Finalement, le taureau ne s’est pas assagi, les jours du mythique V12 ne sont toujours pas comptés et la Revuelto balaye d’un coup de corne tous les doutes que cette annonce ait pu susciter. Le V12 a même vu son bloc évoluer par rapport à celui qui équipait la précédente Aventador. Le 6.5 revendique désormais rien que 825 ch, toujours sans l’aide d’un turbo.
À cette cavalerie obtenue de manière traditionnelle, la Revuelto ajoute une dose conséquente d’électrification. Pas tellement pour baisser les émissions de CO₂, mais pour mieux compléter l’effet de son V12. La nouvelle supercar est désignée par son constructeur comme un HPEV, soit « High Performance Electrified Vehicle » : trois moteurs électriques développant chacun 150 ch dont un situé à l’arrière, au-dessus de la nouvelle boîte de vitesses à double embrayage, et deux à l’avant (un par roue). Grâce à cela, la puissance cumulée atteint 1.015 ch !
Puissance cumulée de 1.015 ch
À cette cavalerie obtenue de manière traditionnelle, la Revuelto ajoute une dose conséquente d’électrification. Pas tellement pour baisser les émissions de CO₂, mais pour mieux compléter l’effet de son V12. La nouvelle supercar est désignée par son constructeur comme un HPEV, soit « High Performance Electrified Vehicle » : trois moteurs électriques développant chacun 150 ch dont un situé à l’arrière, au-dessus de la nouvelle boîte de vitesses à double embrayage, et deux à l’avant (un par roue). Grâce à cela, la puissance cumulée atteint 1.015 ch !
Et… Silence
Bien entendu, Lamborghini conserve ses codes et s’installer au volant de la voiture reste tout un cérémonial : les portières en élytre, la position de conduite très basse et le bouton « start/stop engine » abrité sous un petit capuchon façon avion de chasse sont tous bel et bien présents. Mais désormais, en actionnant ce dernier, c’est le silence. En effet, la Revuelto n’utilise que ses moteurs électriques en mode « Città ». Uniquement ceux de l’avant même, ce qui en fait au passage la première Lamborghini à traction avant.
Cependant, étant donné la faible capacité de la batterie logée dans le tunnel central (3,8 kWh bruts), il ne faudra pas espérer plus de 6 à 8 km d’autonomie électrique.
Città est le seul des 13 modes de conduite qui ne fait pas vrombir le V12. Le reste du temps, le moteur est un véritable instrument à produire de la vitesse, et de la musique.
…Musique !
La mélodie va crescendo au gré des montées en régime, ponctuées par des changements de vitesse éclair, et ce, jusqu’à zone rouge, fixée à 9.500 tr/mn… Boostées par la magie électricité, les performances sont ébouriffantes : 2, 5 sec pour passer de 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de plus de 350 km/h. Déployer toute la cavalerie sur route ouverte est mission impossible, mais la Revuelto est capable de procurer du plaisir à toutes les allures. Plaisir auditif, on l’a vu, mais aussi plaisir d’un châssis efficace : les moteurs électriques avant utilisent la vectorisation du couple pour faciliter l’inscription en courbe, le train arrière reste stoïque face à la déferlante de puissance et les suspensions ne « talonnent » jamais, même sur les routes les plus mauvaises.
Quant aux freins taille XXL (disques de 410 mm de diamètre à l’avant), ils se montrent largement à la hauteur de la tâche, pourtant herculéenne, de stopper cet engin qui n’a rien d’un poids mouche (1.772 kg annoncés). Malgré son gabarit imposant (5 m de long et plus de 2 m de large), le mastodonte sait faire patte de velours dans le trafic. Indomptable ? Presque.
