Le monde "ne prête pas la même attention aux vies des Noirs et des Blancs", le patron de l’OMS n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la politique de deux poids deux mesures qui prévaut dans le traitement des conflits par la communauté internationale. Yémen, Afghanistan, Syrie. Autant de pays où la guerre est le quotidien des populations depuis de nombreuses années. Mais l'attention portée à ces pays n’est pas la même que celle pour l'Ukraine.
"Toute l'attention portée à l'Ukraine est très importante bien sûr, mais pas même une fraction (de cette attention) n'est donnée au Tigré, au Yémen, l'Afghanistan, la Syrie et tout le reste", s'est ému le DG de l'Organisation mondiale de la Santé. « Il me faut être direct et honnête, le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d'autres", a lancé le médecin, paraphrasant l'écrivain George Orwell.
"Et quand je dis cela, cela me fait de la peine (...) C'est très difficile à accepter mais c'est ce qui arrive", a-t-il insisté, espérant que "le monde reviendra à la raison et traitera toute vie humaine de la même façon".
"Toute l'attention portée à l'Ukraine est très importante bien sûr, mais pas même une fraction (de cette attention) n'est donnée au Tigré, au Yémen, l'Afghanistan, la Syrie et tout le reste", s'est ému le DG de l'Organisation mondiale de la Santé. « Il me faut être direct et honnête, le monde ne traite pas la race humaine de la même façon. Certains sont plus égaux que d'autres", a lancé le médecin, paraphrasant l'écrivain George Orwell.
"Et quand je dis cela, cela me fait de la peine (...) C'est très difficile à accepter mais c'est ce qui arrive", a-t-il insisté, espérant que "le monde reviendra à la raison et traitera toute vie humaine de la même façon".