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Success story : BYD, l’histoire d’une marque jeune à l’ambition à haut voltage au Maroc


Rédigé par L'Opinion le Jeudi 20 Juin 2024

Pour témoigner de l’ambition de BYD en termes de mise en vente de véhicules hybrides et électriques sur le territoire marocain, ce vendredi avait lieu l’événement de lancement du modèle hybride SEAL U PHEV (Plug-in Hybrid Electric Vehicle, c’est-à-dire rechargeable) en grande pompe, au Salon Auto Nejma BYD de la Corniche de Casablanca.



BYD, c’est tout d’abord une entreprise chinoise spécialisée dans la fabrication de batteries, fondée en 1995, et dont l’expertise a servi plus tard à construire des véhicules automobiles électriques, avec un passage furtif par le thermique. Aujourd’hui, pas moins de deux téléphones sur dix sont équipés de batteries BYD dans le monde.
 
Une entreprise majeure avec quatre activités principales
 
D’après Adil Bennani, Directeur Général d’Auto Nejma, distributeur marocain de la marque, BYD commercialiserait aujourd’hui environ 4 millions de véhicules électrifiés dans le monde, soit une place de choix dans le top 10 de ce marché spécifique. Depuis 6 mois, BYD est même passé n°1 de l’électrique pur devant Tesla.

Ainsi,  BYD rassemblerait 700 000 collaborateurs à travers le monde, et aurait quatre activités principales. « Il y a une activité qui est tech, une activité automobile, une activité railway, des trains spécifiques d’une certaine nature et la partie home charging, c’est-à-dire tout ce qui est batteries et recharges, pour des utilisations industrielles mais aussi domestiques », nous indique Bennani. Qui plus est, deux véhicules PHEV sur trois vendus sur le marché mondial seraient de la marque BYD.
 
Une présence sur le marché marocain qui date d’il y a environ un an
 
Concernant la présence de la firme chinoise via son distributeur marocain Auto Nejma au sein du Royaume, elle date d’un peu plus d’un an. Une année qui a été l’occasion d’introduire cinq modèles, dont quatre sont entièrement électriques, mais également pour le constructeur de se positionner au premier rang de vente des véhicules électriques au Maroc, sur les segments sur lesquels il se positionne. « Nous avons le Tang, qui est un 4x4 imposant, le ATTO 3, qui est un petit 4x4, la HAN, qui est la berline, la SEAL, une compacte électrique et puis maintenant la SEAL U, le modèle hybride que nous lançons aujourd’hui », nous précise le Directeur Général d’Auto Nejma, SEAL U étant le premier véhicule de ce genre de la gamme commercialisée par BYD au Maroc.

Un marché de l’électrifié voué à gonfler
 
Si l’AIVAM (l’Association des importateurs de véhicules au Maroc) avance un chiffre de 4,5% de parts de marché en 2023 concernant les véhicules électrifiés, toutes catégories confondues (électriques, hybrides et hybrides rechargeables), Adil Bennani nous annonce une hausse sur l’année en cours, les chiffres atteignant 6,8%. Même si ce montant est « très faible comparé aux 45% européens », la tendance pourrait progressivement s’inverser. Cela d’abord en rapport avec une raison de prix : les prix de l’électrique s’alignent progressivement sur celui du thermique. Ensuite, alors que les marques ne proposaient pas d’électrique auparavant, cela a tendance à changer sur le territoire : « Maintenant, de plus en plus de marques ramènent des véhicules hybrides », nous dit Adil Bennani.
 
Par conséquent, d’une année à l’autre, on a pu voir un doublement de ventes de véhicules purement électriques. Or, un élément qui conditionne le succès de ces véhicules est le niveau de technologie avancé qu’ils proposent, sans oublier leur compétitivité en matière d’équipements embarqués, et, chose que l’on a relevé plus haut, des prix plus abordables.
 
La technologie DM-i à l’œuvre pour concurrencer le full hybride
 
C’est d’ailleurs ce positionnement qui est recherché avec le lancement de la SEAL U (disponible en version Comfort 4x2 et en version Design 4x4). Selon Adil Bennani, il y aura même « un avant et un après la technologie DM-i », utilisée pour ce modèle. Il s’agit d’une technologie hybride qui permet de combiner l’énergie provenant d’un moteur thermique et celle provenant d’un moteur électrique. L’un fonctionnant à l’essence et l’autre avec des batteries que l’on recharge, ou qui se rechargent d’elles-mêmes grâce à l’énergie cinétique développée par le freinage ou par l’énergie du moteur lorsqu’il est en action.
 
Une technologie salutaire qui permet à la SEAL U de consommer entre 0,9 et 1,2 litre/100 km et qui pourrait permettre à BYD de concurrencer le leader de l’hybride sur le marché marocain, à savoir Toyota. Ce dernier propose même tout particulièrement du full hybride, c’est-à-dire la technologie ne nécessitant aucun branchement, alors que d’autres marques premium proposent de l’hybride plug in au même titre que BYD.
 

L’électrique, oui, mais accompagné d’une mise à niveau des infrastructures
 
Si une mise en vente de la SEAL U 100% électrique est à l’étude, Adil Bennani estime que les infrastructures, bien qu’existantes, « sont toujours insuffisantes sur le territoire marocain ». Mais, d’après le DG d’Auto Nejma, tout est mis en œuvre pour avoir un réseau plus dense de bornes de recharge dans les prochains mois. Cela passe aussi par une aide des pouvoirs publics, pas seulement financière mais aussi à travers « de l’écoute et de la mise en place de mécanismes » proposés par la marque. C’est tout ce que l’on souhaite pour que le Maroc puisse opérer progressivement sa mue vers un marché qui inclut plus de durabilité.



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