Tarik Zghinou, DG de l'agende Tek Inside.
- Vous venez de lancer la première plateforme marocaine dédiée au marketing digital en Afrique, «Wikitek». Pouvez-vous nous parler davantage de celle-ci ?
- L’idée m’est venue du fait que l’information autour du marketing digital au Maroc est très dispatchée. Il fallait suivre des personnes particulières pour être au courant de ce qui se passe autour de soi. Ceci dit, il n’y avait aucune plateforme qui regroupait toute l’actualité de ce domaine dans une seule adresse.
Mise à part la construction d’une vraie communauté ayant l’amour du marketing digital, de faire entendre la voix des jeunes africains et de mettre la lumière sur ce qui les intéresse, «Wikitek» a pour vocation de donner une visibilité à l’échelle continentale concernant le degré de maturité du marketing digital, et de reprendre les meilleures pratiques que nous pouvons retrouver au Sénégal, en Algérie, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, etc.
De plus, il y a de nombreux producteurs de contenus passionnés par le marketing digital qui écrivent des papiers et les partagent uniquement sur Linkedin, Facebook ou même sur des forums, groupes et pages. Dans ce sens, nous avons mis en place une rubrique intitulée «devenir contributeur», où toute personne peut envoyer son papier à condition que cela soit rédigé de manière objective, qui ne porte aucun jugement et qui cite des sources fiables.
- Quelle est la vertu de l’approche digitale dans la société ?
- Aujourd’hui, aucune entreprise marocaine ne peut se permettre de ne pas réserver une partie de son budget marketing au digital, et ce, au risque de disparaître d’ici une dizaine d’années. Pour être compétitif dans le nouveau schéma économique mondial, le marketing digital, avec la Covid-19 en plus, est devenu beaucoup plus central qu’auparavant. Le confinement nous a permis de comprendre que le digital est en train de prendre une grande ampleur. Nous l’avons, par ailleurs, vu avec la digitalisation de l’administration publique qui est passée à la vitesse supérieure pour répondre aux besoins de la population lors de ces moments de crise. Cela prouve que le marketing digital est un levier principal pour la compétitivité des entreprises au Maroc, en Afrique, ou dans le monde entier.
- Pensez-vous que cette crise sanitaire renforcera le digital au Maroc ?
- Sans aucun doute, j’ai l’impression que les gens vont commencer à prendre des habitudes qui ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Prenons par exemple cette tendance de webinaire qui, avant cela, n’existait presque pas, ou du moins, il n’y avait pas de public pour… là, même sans confinement, nous continuons à voir qu’il y a des webinaires qui s’organisent encore. Je pense que c’est quelque chose qui va s’installer et qui va rester.
- L’idée m’est venue du fait que l’information autour du marketing digital au Maroc est très dispatchée. Il fallait suivre des personnes particulières pour être au courant de ce qui se passe autour de soi. Ceci dit, il n’y avait aucune plateforme qui regroupait toute l’actualité de ce domaine dans une seule adresse.
Mise à part la construction d’une vraie communauté ayant l’amour du marketing digital, de faire entendre la voix des jeunes africains et de mettre la lumière sur ce qui les intéresse, «Wikitek» a pour vocation de donner une visibilité à l’échelle continentale concernant le degré de maturité du marketing digital, et de reprendre les meilleures pratiques que nous pouvons retrouver au Sénégal, en Algérie, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, etc.
De plus, il y a de nombreux producteurs de contenus passionnés par le marketing digital qui écrivent des papiers et les partagent uniquement sur Linkedin, Facebook ou même sur des forums, groupes et pages. Dans ce sens, nous avons mis en place une rubrique intitulée «devenir contributeur», où toute personne peut envoyer son papier à condition que cela soit rédigé de manière objective, qui ne porte aucun jugement et qui cite des sources fiables.
- Quelle est la vertu de l’approche digitale dans la société ?
- Aujourd’hui, aucune entreprise marocaine ne peut se permettre de ne pas réserver une partie de son budget marketing au digital, et ce, au risque de disparaître d’ici une dizaine d’années. Pour être compétitif dans le nouveau schéma économique mondial, le marketing digital, avec la Covid-19 en plus, est devenu beaucoup plus central qu’auparavant. Le confinement nous a permis de comprendre que le digital est en train de prendre une grande ampleur. Nous l’avons, par ailleurs, vu avec la digitalisation de l’administration publique qui est passée à la vitesse supérieure pour répondre aux besoins de la population lors de ces moments de crise. Cela prouve que le marketing digital est un levier principal pour la compétitivité des entreprises au Maroc, en Afrique, ou dans le monde entier.
- Pensez-vous que cette crise sanitaire renforcera le digital au Maroc ?
- Sans aucun doute, j’ai l’impression que les gens vont commencer à prendre des habitudes qui ne vont pas disparaître du jour au lendemain. Prenons par exemple cette tendance de webinaire qui, avant cela, n’existait presque pas, ou du moins, il n’y avait pas de public pour… là, même sans confinement, nous continuons à voir qu’il y a des webinaires qui s’organisent encore. Je pense que c’est quelque chose qui va s’installer et qui va rester.
Propos recueillis par Siham MDIJI
