Des civils ont été tués et d'autres blessés suite de l'agression israélienne contre Tartous, dans l'ouest de la Syrie, qui a été l'agression la plus violente depuis le début des raids d'occupation.
Lundi matin, l'occupant israélien a poursuivi son agression contre la Syrie, visant un site militaire dans le désert d'Al-Bukamal, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, à l'est du pays, rapporte le site Al Mayadeen.
Une source médiatique israélienne a qualifié les bombardements israéliens qui ont visé plusieurs sites et dépôts de munitions dans la campagne orientale de Tartous, lundi à l’aube, d’«Hiroshima à Tartous», suite aux violentes frappes et raids.
Sur terre, les forces israéliennes ont étendu leur invasion dans la campagne de Quneitra, pénétrant dans de nouveaux villages et en occupant plusieurs autres dans le gouvernorat de Daraa, ainsi que les fermes de Beit Jinn et Mughr al-Mir, qui font partie des faubourgs de Damas.
Les forces israéliennes se trouvent désormais à 15 km de la route internationale entre Damas et Beyrouth, elles contrôlent également les sources d’eau douce les plus importantes du sud de la Syrie, dans le bassin du Yarmouk.
Par ailleurs, un communiqué du ministère des Affaires étrangères turc a accusé, lundi, Israël de chercher à "étendre ses frontières" avec un projet visant à doubler la population du Golan occupé.
"Nous condamnons fermement la décision d'Israël d'étendre les colonies illégales sur le plateau du Golan occupé depuis 1967. La décision en question constitue une nouvelle phase dans l'objectif d'Israël d'étendre ses frontières par l'occupation", a déclaré le ministère.
Lundi matin, l'occupant israélien a poursuivi son agression contre la Syrie, visant un site militaire dans le désert d'Al-Bukamal, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, à l'est du pays, rapporte le site Al Mayadeen.
Une source médiatique israélienne a qualifié les bombardements israéliens qui ont visé plusieurs sites et dépôts de munitions dans la campagne orientale de Tartous, lundi à l’aube, d’«Hiroshima à Tartous», suite aux violentes frappes et raids.
Sur terre, les forces israéliennes ont étendu leur invasion dans la campagne de Quneitra, pénétrant dans de nouveaux villages et en occupant plusieurs autres dans le gouvernorat de Daraa, ainsi que les fermes de Beit Jinn et Mughr al-Mir, qui font partie des faubourgs de Damas.
Les forces israéliennes se trouvent désormais à 15 km de la route internationale entre Damas et Beyrouth, elles contrôlent également les sources d’eau douce les plus importantes du sud de la Syrie, dans le bassin du Yarmouk.
Par ailleurs, un communiqué du ministère des Affaires étrangères turc a accusé, lundi, Israël de chercher à "étendre ses frontières" avec un projet visant à doubler la population du Golan occupé.
"Nous condamnons fermement la décision d'Israël d'étendre les colonies illégales sur le plateau du Golan occupé depuis 1967. La décision en question constitue une nouvelle phase dans l'objectif d'Israël d'étendre ses frontières par l'occupation", a déclaré le ministère.
Mission diplomatique de l'UE à Damas
Sur le plan diplomatique, Kaja Kallas, Haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a déclaré que l'UE allait envoyer lundi une mission diplomatique de haut niveau à Damas et que les ministres des Affaires étrangères discuteront des relations avec la nouvelle administration.
Kallas a fait des déclarations aux membres de la presse à l'entrée de la première réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE qu'elle présidera depuis qu'elle a pris ses fonctions.
Le premier point à l'ordre du jour des ministres sera l'évolution de la situation en Syrie, a-t-elle indiqué : "Notre plus haut diplomate en Syrie sera à Damas aujourd'hui".
"Je leur ai demandé de se rendre à Damas et de prendre contact avec le nouveau gouvernement et le peuple syrien", a-t-elle précisé.
Kallas, qui a rappelé qu'elle a rencontré, samedi 14 décembre, des acteurs tels que la Türkiye, les États-Unis et les Nations Unies en Jordanie, pense «qu'il est très important que les acteurs régionaux et internationaux voient la situation de la même manière et souhaitent que ce pays ait un gouvernement stable et pacifique».
"Aujourd'hui, nous discuterons avec les ministres des Affaires étrangères du niveau auquel nous interagirons avec les nouveaux dirigeants syriens", a-t-elle indiqué, avant de faire remarquer que les actions des nouveaux dirigeants syriens, qui ont succédé au régime baasiste, seront déterminantes pour les mesures que l'UE prendra dans les semaines à venir.
Les résolutions d’Aqaba suscitent les appréhensions
Sur un autre volet, les résultats des réunions internationales arabes tenues samedi dernier dans la ville jordanienne d'Aqaba et visant à discuter de l'avenir de la Syrie, n’ont pas manqué de susciter quelques appréhensions auprès de Syriens, en particulier en ce qui concerne l'appel du communiqué final à l'adoption du processus de transition vers la nouvelle autorité et la nouvelle constitution sous des auspices internationaux et conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité.
Les Syriens ont affirmé que le renversement du régime de Bachar al-Assad annulait les effets de la résolution n° 2254 du Conseil de sécurité, expliquant que l'opposition s'était tournée vers le pouvoir et que le régime avait pris fin, ce qui signifie - de leur point de vue - que les effets de la résolution ont pris fin.
Ils ont prudemment souligné la participation de partis favorables à l’ancien régime, comme les Émirats arabes unis, et ont mis en garde contre les tentatives visant à contourner la «victoire» remportée par les factions sur le régime d’Assad.
Les réunions du Comité de liaison ministériel arabe se sont conclues par un appel à un processus de transition politique syro-syrien inclusif parrainé par les Nations Unies et la Ligue arabe.
Israël envisage de doubler la population du Golan occupé
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche un projet visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien occupé par Israël, après avoir pris le contrôle de la zone tampon surveillée par l'ONU.
Quelques heures seulement après la chute le 8 décembre du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait ordonné à l'armée de s'emparer de cette zone tampon contrôlée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.
Un responsable de l'ONU à New York a affirmé à l'AFP que la force de maintien de la paix avait "noté un certain nombre d'incidents quotidiens où l'armée israélienne opère à l'est de la zone tampon".
Dimanche, le gouvernement israélien a approuvé "à l'unanimité" le projet de Netanyahu de "développement démographique des localités du Golan et de Katzrin, (un village syrien sur le plateau du Golan, devenu une colonie israélienne édifiée sur le même emplacement, pour une somme de 40 millions de shekels (10,6 millions d'euros), à la lumière de la guerre et du nouveau front en Syrie et de la volonté de doubler la population du Golan", selon un communiqué de son bureau.
"Il s'agit d'une décision qui renforce les localités du Golan (occupé) et l'Etat d'Israël", ajoute le communiqué.
"Nous n'avons aucun intérêt à nous confronter à la Syrie, nous définirons la politique d'Israël envers la Syrie en fonction de la réalité sur le terrain", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par son bureau.
Quelques heures seulement après la chute le 8 décembre du président syrien, Bachar al-Assad, chassé du pouvoir par les rebelles, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait ordonné à l'armée de s'emparer de cette zone tampon contrôlée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan.
Un responsable de l'ONU à New York a affirmé à l'AFP que la force de maintien de la paix avait "noté un certain nombre d'incidents quotidiens où l'armée israélienne opère à l'est de la zone tampon".
Dimanche, le gouvernement israélien a approuvé "à l'unanimité" le projet de Netanyahu de "développement démographique des localités du Golan et de Katzrin, (un village syrien sur le plateau du Golan, devenu une colonie israélienne édifiée sur le même emplacement, pour une somme de 40 millions de shekels (10,6 millions d'euros), à la lumière de la guerre et du nouveau front en Syrie et de la volonté de doubler la population du Golan", selon un communiqué de son bureau.
"Il s'agit d'une décision qui renforce les localités du Golan (occupé) et l'Etat d'Israël", ajoute le communiqué.
"Nous n'avons aucun intérêt à nous confronter à la Syrie, nous définirons la politique d'Israël envers la Syrie en fonction de la réalité sur le terrain", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée par son bureau.