On effectue une étude statistique d'un phénomène par le relevé de certaines données, sur une population ou à partir d'un échantillon, liées a ce phénomène.
À partir de ces données, on effectue des calculs mathématiques qui nous renseignent sur cette étude.
Les statistiques jouent ainsi un rôle crucial dans l'étude de la criminalité.
Elles permettent :
1- Mesurer l'ampleur et l'évolution du phénomène:
En comptabilisant le nombre d'infractions, on peut observer les tendances à la hausse ou à la baisse, identifier les types de crimes les plus fréquents et leurs évolutions dans le temps.
2- Identifier les facteurs de risques:
En croisant les données sur la criminalité avec d'autres variables (âge, sexe, lieu, etc.), on peut mettre en évidence les facteurs qui favorisent la commission d'infractions, ainsi que mesurer la correlation entre ces different facteurs.
3- Évaluer l'efficacité des politiques publiques:
Les statistiques permettent de mesurer l'impact des mesures prises pour lutter contre la criminalité et d'ajuster les stratégies en conséquence.
4- Orienter la recherche:
Les données statistiques alimentent les travaux des chercheurs en criminologie et permettent de développer de nouvelles théories sur les causes de la criminalité.
Cependant, il est important de garder à l'esprit certaines limites:
A- Le chiffre noir:
Une partie de la criminalité n'est pas déclarée, ce qui sous-estime l'ampleur réelle du phénomène.
B- La définition des infractions:
Les critères de classification des infractions peuvent varier d'un pays à l'autre et dans le temps, ce qui rend les comparaisons difficiles.
C- Les biais méthodologiques:
Les méthodes de collecte et d'analyse des données peuvent introduire des biais dans les résultats.
En résumé, les statistiques sont un outil indispensable pour comprendre la criminalité, mais elles doivent être interprétées avec prudence et complétées par d'autres sources d'information.
Voici une présentation simplifiée des principaux types de statistiques criminelles :
1. Statistiques policières:
* Elles proviennent directement des services de police et de gendarmerie. Elles recensent les crimes et délits portés à la connaissance des autorités.
* Elles offrent une vision en temps réel de l'activité criminelle.
* Elles ne reflètent pas la totalité des crimes commis (le "chiffre noir" reste important).
2. Statistiques judiciaires:
* Elles concernent les affaires pénales traitées par la justice. Elles incluent les poursuites, les jugements et les condamnations.
* Elles permettent d'analyser le parcours d'une affaire pénale.
* Elles ne reflètent pas non plus la totalité des infractions.
3. Statistiques pénitentiaires:
* Elles portent sur la population carcérale. Elles renseignent sur les profils des détenus, les durées de peines, etc.
* Elles donnent une idée des conséquences de la criminalité.
* Elles ne concernent que les personnes condamnées.
4. Enquêtes de victimation:
* Des enquêtes sont menées auprès de la population pour connaître les faits de délinquance dont elle a été victime.
* Elles permettent d'évaluer la "victimisation" et de mieux comprendre les victimes.
* Les victimes peuvent ne pas déclarer tous les faits.
Pourquoi ces différences ?
Chaque type de statistique a ses spécificités et ses limites. Il est donc crucial de les croiser pour obtenir une vision plus complète de la criminalité.
Applications:
* Évaluation des politiques publiques: Mesurer l'impact des interventions.
* Allocation des ressources: Optimiser la répartition des effectifs policiers.
* Prévention de la criminalité: Identifier les zones à risque, les populations vulnérables.
* Enquêtes criminelles: Orienter les investigations, établir des liens entre les affaires.
Limites:
* Qualité des données: Les données peuvent être incomplètes, biaisées ou erronées.
* Complexité des phénomènes criminels: La criminalité est un phénomène multifactoriel difficile à modéliser.
* Questions éthiques: Utilisation des données à des fins de surveillance, de profilage.
Les études statistiques de la criminalité au niveau des services de police, apportent des données cruciales quant à la quantification des délits ou crimes, leur fréquence de répétition en fonction des lieux où ils sont perpétré, les taux de crimes spécifiques par rapport au taux de la population.
On mesurera le nombre de vol sur personne par rapport à celui des habitants, mais celui des vols de voitures par rapport aux véhicules immatriculés et celui des cambriolages par rapport au nombre d'habitations.
Ces études nous permettront de faire des comparaisons entre villes, entres différentes régions rurales, mais aussi de faire des comparaisons selon l'année.
Avant, des graphiques relatifs aux taux de la criminalité arborés les murs des services de police, maintenant de plus en plus les services de police ont mis en place des sites dédiés à la criminalité et à son étude statistique.
À partir de ces données, on effectue des calculs mathématiques qui nous renseignent sur cette étude.
Les statistiques jouent ainsi un rôle crucial dans l'étude de la criminalité.
Elles permettent :
1- Mesurer l'ampleur et l'évolution du phénomène:
En comptabilisant le nombre d'infractions, on peut observer les tendances à la hausse ou à la baisse, identifier les types de crimes les plus fréquents et leurs évolutions dans le temps.
2- Identifier les facteurs de risques:
En croisant les données sur la criminalité avec d'autres variables (âge, sexe, lieu, etc.), on peut mettre en évidence les facteurs qui favorisent la commission d'infractions, ainsi que mesurer la correlation entre ces different facteurs.
3- Évaluer l'efficacité des politiques publiques:
Les statistiques permettent de mesurer l'impact des mesures prises pour lutter contre la criminalité et d'ajuster les stratégies en conséquence.
4- Orienter la recherche:
Les données statistiques alimentent les travaux des chercheurs en criminologie et permettent de développer de nouvelles théories sur les causes de la criminalité.
Cependant, il est important de garder à l'esprit certaines limites:
A- Le chiffre noir:
Une partie de la criminalité n'est pas déclarée, ce qui sous-estime l'ampleur réelle du phénomène.
B- La définition des infractions:
Les critères de classification des infractions peuvent varier d'un pays à l'autre et dans le temps, ce qui rend les comparaisons difficiles.
C- Les biais méthodologiques:
Les méthodes de collecte et d'analyse des données peuvent introduire des biais dans les résultats.
En résumé, les statistiques sont un outil indispensable pour comprendre la criminalité, mais elles doivent être interprétées avec prudence et complétées par d'autres sources d'information.
Voici une présentation simplifiée des principaux types de statistiques criminelles :
1. Statistiques policières:
* Elles proviennent directement des services de police et de gendarmerie. Elles recensent les crimes et délits portés à la connaissance des autorités.
* Elles offrent une vision en temps réel de l'activité criminelle.
* Elles ne reflètent pas la totalité des crimes commis (le "chiffre noir" reste important).
2. Statistiques judiciaires:
* Elles concernent les affaires pénales traitées par la justice. Elles incluent les poursuites, les jugements et les condamnations.
* Elles permettent d'analyser le parcours d'une affaire pénale.
* Elles ne reflètent pas non plus la totalité des infractions.
3. Statistiques pénitentiaires:
* Elles portent sur la population carcérale. Elles renseignent sur les profils des détenus, les durées de peines, etc.
* Elles donnent une idée des conséquences de la criminalité.
* Elles ne concernent que les personnes condamnées.
4. Enquêtes de victimation:
* Des enquêtes sont menées auprès de la population pour connaître les faits de délinquance dont elle a été victime.
* Elles permettent d'évaluer la "victimisation" et de mieux comprendre les victimes.
* Les victimes peuvent ne pas déclarer tous les faits.
Pourquoi ces différences ?
Chaque type de statistique a ses spécificités et ses limites. Il est donc crucial de les croiser pour obtenir une vision plus complète de la criminalité.
Applications:
* Évaluation des politiques publiques: Mesurer l'impact des interventions.
* Allocation des ressources: Optimiser la répartition des effectifs policiers.
* Prévention de la criminalité: Identifier les zones à risque, les populations vulnérables.
* Enquêtes criminelles: Orienter les investigations, établir des liens entre les affaires.
Limites:
* Qualité des données: Les données peuvent être incomplètes, biaisées ou erronées.
* Complexité des phénomènes criminels: La criminalité est un phénomène multifactoriel difficile à modéliser.
* Questions éthiques: Utilisation des données à des fins de surveillance, de profilage.
Les études statistiques de la criminalité au niveau des services de police, apportent des données cruciales quant à la quantification des délits ou crimes, leur fréquence de répétition en fonction des lieux où ils sont perpétré, les taux de crimes spécifiques par rapport au taux de la population.
On mesurera le nombre de vol sur personne par rapport à celui des habitants, mais celui des vols de voitures par rapport aux véhicules immatriculés et celui des cambriolages par rapport au nombre d'habitations.
Ces études nous permettront de faire des comparaisons entre villes, entres différentes régions rurales, mais aussi de faire des comparaisons selon l'année.
Avant, des graphiques relatifs aux taux de la criminalité arborés les murs des services de police, maintenant de plus en plus les services de police ont mis en place des sites dédiés à la criminalité et à son étude statistique.