du côté marocain sous le seul prisme sécuritaire de la régulation des flux humains et accessoirement marchands, augure de futures évolutions du statut légal de ces deux villes qui pourraient passer de points de friction à points de jonction, entre deux Royaumes qui entrevoient désormais leur avenir en commun.
Économiquement, l’instauration de douanes commerciales au terme de longues années d’attente cadencées de crises sociales majeures, dont la dernière remonte à peine au 15 septembre 2024, lorsque des milliers de harragas improvisés se sont rués sur Fnideq en vue d’envahir Sebta, dénonçant en filigrane leurs conditions de vie précaires et incertaines, souligne que le Maroc, qui s’est doté entre-temps d’ambitieuses politiques sociales et qui s’est également investi pour drainer vers les régions enclavées du Nord de nouvelles activités génératrices d’emplois et de revenus dans les domaines de l’industrie et de l’offshoring notamment, se sent aujourd’hui capable de faire face aux tentations d’une contrebande nourricière certes, mais ô combien dégradante et humiliante pour ses enfants.