Plusieurs sources historiques démontrent que Tadla, qui abrite la «Kasbah ismaélienne» a vu lors de l’époque médiévale la succession de plusieurs dynasties, commençant par les Idrissides, les Almoravides, les Almohades et les Mérinides, ainsi que les dynasties Wattassides et Saadiennes, jusqu’à la Dynastie Alaouite.
Selon les mêmes sources, la Kasbah, située au niveau de la route principale liant Béni Mellal et Casablanca et qui a toujours relié les deux entités religieuses de Fès et Marrakech, constituait un centre religieux avec ces deux mosquées et un centre administratif, urbain, architectural et militaire, assurant une protection de l’ensemble de la région et une intervention rapide pour résoudre les différends tribaux de l’époque.
Le prêtre catholique français, Charles de Foucauld décrit, en 1883, la splendeur de la Kasbah ismaélienne, en disant qu’elle est «Entourée de deux murs qui sont toujours en bon état : un mur de clôture d’une épaisseur de 1,20 et d’environ 12 M de longueur, et d’un mur intérieur d’environ 6 M, mais plus épais que le premier, séparé par un couloir d’environ 6 m de largeur.
Si la Kasbah n’a pas été assez connue sous les Mérinides suite à plusieurs conflits politiques qui ont marqué cette époque, elle reprendra son importance sous le règne des Saadiennes, lorsque Al-Mansur Al-Saadi a nommé son fils Zidan comme gouverneur en 1584 qui l’a occupé jusqu’à la construction de la Kasbah Zaydaniya, relevant actuellement de la province de Fqih Ben saleh, la base politique de la plaine de Tadla lors de cette époque.
Quand le sultan Moulay Ismail a divisé le règne selon les provinces en 1.700, son prince héritier Ahmed Al Dhahabi Al Alaoui a pris les commandes de Tadla en mettant en place 3.000 soldats.
Ce dernier a consacré son règne à l’agrandissement et la rénovation d’une Kasbah plus grande que celle de son père, en édifiant une nouvelle mosquée des plus importantes dans cette plaine, selon les différentes sources.
Kasbah Ismailia a été consolidée par la formation d’une ceinture humaine qui entourait la kasbah des côtés Sud et Est en vue de sa protection contre toute invasion extérieure. Elle connait ainsi son âge d’or lors de l’époque de Dynastie Alaouite Chérifienne qui a organisé la Kasbah et fait d’elle un lieu de convivialité, de paix et de prospérité économique.
Dans une déclaration, le Conservateur régional du patrimoine de la région Béni Mellal- Khénifra, Mohamed Choukri, a souligné que la «Kasbah ismaélienne» assurait des rôles militaires, judiciaires et administratifs à l’époque du Sultan Moulay Ismail, car elle a été construite dans le cadre d’une série de kasbahs ismaéliennes dans l’ensemble du Royaume, pour qu’elle puisse rester comme témoin et joyau architectural et militaire de cette région.
Pour sa part, le président de l’Association Ville ancienne pour le développement et la culture, Ahmed Bounou, a noté que la «Kasbah ismaélienne» est l’une des trésors archéologiques et historiques de la ville de Kasbat Tadla, dans la mesure où elle a été classée patrimoine national depuis 1916.
Selon les mêmes sources, la Kasbah, située au niveau de la route principale liant Béni Mellal et Casablanca et qui a toujours relié les deux entités religieuses de Fès et Marrakech, constituait un centre religieux avec ces deux mosquées et un centre administratif, urbain, architectural et militaire, assurant une protection de l’ensemble de la région et une intervention rapide pour résoudre les différends tribaux de l’époque.
Le prêtre catholique français, Charles de Foucauld décrit, en 1883, la splendeur de la Kasbah ismaélienne, en disant qu’elle est «Entourée de deux murs qui sont toujours en bon état : un mur de clôture d’une épaisseur de 1,20 et d’environ 12 M de longueur, et d’un mur intérieur d’environ 6 M, mais plus épais que le premier, séparé par un couloir d’environ 6 m de largeur.
Si la Kasbah n’a pas été assez connue sous les Mérinides suite à plusieurs conflits politiques qui ont marqué cette époque, elle reprendra son importance sous le règne des Saadiennes, lorsque Al-Mansur Al-Saadi a nommé son fils Zidan comme gouverneur en 1584 qui l’a occupé jusqu’à la construction de la Kasbah Zaydaniya, relevant actuellement de la province de Fqih Ben saleh, la base politique de la plaine de Tadla lors de cette époque.
Quand le sultan Moulay Ismail a divisé le règne selon les provinces en 1.700, son prince héritier Ahmed Al Dhahabi Al Alaoui a pris les commandes de Tadla en mettant en place 3.000 soldats.
Ce dernier a consacré son règne à l’agrandissement et la rénovation d’une Kasbah plus grande que celle de son père, en édifiant une nouvelle mosquée des plus importantes dans cette plaine, selon les différentes sources.
Kasbah Ismailia a été consolidée par la formation d’une ceinture humaine qui entourait la kasbah des côtés Sud et Est en vue de sa protection contre toute invasion extérieure. Elle connait ainsi son âge d’or lors de l’époque de Dynastie Alaouite Chérifienne qui a organisé la Kasbah et fait d’elle un lieu de convivialité, de paix et de prospérité économique.
Dans une déclaration, le Conservateur régional du patrimoine de la région Béni Mellal- Khénifra, Mohamed Choukri, a souligné que la «Kasbah ismaélienne» assurait des rôles militaires, judiciaires et administratifs à l’époque du Sultan Moulay Ismail, car elle a été construite dans le cadre d’une série de kasbahs ismaéliennes dans l’ensemble du Royaume, pour qu’elle puisse rester comme témoin et joyau architectural et militaire de cette région.
Pour sa part, le président de l’Association Ville ancienne pour le développement et la culture, Ahmed Bounou, a noté que la «Kasbah ismaélienne» est l’une des trésors archéologiques et historiques de la ville de Kasbat Tadla, dans la mesure où elle a été classée patrimoine national depuis 1916.