Tissint est avant tout une oasis, une palmeraie à la porte du rude et auguste Sahara. Palmiers dattiers et eau relativement abondante font de ce village un site clé, depuis des siècles, pour les nomades de la région et parfois même ceux venus de très loin, indique une source du Conseil provincial du tourisme. «L’oasis de Tissint eût autrefois un passé glorieux», écrit pour sa part l’archéologue Maria da Conceição Lopes, dans une publication sur la revue spécialisée DigitAR.
En effet, Tissint «située sur la route menant de Sijilmassa (près de l’actuelle Rissani) au Souss, est un endroit propice à l’agriculture représentant un lieu de passage et d’approvisionnement incontournable pour tous ceux -pasteurs, marchands, migrants- qui traversaient le Sahara marocain d’Est en Ouest». Ce havre de paix est aussi réputé pour ses plantes médicinales.
Les connaissances locales en herboristerie furent alimentées et diversifiées par les générations de nomades qui ont foulé ces terres, poursuit-elle. Gagnant en notoriété, «droguistes d’Algérie, du Niger, du Sénégal, de l’Egypte, de Libye et de bien d’autres contrées africaines venaient y puiser de grandes quantités de plantes médicinales», relève la même source.
«De nos jours, explique de son côté Abdelmajid Oucheikh, responsable communication du Géoparc jbel Bani-Tata, nombreuses sont les familles qui en cultivent et qui en font leur profession, une activité qui constitue un héritage qui se transmet de génération en génération».
Ici on cultive toujours ces herbes à la réputation miraculeuse. Le thym pour tous les maux, l’armoise pour l’estomac, «tiouraghine» pour les rhumatismes, la lavande pour les oreilles, la sauge pour les nerfs, figurent parmi les centaines de plantes médicinales qu’on retrouve à Tissint.
Par ailleurs, une fois sur les lieux, rapporte un guide touristique du village Tassint, il ne faut pas hésiter à visiter le vieux village où le géographe / explorateur Charles de Foucauld séjourna pour explorer le Maroc. Ses travaux et relevés d’informations, durant son périple où il se déguisa en juif, lui valurent la médaille d’or de la Société de géographie pour son livre «Reconnaissance au Maroc» publié en 1888.
Quelqu’un vous indiquera la maison où il séjourna (à environ 400 mètres en aval de la source). Peu entretenue, elle constitue tout de même un témoignage de cette époque et vous entrainera dans les ruelles de la médina, à l’abri du soleil. La ballade est très agréable. Le retour peut se faire le long du point d’eau, précise la même source.
En effet, Tissint «située sur la route menant de Sijilmassa (près de l’actuelle Rissani) au Souss, est un endroit propice à l’agriculture représentant un lieu de passage et d’approvisionnement incontournable pour tous ceux -pasteurs, marchands, migrants- qui traversaient le Sahara marocain d’Est en Ouest». Ce havre de paix est aussi réputé pour ses plantes médicinales.
Les connaissances locales en herboristerie furent alimentées et diversifiées par les générations de nomades qui ont foulé ces terres, poursuit-elle. Gagnant en notoriété, «droguistes d’Algérie, du Niger, du Sénégal, de l’Egypte, de Libye et de bien d’autres contrées africaines venaient y puiser de grandes quantités de plantes médicinales», relève la même source.
«De nos jours, explique de son côté Abdelmajid Oucheikh, responsable communication du Géoparc jbel Bani-Tata, nombreuses sont les familles qui en cultivent et qui en font leur profession, une activité qui constitue un héritage qui se transmet de génération en génération».
Ici on cultive toujours ces herbes à la réputation miraculeuse. Le thym pour tous les maux, l’armoise pour l’estomac, «tiouraghine» pour les rhumatismes, la lavande pour les oreilles, la sauge pour les nerfs, figurent parmi les centaines de plantes médicinales qu’on retrouve à Tissint.
Par ailleurs, une fois sur les lieux, rapporte un guide touristique du village Tassint, il ne faut pas hésiter à visiter le vieux village où le géographe / explorateur Charles de Foucauld séjourna pour explorer le Maroc. Ses travaux et relevés d’informations, durant son périple où il se déguisa en juif, lui valurent la médaille d’or de la Société de géographie pour son livre «Reconnaissance au Maroc» publié en 1888.
Quelqu’un vous indiquera la maison où il séjourna (à environ 400 mètres en aval de la source). Peu entretenue, elle constitue tout de même un témoignage de cette époque et vous entrainera dans les ruelles de la médina, à l’abri du soleil. La ballade est très agréable. Le retour peut se faire le long du point d’eau, précise la même source.
Mohamed LOKHNATI