M. Tamek a mentionné dans cette lettre que «le polisario a violé de façon ouverte et officielle le cessez-le-feu qui a été institué le 6 septembre 1991, en bafouant les accords militaires y afférents (...), et a annoncé le retour aux hostilités armées, mettant ainsi toutes ses forces en état de guerre» .
Violations du droit international
En octobre 2020, ils ne se sont pas contentés d’entraver les mouvements des véhicules, mais ont amené de la région de Tindouf, à 2000 km au nord, des soldats et des femmes civiles pour bloquer complètement la route, prenant ainsi en otage des personnes, des marchandises et de camions pendant plus de deux semaines. L'ONU et la MINURSO en ont été témoins, a-t-il rappelé dans cette lettre.
Les dirigeants du Polisario n’ont tenu aucun compte de la situation épidémique liée au Covid-19, négligeant les risques auxquels sont confrontés des conducteurs et les voyageurs et ont profité de la tenue de la session du Conseil de Sécurité pour mettre tout le monde devant le fait accompli, a encore déploré M. Tamek qui a travaillé pendant plusieurs années avec les Nations Unies et la MINURSO. En effet, a-t-il souligné, le «polisario» a violé la liberté de circulation des biens et des personnes, bloquant entièrement ce point de passage, au mépris de toutes les conventions internationales en la matière, notamment en cette période pandémique.
Des liens avec des groupes armés
M. Tamek n'a pas manqué de mettre en évidence les liens que le «polisario» entretient avec les mouvements armés dans le Sahel, surtout depuis l’apparition d'Al-Qaida et de l'Etat islamique. Il a cité, à cet égard, le cas d’Aboulwalid Essahraoui, qui avaient rejoint les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui est une filiale d'Al-Qaida. M. Tamek a aussi tenu à l'informer des problèmes liés aux différents types de trafic auxquels s’adonnaient ces membres séparatistes dans cette zone (traite d’êtres humains, trafic de stupéfiants et contrebande de tous sortes, y compris de chameaux !).
Recours à la force pacifique
Fort de ses droits légitimes, écrit-il, et conformément au droit international et aux accords signés, le Maroc, confronté à une situation hautement problématique créée par le «polisario» qui ne cesse d’entraver la circulation des biens et des personnes, «n'a eu d'autre choix que d'utiliser la force pacifique pour libérer l'axe routier traversant la zone tampon d'El Guerguarat, reliant le Maroc à la Mauritanie, après avoir informé tous les pays voisins, à l’exception d’un seul ».
Ainsi, le Maroc, en réinstaurant l’ordre dans ces lieux, n’a été mû par aucune intention belliqueuse et a veillé à ce que l'utilisation éventuelle des armes soit limitée à la légitime défense, a insisté M. Tamek, relevant qu'en agissant ainsi, le Royaume n'a fait que restaurer la légalité et la liberté de circulation des personnes et des véhicules.
Il a conclu sa lettre en s'adressant à M. Joe Biden : «Le Maroc, en tant que premier Etat ayant reconnu l'indépendance des États-Unis au 17è siècle, est enchâssé à l'est par l'Algérie et à l'ouest par l'océan Atlantique. Ses seuls débouchés sont le détroit de Gibraltar au nord et le poste frontière d'El-Guerguarat au sud. Tout blocage de ce dernier débouché étoufferait cet allié indéfectible et partenaire anti-terroriste de votre pays».
Violations du droit international
En octobre 2020, ils ne se sont pas contentés d’entraver les mouvements des véhicules, mais ont amené de la région de Tindouf, à 2000 km au nord, des soldats et des femmes civiles pour bloquer complètement la route, prenant ainsi en otage des personnes, des marchandises et de camions pendant plus de deux semaines. L'ONU et la MINURSO en ont été témoins, a-t-il rappelé dans cette lettre.
Les dirigeants du Polisario n’ont tenu aucun compte de la situation épidémique liée au Covid-19, négligeant les risques auxquels sont confrontés des conducteurs et les voyageurs et ont profité de la tenue de la session du Conseil de Sécurité pour mettre tout le monde devant le fait accompli, a encore déploré M. Tamek qui a travaillé pendant plusieurs années avec les Nations Unies et la MINURSO. En effet, a-t-il souligné, le «polisario» a violé la liberté de circulation des biens et des personnes, bloquant entièrement ce point de passage, au mépris de toutes les conventions internationales en la matière, notamment en cette période pandémique.
Des liens avec des groupes armés
M. Tamek n'a pas manqué de mettre en évidence les liens que le «polisario» entretient avec les mouvements armés dans le Sahel, surtout depuis l’apparition d'Al-Qaida et de l'Etat islamique. Il a cité, à cet égard, le cas d’Aboulwalid Essahraoui, qui avaient rejoint les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui est une filiale d'Al-Qaida. M. Tamek a aussi tenu à l'informer des problèmes liés aux différents types de trafic auxquels s’adonnaient ces membres séparatistes dans cette zone (traite d’êtres humains, trafic de stupéfiants et contrebande de tous sortes, y compris de chameaux !).
Recours à la force pacifique
Fort de ses droits légitimes, écrit-il, et conformément au droit international et aux accords signés, le Maroc, confronté à une situation hautement problématique créée par le «polisario» qui ne cesse d’entraver la circulation des biens et des personnes, «n'a eu d'autre choix que d'utiliser la force pacifique pour libérer l'axe routier traversant la zone tampon d'El Guerguarat, reliant le Maroc à la Mauritanie, après avoir informé tous les pays voisins, à l’exception d’un seul ».
Ainsi, le Maroc, en réinstaurant l’ordre dans ces lieux, n’a été mû par aucune intention belliqueuse et a veillé à ce que l'utilisation éventuelle des armes soit limitée à la légitime défense, a insisté M. Tamek, relevant qu'en agissant ainsi, le Royaume n'a fait que restaurer la légalité et la liberté de circulation des personnes et des véhicules.
Il a conclu sa lettre en s'adressant à M. Joe Biden : «Le Maroc, en tant que premier Etat ayant reconnu l'indépendance des États-Unis au 17è siècle, est enchâssé à l'est par l'Algérie et à l'ouest par l'océan Atlantique. Ses seuls débouchés sont le détroit de Gibraltar au nord et le poste frontière d'El-Guerguarat au sud. Tout blocage de ce dernier débouché étoufferait cet allié indéfectible et partenaire anti-terroriste de votre pays».