En électrique encore plus que pour les véhicules thermiques, le partage des éléments est essentiel. A ce point qu’il devient parfois difficile de distinguer deux véhicules sur le plan technique. Ainsi, le différentiel se déplace sur les réglages dynamiques, le style, l’ambiance intérieure, l’équipement et le positionnement prix. Et c’est bien grâce à cela que l’Enyaq a réussi à se faire une place au soleil.
Et s’il emprunte beaucoup au niveau technique au Volkswagen ID.4, il a réussi néanmoins à s’en distinguer clairement, grâce notamment à un aspect plus affirmé, montrant plus de caractère, et un excellent sens de l’accueil.
Ainsi, avant même de reconnaître un restylage, le SUV tchèque accueille un certain nombre de nouveautés. Alors que son prix reste le même, il évolue d’un point de vue technique, avec la hausse de la puissance et de l’autonomie. En matière d’équipement ensuite, l’Enyaq s’améliore grâce un système multimédia plus performant et à une finition haut de gamme Laurin & Klement.
Frère jumeau du Volkswagen ID.4
Et s’il emprunte beaucoup au niveau technique au Volkswagen ID.4, il a réussi néanmoins à s’en distinguer clairement, grâce notamment à un aspect plus affirmé, montrant plus de caractère, et un excellent sens de l’accueil.
Ainsi, avant même de reconnaître un restylage, le SUV tchèque accueille un certain nombre de nouveautés. Alors que son prix reste le même, il évolue d’un point de vue technique, avec la hausse de la puissance et de l’autonomie. En matière d’équipement ensuite, l’Enyaq s’améliore grâce un système multimédia plus performant et à une finition haut de gamme Laurin & Klement.
Laurin & Klement, l’ancêtre de Skoda
Laurin & Klement a été fondée en 1895 et produisait alors des bicyclettes. En 1905, cette société fabrique sa première voiture , la « Voiturette Type A », puis finit par être rachetée par Skoda en 1925. De nos jours, les deux noms se sont associés pour dénommer la finition la plus chic de la marque. L’Enyaq y a désormais également droit. Cela se reconnaît à l’extérieur aux jantes 20’’ et aux inserts gris platine. De série, il a de plus droit à des phares avant Full Matrix LED, ainsi qu’à une calandre lumineuse « Crystal Face » de pas moins de 131 LED.
Pour ce qui est de l’habitacle, la sellerie en cuir beige avec surpiqûres contrastées réussit à flatter l’œil. En plus de cela, la dotation fournit les sièges avant chauffés et ventilés, l’affichage tête haute en réalité augmentée, ou encore l’installation hi-fi de la marque Canton avec 12 haut-parleurs. Le multimédia a également été remis à jour, particulièrement au niveau de l’organisation des menus, l’affichage de l’itinéraire prend, lui, un peu de temps.
Des améliorations techniques malgré un prix similaire
Les différents niveaux du modèle ne subissent pas d’inflation malgré les améliorations techniques (à part la version 85X, à 4 roues motrices). En effet, si changer la puissance d’un SUV thermique relève d’une complexité évidente, en électrique, c’est bien plus simple, à tel point que les constructeurs n’hésitent pas à le faire en cours de vie d’un modèle. En dépit d’une batterie inchangée (82 kWh bruts), la puissance de la version 85X gagne 20 ch et monte jusqu’à 285 ch. Sur la version propulsion 85, c’est le même résultat contre 204 ch auparavant. L’agrément se trouve amélioré de ce fait, forcément pour un engin avoisinant les 2,2 tonnes !
Sur un 1000 m départ arrêté, l’Enyaq fait même mieux qu’un Tesla Model Y de 300 ch, avec un temps de 27,6 secondes. En termes de relances, c’est en 5,2 secondes que l’Enyaq passe de 90 km/h à 130 km/h, 4 dixièmes de plus que le Tesla.
Un agréable compagnon de route
Globalement, le comportement est fidèle à celui que l’on connaissait déjà du SUV à vocation familiale. L’amortissement DCC (de Volkswagen, disponible dans le pack Maxx) est ajustable selon 14 niveaux. La direction progressive, partie intégrante de ce pack également, permet d’ajouter une touche d’agilité. Au niveau de la conduite, compte tenu du poids, un sous-virage progressif s’opère dans les virages, cela encore plus lorsque la chaussée est glissante. L’Enyaq reste tout de même agréable à conduire sur route, même si la désactivation de certaines aides à la conduite se fait après multiples manipulations sur l’écran, qu’il faut alors répéter à chaque démarrage.
Si l’arrivée d’un nouveau moteur fait progresser la puissance, elle permet aussi d’augmenter l’autonomie. Skoda annonce de ce fait 537 km en moyenne, chiffre qui, comme à l’usuel, est difficile à reproduire en test. Dans les faits, c’est 375 km qui sont parcourus pour une charge complète, ce qui place le Skoda parmi les meilleurs de sa catégorie. En effet, le Tesla Model Y, référence en la matière, ne parvient pas à parcourir plus de 365 km. Pour arriver à ce chiffre néanmoins, il faut acheter l’option pompe à chaleur, qui n’est pas livrée de série, même dans cette version haut de gamme. En ville, l’Enyaq parvient même à parcourir 405 km.
Un temps de charge réduit malgré plus d’autonomie
Le Skoda est très à l’aise en milieu urbain, avec un diamètre de braquage particulièrement court (11 m). D’un autre côté, la chimie optimisée de la batterie augmente la capacité de charge maxi de 135 à 175 kWh, ce qui fait baisser de 8 minutes le temps pour passer de 10% à 80% d’énergie sur borne rapide (soit 28 minutes). Un système de préchauffage de la batterie est intégré au nouveau système multimédia. Il peut être enclenché manuellement et il peut aussi être couplé au planificateur d’itinéraire pour préparer la recharge à l’approche de la borne de façon à réduire le temps d’immobilisation. La version 85X (4 roues motrices) est actuellement disponible à la vente à 66.140 euros.