Les employés de l’usine de Kénitra ne semblent guère satisfaits de leur situation, et n’ont pas hésité à hausser le ton vis-à-vis du conseil d’administration. Des sources présentes sur place nous ont indiqué que ces derniers ont organisé, ce jeudi, une manifestation devant l’enceinte de l’usine, pour faire entendre leurs revendications. Elle fait suite à une réunion entre les représentants des salariés et la direction de l’usine, tenue mercredi 27 janvier, dont le communiqué du compte rendu a été publié sur les réseaux sociaux et notamment sur Tweeter, contenant la liste d’une série de revendications.
Les salariés sembleraient insatisfaits de leur rémunération. Ils dénoncent un gel des salaires qui, selon eux, « ne bougent pas », tout en se plaignant de ne pas percevoir les primes qui leurs sont dues à savoir la prime de performance qui « n’est pas souvent reçues », et la prime de présence. Les salariés ont évoqué également l’absence d’une prime de restauration dont ils sont privés après la fin de la cantine, et de la prime de transport pour les ouvriers. Nous avons essayé de contacter PSA pour avoir leur son de cloche sur la question, mais sans succès.
Contactés par l’Opinion, des salariés qui ont préféré garder l’anonymat nous ont indiqué que la majorité des ouvriers sont embauchés par un contrat ANAPEC pour une durée de douze mois qui ne leur octroie pas une couverture médicale ni une protection en cas d’accident grave, ajoutant que leur salaire ne dépasse pas 2400 dirhams. Ils nous ont également confié qu’une grande partie des salariés se trouvent dans l’obligation de travailler une heure supplémentaire après la fin de leur shift sans rémunération. Issam, ancien salarié dans l’usine nous a assuré qu’il a été victime d’un accident de travail et n’a pas bénéficié d’une compensation, non prévue dans le contrat qu’il avait signé. « Il faut attendre l’échéance du contrat ANAPEC pour pouvoir signer un CDI et bénéficié ainsi d’une couverture médicale ».
Les salariés sembleraient insatisfaits de leur rémunération. Ils dénoncent un gel des salaires qui, selon eux, « ne bougent pas », tout en se plaignant de ne pas percevoir les primes qui leurs sont dues à savoir la prime de performance qui « n’est pas souvent reçues », et la prime de présence. Les salariés ont évoqué également l’absence d’une prime de restauration dont ils sont privés après la fin de la cantine, et de la prime de transport pour les ouvriers. Nous avons essayé de contacter PSA pour avoir leur son de cloche sur la question, mais sans succès.
Contactés par l’Opinion, des salariés qui ont préféré garder l’anonymat nous ont indiqué que la majorité des ouvriers sont embauchés par un contrat ANAPEC pour une durée de douze mois qui ne leur octroie pas une couverture médicale ni une protection en cas d’accident grave, ajoutant que leur salaire ne dépasse pas 2400 dirhams. Ils nous ont également confié qu’une grande partie des salariés se trouvent dans l’obligation de travailler une heure supplémentaire après la fin de leur shift sans rémunération. Issam, ancien salarié dans l’usine nous a assuré qu’il a été victime d’un accident de travail et n’a pas bénéficié d’une compensation, non prévue dans le contrat qu’il avait signé. « Il faut attendre l’échéance du contrat ANAPEC pour pouvoir signer un CDI et bénéficié ainsi d’une couverture médicale ».
Selon le communiqué de la réunion, les représentants des salariés de PSA revendiquent une majoration des heures travaillées les jours fériés, qui soit applicable également aux heures supplémentaires travaillées le samedi après-midi. D’autres revendications de ce type figurent dans la liste à savoir la suppression de la banque d’heures, la permission du travail au choix pendant les jours fériés, et la déclaration au régime de protection sociale (CNSS) au profit des opérateurs avec la possibilité de bénéficier d’une indemnisation en cas d’accidents de travail.
Au-delà de la rémunération, les salariés de PSA ont également manifesté leur mécontentement vis-à-vis de leurs conditions de travail, signalant plusieurs irrégularités, telles que la pénibilité de travail exacerbée par l’absence d’équipements, installations, manque de vêtements, durée de travail prolongée sans rémunération supplémentaire… etc.
Outre cela, les représentants des salariés ont fait part de leur insatisfaction quant au comportement de la direction des ressources humaines, indique le document, déplorant que « les responsables ne règlent pas les problèmes des opérateurs et ne prennent pas assez en considération leurs réclamations ».
Bien que les employés soient en colère contre l’administration, rien n’indique jusqu’à présent s’ils se mettront officiellement en grève. Une autre réunion est prévue entre leurs représentants et ceux de la direction de l’usine, vendredi 29 janvier, à l’issue de laquelle des décisions pourraient être prises.
Rappelons que l’usine de PSA, située dans la zone franche « Atlantic » près de Kénitra, comprend un effectif de 600 salariés. Ce site production fut ouvert en 2019 et dispose d’une capacité de production de 900 000 véhicules par an.
Au-delà de la rémunération, les salariés de PSA ont également manifesté leur mécontentement vis-à-vis de leurs conditions de travail, signalant plusieurs irrégularités, telles que la pénibilité de travail exacerbée par l’absence d’équipements, installations, manque de vêtements, durée de travail prolongée sans rémunération supplémentaire… etc.
Outre cela, les représentants des salariés ont fait part de leur insatisfaction quant au comportement de la direction des ressources humaines, indique le document, déplorant que « les responsables ne règlent pas les problèmes des opérateurs et ne prennent pas assez en considération leurs réclamations ».
Bien que les employés soient en colère contre l’administration, rien n’indique jusqu’à présent s’ils se mettront officiellement en grève. Une autre réunion est prévue entre leurs représentants et ceux de la direction de l’usine, vendredi 29 janvier, à l’issue de laquelle des décisions pourraient être prises.
Rappelons que l’usine de PSA, située dans la zone franche « Atlantic » près de Kénitra, comprend un effectif de 600 salariés. Ce site production fut ouvert en 2019 et dispose d’une capacité de production de 900 000 véhicules par an.
Revendications des représentants exprimées lors de la réunion avec l'administration