Après la finale dames, qui a vu la victoire, samedi, de la n°1 mondiale, la Polonaise Iga Swiatek, aux dépens de la jeune Américaine de 18 ans, Coco Gauff, pour garnir, à l’occasion, son palmarès d’un deuxième titre à Roland-Garros, après celui de 2020, on est passé dimanche chez les messieurs pour une finale inédite pour clôturer, en apothéose, cet exceptionnel Roland-Garros en tout point de vue.
Une finale qui s’est jouée entre le Matador Rafael Nadal et le Norvégien Casper Ruud. Pour ce dernier, ce fut une première de sa carrière en Grand Chelem, tout en devenant le seul joueur Norvégien qui s’invite en finale de Roland-Garros et ce, après sa victoire, en demi-finale, sur le Croate Marin Cilic en quatre sets (3/6, 6/4, 6/2, 6/2) et 2 h 55.
L’incroyable abandon !
De son côté, le recordman de Roland-Garros a bénéficié de l’incroyable abandon de l’Allemand Alexander Zverev qui s’est retourné la cheville alors que le score était de 7/6, 6/6. On jouait depuis déjà plus de trois heures dans cette demi-finale ultra-serrée quand les 2 mètres de l’Allemand se sont subitement écroulés au sol. C’est sur un coup droit de l’Espagnol, qui lui permettait d’égaliser à 6-6 et d’aller chercher le tie-break du deuxième set, que ce qui devait arriver arriva.
La scène est irréelle et reste l’une des images fortes et douloureuses de ce Roland-Garros assez dingue en voyant l’Allemand partir sur un fauteuil roulant sous l’ovation du public, pour revenir, dix minutes plus tard, en béquilles pour serrer la main de l’arbitre et du Majorquin et quitter en larmes le court central en récoltant une autre standing ovation.
Le maître et l’élève !
Donc, la finale a mis aux prises le maître incontesté des lieux et celui qui a grandi en l’idolâtrant.
Deux joueurs si loin mais pourtant si proches. Ruud avait à affronter celui qui l’a accompagné toute son enfance et adolescence, et qui lui a servi de modèle. Ce n’est pas pour rien qu’il est membre de la Rafa Nadal Academy depuis 2018.
Donc, à 23 ans, il a retrouvé son idole qui fait office de propriétaire de la Porte d’Auteuil avec ses treize titres conquis depuis 2005. Mais le compteur de l’implacable Nadal ne va pas s’arrêter là où il va être, de nouveau, trop solide, trop expérimenté et trop fort pour ne laisser aucune chance à son élève pour décrocher son 14e sacre à Roland-Garros en 2h18 et trois sets (6/3, 6/3, 6/0) et pour devenir, à 36 ans, le vainqueur le plus âgé de l’Histoire de Roland-Garros, alors qu’on le pensait blessé, fatigué, exténué. Et puis non. Rafael Nadal est toujours là. Implacable et immortel à l’image de son troisième set qui ne fut qu’une simple formalité, au terme de laquelle il a bouclé la quatrième finale la plus courte de sa carrière à Roland-Garros, après celles de 2008 (1h48 contre Federer), 2017 (2h05 contre Stan Wawrinka) et 2013 (2h16 contre David Ferrer).
Une finale qui s’est jouée entre le Matador Rafael Nadal et le Norvégien Casper Ruud. Pour ce dernier, ce fut une première de sa carrière en Grand Chelem, tout en devenant le seul joueur Norvégien qui s’invite en finale de Roland-Garros et ce, après sa victoire, en demi-finale, sur le Croate Marin Cilic en quatre sets (3/6, 6/4, 6/2, 6/2) et 2 h 55.
L’incroyable abandon !
De son côté, le recordman de Roland-Garros a bénéficié de l’incroyable abandon de l’Allemand Alexander Zverev qui s’est retourné la cheville alors que le score était de 7/6, 6/6. On jouait depuis déjà plus de trois heures dans cette demi-finale ultra-serrée quand les 2 mètres de l’Allemand se sont subitement écroulés au sol. C’est sur un coup droit de l’Espagnol, qui lui permettait d’égaliser à 6-6 et d’aller chercher le tie-break du deuxième set, que ce qui devait arriver arriva.
La scène est irréelle et reste l’une des images fortes et douloureuses de ce Roland-Garros assez dingue en voyant l’Allemand partir sur un fauteuil roulant sous l’ovation du public, pour revenir, dix minutes plus tard, en béquilles pour serrer la main de l’arbitre et du Majorquin et quitter en larmes le court central en récoltant une autre standing ovation.
Le maître et l’élève !
Donc, la finale a mis aux prises le maître incontesté des lieux et celui qui a grandi en l’idolâtrant.
Deux joueurs si loin mais pourtant si proches. Ruud avait à affronter celui qui l’a accompagné toute son enfance et adolescence, et qui lui a servi de modèle. Ce n’est pas pour rien qu’il est membre de la Rafa Nadal Academy depuis 2018.
Donc, à 23 ans, il a retrouvé son idole qui fait office de propriétaire de la Porte d’Auteuil avec ses treize titres conquis depuis 2005. Mais le compteur de l’implacable Nadal ne va pas s’arrêter là où il va être, de nouveau, trop solide, trop expérimenté et trop fort pour ne laisser aucune chance à son élève pour décrocher son 14e sacre à Roland-Garros en 2h18 et trois sets (6/3, 6/3, 6/0) et pour devenir, à 36 ans, le vainqueur le plus âgé de l’Histoire de Roland-Garros, alors qu’on le pensait blessé, fatigué, exténué. Et puis non. Rafael Nadal est toujours là. Implacable et immortel à l’image de son troisième set qui ne fut qu’une simple formalité, au terme de laquelle il a bouclé la quatrième finale la plus courte de sa carrière à Roland-Garros, après celles de 2008 (1h48 contre Federer), 2017 (2h05 contre Stan Wawrinka) et 2013 (2h16 contre David Ferrer).