Les réservoirs d'eau des principaux barrages au Maroc continuent de diminuer de manière alarmante. Selon les données de la Direction générale de l'eau, relevant du ministère de l'Equipement, les retenues des barrages nationaux au 6 juillet sont limitées à 4,8 milliards de mètres cubes d'une capacité totale de 16,1 milliards de mètres cubes soit un taux de remplissage moyen de seulement 30,2%. À la même période l'an dernier, ce taux était encore de 46 %, soit environ 2,8 milliards de mètres cubes de plus.
Certains barrages sont encore bien pourvus de puits dans le nord du Maroc, qui demeure relativement épargné par les pénuries d'eau. C'est le cas du barrage Al Wahda, le plus grand du pays, rempli à 50,4 %.
La Direction explique toutefois qu'en général, les niveaux des réservoirs d'eau ont considérablement diminué. Le barrage Idriss 1er, près de Fès, est rempli à 38,8 % (contre 69,4 % il y a un an), tandis que le barrage Sidi Mohammed Benabdellah, près de Rabat, enregistre un taux de remplissage de 34,2% (contre 61% il y a un an).Au sud de la rivière Umm Rabie, la situation déjà critique s'est aggravée.
Le barrage Al Massira, deuxième plus grand barrage du Royaume (2,657 milliards de mètres cubes), qui alimente en eau potable Marrakech ainsi que la partie sud de Casablanca, et qui irrigue les zones agricoles des Doukkala, est considéré à sec, enregistrant un taux de remplissage de seulement 5 % (11,8 % il y a un an), alerte la Direction, notant qu'au sud du fleuve Oum Errabiâ, la situation déjà critique s’est aggravée.
Pour sa part, le barrage de Bin El Ouidane, le troisième barrage du pays avec une capacité de 1,2 milliard de mètres cubes, est plein à 13,8 % alors qu'il affichait un taux de remplissage de 30 % il y a un an.
S'agissant du barrage Abdelmoumen, l'un des plus grands barrages de la région Souss-Massa, il est littéralement à sec, avec un taux de remplissage de 2,1% (il y a un an 13,4%).
Dans ce contexte, l'approvisionnement en eau potable, cet été, dans les différentes régions du Royaume, constitue un enjeu majeur pour les pouvoirs publics.
Le chef du Gouvernement a présidé, jeudi 30 juin 2022, une réunion en visioconférence consacrée à « l’examen de la situation hydrique dans notre pays », à laquelle ont pris part Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, et Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau.
lors de cette réunion, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a exhorté les secteurs gouvernementaux à être proactifs et à accélérer la bonne mise en œuvre des différents programmes liés à la gestion de l’eau.
Certains barrages sont encore bien pourvus de puits dans le nord du Maroc, qui demeure relativement épargné par les pénuries d'eau. C'est le cas du barrage Al Wahda, le plus grand du pays, rempli à 50,4 %.
La Direction explique toutefois qu'en général, les niveaux des réservoirs d'eau ont considérablement diminué. Le barrage Idriss 1er, près de Fès, est rempli à 38,8 % (contre 69,4 % il y a un an), tandis que le barrage Sidi Mohammed Benabdellah, près de Rabat, enregistre un taux de remplissage de 34,2% (contre 61% il y a un an).Au sud de la rivière Umm Rabie, la situation déjà critique s'est aggravée.
Le barrage Al Massira, deuxième plus grand barrage du Royaume (2,657 milliards de mètres cubes), qui alimente en eau potable Marrakech ainsi que la partie sud de Casablanca, et qui irrigue les zones agricoles des Doukkala, est considéré à sec, enregistrant un taux de remplissage de seulement 5 % (11,8 % il y a un an), alerte la Direction, notant qu'au sud du fleuve Oum Errabiâ, la situation déjà critique s’est aggravée.
Pour sa part, le barrage de Bin El Ouidane, le troisième barrage du pays avec une capacité de 1,2 milliard de mètres cubes, est plein à 13,8 % alors qu'il affichait un taux de remplissage de 30 % il y a un an.
S'agissant du barrage Abdelmoumen, l'un des plus grands barrages de la région Souss-Massa, il est littéralement à sec, avec un taux de remplissage de 2,1% (il y a un an 13,4%).
Dans ce contexte, l'approvisionnement en eau potable, cet été, dans les différentes régions du Royaume, constitue un enjeu majeur pour les pouvoirs publics.
Le chef du Gouvernement a présidé, jeudi 30 juin 2022, une réunion en visioconférence consacrée à « l’examen de la situation hydrique dans notre pays », à laquelle ont pris part Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, et Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau.
lors de cette réunion, le chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a exhorté les secteurs gouvernementaux à être proactifs et à accélérer la bonne mise en œuvre des différents programmes liés à la gestion de l’eau.