Des femmes portent des sacs de nourriture distribués par des organisations non-gouvernementales à Padding
Covid-19 et ses répercussions socio-économiques dévastatrices pourraient conduire 6,7 millions de personnes supplémentaires à avoir du mal à se nourrir, a averti ce mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
« Avec peu ou pas d’économies, aucune assurance chômage et des subventions alimentaires réduites, les personnes qui se livrent à un travail de subsistance ou informel pour subvenir aux besoins de leur famille ne peuvent pas supporter un confinement durable », a déclaré Elisabeth Byrs, porte-parole du PAM lors d’une conférence de presse à Genève. Pour l’agence onusienne, la pandémie aurait naturellement des répercussions sur les prix des denrées alimentaires. C'est le cas, par exemple, au Soudan où le prix du sorgho, aliment de base principal pour ce pays, a bondi de 14% en mars par rapport à février.
Ce qui inquiète aussi, selon le PAM, les personnes se livrant à un travail de subsistance ou informel pour subvenir aux besoins de leur famille, ne peuvent pas supporter un confinement durable.
L'agence onusienne souligne, par ailleurs, que la plupart des pays sont des pays importateurs de produits alimentaires qui dépensent environ 110 milliards de dollars en importations alimentaires. De nombreuses personnes dépendent donc de l’aide alimentaire du PAM pour survivre, souligne l'agence onusienne, ajoutant que sur les 23 millions de personnes qui reçoivent une aide, plus des deux tiers se trouvent au Yémen et en Syrie, est-il précisé.
Plus de 23 millions de personnes à soutenir
Dans ces conditions, le PAM estime qu’il est essentiel de maintenir son aide alimentaire à plus de 23 millions de personnes dans la région. L’urgence est de continuer à venir en aide aux 12 millions de personnes au Yémen, pays frappé par la faim, et plus de 4 millions de personnes en Syrie, estime la même source.
Plus largement, l’agence onusienne a donc mis en place des mécanismes alternatifs, dans neuf de ces onze pays (Egypte, Tunisie, Iran, Libye, Soudan, Syrie, et Yémen et Liban). Ces mécanismes comprennent la fourniture de rations à emporter au lieu des repas, la livraison de nourriture à domicile et la fourniture d’argent ou de bons alimentaires.
De plus, le PAM a pré-positionné des stocks de nourriture pour fournir au moins 3 mois de vivres ou d’argent pour les opérations prioritaires.
Par ailleurs, près de 3,8 millions d’enfants dans 11 pays (1 million d’enfants rien qu’en Syrie) ne reçoivent plus les repas scolaires du PAM à la suite de la fermeture d’écoles dans la région. Au cours des trois prochains mois, le PAM souligne que tous les enfants inscrits aux programmes d’alimentation scolaire recevront donc son aide, qui sera probablement prolongée pendant l’été.
« Avec peu ou pas d’économies, aucune assurance chômage et des subventions alimentaires réduites, les personnes qui se livrent à un travail de subsistance ou informel pour subvenir aux besoins de leur famille ne peuvent pas supporter un confinement durable », a déclaré Elisabeth Byrs, porte-parole du PAM lors d’une conférence de presse à Genève. Pour l’agence onusienne, la pandémie aurait naturellement des répercussions sur les prix des denrées alimentaires. C'est le cas, par exemple, au Soudan où le prix du sorgho, aliment de base principal pour ce pays, a bondi de 14% en mars par rapport à février.
Ce qui inquiète aussi, selon le PAM, les personnes se livrant à un travail de subsistance ou informel pour subvenir aux besoins de leur famille, ne peuvent pas supporter un confinement durable.
L'agence onusienne souligne, par ailleurs, que la plupart des pays sont des pays importateurs de produits alimentaires qui dépensent environ 110 milliards de dollars en importations alimentaires. De nombreuses personnes dépendent donc de l’aide alimentaire du PAM pour survivre, souligne l'agence onusienne, ajoutant que sur les 23 millions de personnes qui reçoivent une aide, plus des deux tiers se trouvent au Yémen et en Syrie, est-il précisé.
Plus de 23 millions de personnes à soutenir
Dans ces conditions, le PAM estime qu’il est essentiel de maintenir son aide alimentaire à plus de 23 millions de personnes dans la région. L’urgence est de continuer à venir en aide aux 12 millions de personnes au Yémen, pays frappé par la faim, et plus de 4 millions de personnes en Syrie, estime la même source.
Plus largement, l’agence onusienne a donc mis en place des mécanismes alternatifs, dans neuf de ces onze pays (Egypte, Tunisie, Iran, Libye, Soudan, Syrie, et Yémen et Liban). Ces mécanismes comprennent la fourniture de rations à emporter au lieu des repas, la livraison de nourriture à domicile et la fourniture d’argent ou de bons alimentaires.
De plus, le PAM a pré-positionné des stocks de nourriture pour fournir au moins 3 mois de vivres ou d’argent pour les opérations prioritaires.
Par ailleurs, près de 3,8 millions d’enfants dans 11 pays (1 million d’enfants rien qu’en Syrie) ne reçoivent plus les repas scolaires du PAM à la suite de la fermeture d’écoles dans la région. Au cours des trois prochains mois, le PAM souligne que tous les enfants inscrits aux programmes d’alimentation scolaire recevront donc son aide, qui sera probablement prolongée pendant l’été.