Le Maroc s’est donné le défi d’asseoir sa souveraineté industrielle au cours de la prochaine décennie, conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI. Bien qu’il s’agisse d’un pari audacieux atteignable aux yeux des observateurs, il ne reste pas sans défis surtout pour les entrepreneurs à qui incombent la tâche de construire un tissu industriel fort, résilient et compétitif au même niveau de la concurrence internationale dans un contexte en constante évolution malgré les incertitudes. Au premier rang de ces enjeux, les entrepreneurs et spécialistes parlent d’accès au financement et de développement de stratégie propre à chaque entreprise.
« Le tissu entrepreneurial national a un très grand rôle à jouer dans l’exécution de la stratégie industrielle nationale sur laquelle le ministère de tutelle se penche ces derniers jours », souligne Pr Driss Aissaoui, docteur en sciences économiques, faisant référence à la stratégie nationale, objet de concertations entre le ministère du Commerce et de l’Industrie et les différents partenaires des secteurs public et privé dans les 12 régions du Royaume. Raison pour laquelle, poursuit-il, « il faut y réserver une part importante pour stimuler la recherche et développement ainsi que pour la mise en place de dispositifs adaptés pour l’accompagnement technique/technologique et financier des entrepreneurs, notamment ». L’idée, selon notre interlocuteur, est de monter en compétence les acteurs du secteur et d’améliorer leur productivité.
Cela s’avère important, selon lui, du moment que le monde industriel connait des transformations majeures suite à l’introduction de nouveaux méthodes de travail et l’émergence de nouveaux savoir-faire imposés par la technologie de pointe surtout dans le secteur automobile, aéronautique où toute la partie relative au processus industriel subira des changements (le véhicule va devenir électrique, connecté avec une conduite autonome, etc.) alors qu’une partie des équipements ne sera plus d'actualité. Ainsi, être au même niveau que les concurrents nécessite des investissements importants mais des fonds de roulement, soutient Pr Aissaoui.
Un défi qui n’échappe pas à la tutelle, laquelle cherche à permettre aux industriels de se mettre au niveau de la concurrence mondiale, sachant que moins de 0,8% du PIB au Maroc est consacré à la recherche, contre plus de 2,8% dans les pays développés.
Sur le plan financier, le Maroc a franchi des pas importants suite à la mise en place, depuis quelques années, de plusieurs programmes d’appui au financement notamment de prêts garantis, tels que Damane Oxygène et Damane Relance. Ces derniers ont été rééchelonnés en 2022 pour une durée allant jusqu’à 3 ans avec un relèvement des plafonds de garantie de l’offre classique « Tamwilcom » afin d’augmenter le potentiel d’offres de crédits de trésorerie.
L’objectif, d’après le ministère de l'Économie et des Finances, est de renforcer l’appui au financement du cycle d’exploitation et la relance de l’investissement des entreprises. Le ministère a justifié sa démarche par les « résultats favorables réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’appui au financement des entreprises ».
Cependant, ces mesures peinent à apporter leurs fruits sur le terrain en raison de la persistance de plusieurs contraintes liées principalement à la démarche de communication adoptée auprès de la communauté des entrepreneurs bien dans le secteur industriel que d’autres, selon les termes de Pr Aissaoui. En d’autres termes, Pr Aissaoui perçoit, d’ailleurs, le contexte actuel comme une opportunité pour ancrer la technologie dans l’industrie par et à travers l’entrepreneur marocain.
« Les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI) sur lesquelles le secteur industriel marocain s’appuie devront bénéficier pleinement de ces programmes sans contraintes », commente Pr Aissaoui. Et de poursuivre : « A chaque fois qu’on veut instaurer de nouveaux dispositifs d’accompagnement, il faut voir à quel point les mécanismes mis en place permettent aux acteurs économiques d’y accéder et en jouir de manière permanente, notamment les PME et les PMI qui représente environ 80% du chiffre d’affaires mais surtout de la création d’emplois ».
Ceci dit, les dispositifs mis en place par l’Etat en partenariat avec les institutions bancaires intermédiaires sont appelés à se développer en fonction des besoins des acteurs économiques. L’idée, selon lui, est d’aider ces derniers à mieux gérer les contraintes de l’ouverture et de la modernisation des outils de travail toujours en s’appuyant sur leurs propositions en la matière.
Toujours en termes de financement des projets industriels, les institutions bancaires se disent prêtes à donner des réponses appropriées aux besoins des entrepreneurs nationaux, à condition que ces projets soient « bancables » avec « un plan stratégique » clair.
« L’obtention d’un crédit n’est plus déterminée par la réputation mais plutôt par la viabilité du projet en question, la soumission de documents valables, notamment le bilan », estiment des acteurs bancaires lors des assises régionales de « Tamwilcom », ayant démarré jeudi dernier à Tanger.
Pour rappel, Tamwilcom, société anonyme détenue par l’Etat marocain, apporte son appui à toute entreprise en cas de besoin de lignes d'exploitation, en cas d’investissement, quand elle est en difficulté et même au moment de sa transmission. Elle se porte également garante, d’après son Directeur général Hicham Zanati Serghini, de certains fonds d’investissement très petits de l’ordre de 10 ou 15 millions de dirhams.
« Le tissu entrepreneurial national a un très grand rôle à jouer dans l’exécution de la stratégie industrielle nationale sur laquelle le ministère de tutelle se penche ces derniers jours », souligne Pr Driss Aissaoui, docteur en sciences économiques, faisant référence à la stratégie nationale, objet de concertations entre le ministère du Commerce et de l’Industrie et les différents partenaires des secteurs public et privé dans les 12 régions du Royaume. Raison pour laquelle, poursuit-il, « il faut y réserver une part importante pour stimuler la recherche et développement ainsi que pour la mise en place de dispositifs adaptés pour l’accompagnement technique/technologique et financier des entrepreneurs, notamment ». L’idée, selon notre interlocuteur, est de monter en compétence les acteurs du secteur et d’améliorer leur productivité.
Cela s’avère important, selon lui, du moment que le monde industriel connait des transformations majeures suite à l’introduction de nouveaux méthodes de travail et l’émergence de nouveaux savoir-faire imposés par la technologie de pointe surtout dans le secteur automobile, aéronautique où toute la partie relative au processus industriel subira des changements (le véhicule va devenir électrique, connecté avec une conduite autonome, etc.) alors qu’une partie des équipements ne sera plus d'actualité. Ainsi, être au même niveau que les concurrents nécessite des investissements importants mais des fonds de roulement, soutient Pr Aissaoui.
Un défi qui n’échappe pas à la tutelle, laquelle cherche à permettre aux industriels de se mettre au niveau de la concurrence mondiale, sachant que moins de 0,8% du PIB au Maroc est consacré à la recherche, contre plus de 2,8% dans les pays développés.
Sur le plan financier, le Maroc a franchi des pas importants suite à la mise en place, depuis quelques années, de plusieurs programmes d’appui au financement notamment de prêts garantis, tels que Damane Oxygène et Damane Relance. Ces derniers ont été rééchelonnés en 2022 pour une durée allant jusqu’à 3 ans avec un relèvement des plafonds de garantie de l’offre classique « Tamwilcom » afin d’augmenter le potentiel d’offres de crédits de trésorerie.
L’objectif, d’après le ministère de l'Économie et des Finances, est de renforcer l’appui au financement du cycle d’exploitation et la relance de l’investissement des entreprises. Le ministère a justifié sa démarche par les « résultats favorables réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des programmes d’appui au financement des entreprises ».
Cependant, ces mesures peinent à apporter leurs fruits sur le terrain en raison de la persistance de plusieurs contraintes liées principalement à la démarche de communication adoptée auprès de la communauté des entrepreneurs bien dans le secteur industriel que d’autres, selon les termes de Pr Aissaoui. En d’autres termes, Pr Aissaoui perçoit, d’ailleurs, le contexte actuel comme une opportunité pour ancrer la technologie dans l’industrie par et à travers l’entrepreneur marocain.
« Les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI) sur lesquelles le secteur industriel marocain s’appuie devront bénéficier pleinement de ces programmes sans contraintes », commente Pr Aissaoui. Et de poursuivre : « A chaque fois qu’on veut instaurer de nouveaux dispositifs d’accompagnement, il faut voir à quel point les mécanismes mis en place permettent aux acteurs économiques d’y accéder et en jouir de manière permanente, notamment les PME et les PMI qui représente environ 80% du chiffre d’affaires mais surtout de la création d’emplois ».
Ceci dit, les dispositifs mis en place par l’Etat en partenariat avec les institutions bancaires intermédiaires sont appelés à se développer en fonction des besoins des acteurs économiques. L’idée, selon lui, est d’aider ces derniers à mieux gérer les contraintes de l’ouverture et de la modernisation des outils de travail toujours en s’appuyant sur leurs propositions en la matière.
Toujours en termes de financement des projets industriels, les institutions bancaires se disent prêtes à donner des réponses appropriées aux besoins des entrepreneurs nationaux, à condition que ces projets soient « bancables » avec « un plan stratégique » clair.
« L’obtention d’un crédit n’est plus déterminée par la réputation mais plutôt par la viabilité du projet en question, la soumission de documents valables, notamment le bilan », estiment des acteurs bancaires lors des assises régionales de « Tamwilcom », ayant démarré jeudi dernier à Tanger.
Pour rappel, Tamwilcom, société anonyme détenue par l’Etat marocain, apporte son appui à toute entreprise en cas de besoin de lignes d'exploitation, en cas d’investissement, quand elle est en difficulté et même au moment de sa transmission. Elle se porte également garante, d’après son Directeur général Hicham Zanati Serghini, de certains fonds d’investissement très petits de l’ordre de 10 ou 15 millions de dirhams.