Cela fait des années que le sort des anciens combattants marocains et leurs familles en Syrie suscite le débat. Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, quelques-uns ontre-trouvé leur liberté après la libération de quelques geôles du régime par les nouveaux maîtres de Damas, dont les racines salafistes inquiètent la communauté internationale. Au Nord du pays, des centaines de détenus croupissent encore dans des camps qui risquent d’échapper au contrôle des forces kurdes. Le retour des anciens partisans de Daech pose d’autant plus de problèmes que le Maroc n’a pas encore établi des liens formels avec les nouvelles autorités de HTS qui ne contrôlent pas la totalité du territoire. En attendant la refonte de l’Etat syrien, le retour du “péril du Levant” s’impose à nouveau dans un contexte qui exige une forte veille sécuritaire. Décryptage.
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