Nous allons vers la fin du mois d’août et on nous annonce encore une énième vague de chaleur. Et lorsqu’on pense aux vacances à cette période de l’année, on s’imagine tout naturellement au bord d’une plage en train de profiter du soleil et du farniente. Le paradis en soi ! Sauf que pour les estivants marocains qui ont opté pour ce choix de lieu de villégiature, c’est plutôt d’enfer qu’il s’agit. Des prix de chambres d’hôtels ou d’appartements qui flambent, des embouteillages à rallonge pour parcourir les quelques kilomètres qui séparent le lieu de résidence de la plage la plus proche et, enfin, une piètre qualité de service de la part des professionnels du tourisme plus préoccupés par leur gain personnel que par le bien-être de leurs clients.
Pour compenser la période de vaches maigres qui s’est étalée pendant ces deux années de crise sanitaire, les professionnels du tourisme et commerçants des stations balnéaires se sont passé le mot : ils peuvent se permettre de surfacturer tous les produits et services car les vacanciers sont prêts à mettre le prix pour pouvoir regoûter au plaisir des vacances en famille sans restriction aucune. Et face à la frénésie des opérateurs touristiques visiblement contaminés par le virus de la hausse des prix qui n’épargne aucun secteur, la victime perpétuelle reste encore et toujours les ménages marocains qui sont considérés comme une intarissable poule aux oeufs d’or.
Et dans ce contexte, trouver une chambre d’hôtel ou un appartement libre dans une station balnéaire pendant cette période de rush relève véritablement du parcours du combattant. Il suffit de faire un tour sur les plateformes de réservation de chambres d’hôtels du type « booking.ma » pour constater que la majorité des hôtels affichent complet et que les prix flambent comme jamais. Réserver une chambre d’hôtel sur la baie de Tamuda dans la province de M’diq revient beaucoup plus cher que de se payer un logement à la Costa Del Sol en Espagne. Et à ce rythme, il deviendra encore plus raisonnable d’aller passer ses vacances en Côte d’Azur que dans les stations balnéaires du Nord du Royaume.
Tourisme de montagne : alternative moins chère et plus saine
Une alternative existe bel et bien pour passer des vacances à l’air frais et au calme sans se faire pour autant plumer : les destinations de montagne. Avec des prix plus accessibles et la garantie d’échapper aux embouteillages et aux files d’attente qu’on retrouve dans les stations balnéaires telles que Martil, Agadir ou Sidi Bouzid, les sites de villégiature de montagne ont l’avantage de satisfaire les bourses tout en apaisant les esprits. Et pourtant, la montagne ne semble pas avoir les faveurs des vacanciers marocains durant la saison estivale ? Alors même que la Royaume regorge de sites naturels éblouissants répartis sur les trois chaînes de l’Atlas ainsi que sur les montagnes du Rif. Des sites qui, de l’aveu même de plusieurs propriétaires et gérants d’auberges ou de maisons d’hôtes, sont plus prisés par une clientèle étrangère que par les touristes nationaux.
Ainsi, pour la région d’Asni dans les environs de Marrakech, c’est surtout une clientèle européenne que les hôteliers et guides de montagne ont l’habitude de côtoyer. Et la principale destination visitée demeure le Parc national de Toubkal qui attire aussi bien les randonneurs que les amateurs d’escalade.
Néanmoins, les habitants de la région sont agréablement surpris de voir de plus en plus de touristes nationaux se lancer à l’assaut du mont Toubkal, 2ème plus haut sommet de l’Afrique qui culmine à une hauteur de 4167 m, alors qu’auparavant cette activité n’attirait principalement que les touristes occidentaux. Mais les professionnels du tourisme local déplorent le manque d’attrait des touristes marocains pour les auberges et maisons d’hôtes de la région. Ainsi, d’après un gérant d’auberge et de restaurant à Imlil, « les estivants marocains viennent à Imlil pour passer la journée, manger un tajine et se rafraîchir près de la rivière puis retourner à Marrakech à la tombée de la nuit ». C’est le même constat qui est fait dans la vallée de l’Ourika : les Marrakchis sont habitués à venir pique-niquer aux abords des cours d’eau et profiter de l’air pur et rafraîchissant de la vallée, mais rechignent pour la plupart à prendre une chambre en location pour quelques jours.
C’est d’ailleurs ce qui explique le manque d’établissements hôteliers par rapport aux potentialités de cette région. Mais les propriétaires d’auberges restent globalement optimistes et s’attendent à des jours meilleurs.
Ainsi, dans la vallée de Ouirgane, à 60 km au Sud de Marrakech, Mohamed Id El Mouden, propriétaire de l’auberge Chez Momo, semble très confiant : « Nous assistons avec satisfaction à un retour des touristes marocains durant cette période estivale. Nous avons investi fortement dans le confort des chambres et dans la climatisation pour que nos clients puissent se reposer et profiter pleinement de leur séjour parmi nous ». Et l’emplacement de l’auberge qui se trouve sur le flanc de la montagne face au barrage de Ouirgane se prête parfaitement à un séjour déstressant et énergisant. Car l’air frais et l’altitude semblent avoir de nombreux bienfaits pour les visiteurs : purifier les poumons, libérer l’esprit du stress et de la pression urbaine, mais surtout donner l’envie de marcher et de découvrir les nombreux circuits de randonnée à travers la forêt et ses nombreux cours d’eau.
Les établissements hôteliers d’exception ne manquent pas dans cette vallée encore méconnue du grand public marocain. Le Domaine de la Roseraie en est le parfait exemple. Cet écrin de verdure au milieu de cette vallée a d’ailleurs été un lieu de retraite apprécié par Feu Hassan II.
D’ailleurs, SM le Roi Mohammed VI avait lui aussi privatisé le Domaine pour quelques jours en 2008, pendant la saison de chasse. D’après la gérante du Domaine, les touristes sont majoritairement issus des pays anglosaxons et européens auxquels viennent s’ajouter quelques familles casablancaises durant les week-ends. C’est ce qui explique que, faute de clients étrangers, la grande majorité des sites d’hébergement touristique de cette région ont fermé leurs portes, durant l’hiver de 2021 après la fermeture des frontières nationales en réponse à la menace du variant Omicron. Alors que les acteurs locaux ont investi pour améliorer le confort de leurs hébergements, la fréquentation des touristes nationaux n’est pas encore au rendez-vous.
La montagne : une niche pas suffisamment valorisée
Le constat qui est dressé par les professionnels du tourisme est que cette région, à l’image des autres régions de montagne au Maroc comme la région d’Ifrane, d’Azilal ou de Khénifra, souffrent d’une visibilité et d’une offre touristique beaucoup moins riche et variée que celle des villes côtières. C’est ce qu’a souligné Mohamed Id El Mouden, pour lequel « la différence réside dans l’offre, beaucoup plus abondante au niveau des cités balnéaires ».
Ce dernier déplore aussi le manque d’activités dans cette région, qui se limitent actuellement aux randonnées à pied ou à vélo. Le lac de retenue du barrage de Ouirgane qui pourrait profiter aux estivants pour diverses activités nautiques est malheureusement interdit d’accès pour le public. Comment pourrait-on alors susciter l’intérêt des touristes marocains pour les sites de villégiature de montagne ? Le Maroc dispose d’une variété de sites naturels exceptionnels et l’offre en chambres d’hôtels et en locations existe déjà.
Mais par contre, il y a encore beaucoup d’efforts à faire en termes de communication et de promotion par l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) mais aussi par les tours opérateurs et agences de voyage. Il en va du développement économique et social des habitants de ces contrées mais aussi de la valorisation du patrimoine naturel national.
Pour compenser la période de vaches maigres qui s’est étalée pendant ces deux années de crise sanitaire, les professionnels du tourisme et commerçants des stations balnéaires se sont passé le mot : ils peuvent se permettre de surfacturer tous les produits et services car les vacanciers sont prêts à mettre le prix pour pouvoir regoûter au plaisir des vacances en famille sans restriction aucune. Et face à la frénésie des opérateurs touristiques visiblement contaminés par le virus de la hausse des prix qui n’épargne aucun secteur, la victime perpétuelle reste encore et toujours les ménages marocains qui sont considérés comme une intarissable poule aux oeufs d’or.
Et dans ce contexte, trouver une chambre d’hôtel ou un appartement libre dans une station balnéaire pendant cette période de rush relève véritablement du parcours du combattant. Il suffit de faire un tour sur les plateformes de réservation de chambres d’hôtels du type « booking.ma » pour constater que la majorité des hôtels affichent complet et que les prix flambent comme jamais. Réserver une chambre d’hôtel sur la baie de Tamuda dans la province de M’diq revient beaucoup plus cher que de se payer un logement à la Costa Del Sol en Espagne. Et à ce rythme, il deviendra encore plus raisonnable d’aller passer ses vacances en Côte d’Azur que dans les stations balnéaires du Nord du Royaume.
Tourisme de montagne : alternative moins chère et plus saine
Une alternative existe bel et bien pour passer des vacances à l’air frais et au calme sans se faire pour autant plumer : les destinations de montagne. Avec des prix plus accessibles et la garantie d’échapper aux embouteillages et aux files d’attente qu’on retrouve dans les stations balnéaires telles que Martil, Agadir ou Sidi Bouzid, les sites de villégiature de montagne ont l’avantage de satisfaire les bourses tout en apaisant les esprits. Et pourtant, la montagne ne semble pas avoir les faveurs des vacanciers marocains durant la saison estivale ? Alors même que la Royaume regorge de sites naturels éblouissants répartis sur les trois chaînes de l’Atlas ainsi que sur les montagnes du Rif. Des sites qui, de l’aveu même de plusieurs propriétaires et gérants d’auberges ou de maisons d’hôtes, sont plus prisés par une clientèle étrangère que par les touristes nationaux.
Ainsi, pour la région d’Asni dans les environs de Marrakech, c’est surtout une clientèle européenne que les hôteliers et guides de montagne ont l’habitude de côtoyer. Et la principale destination visitée demeure le Parc national de Toubkal qui attire aussi bien les randonneurs que les amateurs d’escalade.
Néanmoins, les habitants de la région sont agréablement surpris de voir de plus en plus de touristes nationaux se lancer à l’assaut du mont Toubkal, 2ème plus haut sommet de l’Afrique qui culmine à une hauteur de 4167 m, alors qu’auparavant cette activité n’attirait principalement que les touristes occidentaux. Mais les professionnels du tourisme local déplorent le manque d’attrait des touristes marocains pour les auberges et maisons d’hôtes de la région. Ainsi, d’après un gérant d’auberge et de restaurant à Imlil, « les estivants marocains viennent à Imlil pour passer la journée, manger un tajine et se rafraîchir près de la rivière puis retourner à Marrakech à la tombée de la nuit ». C’est le même constat qui est fait dans la vallée de l’Ourika : les Marrakchis sont habitués à venir pique-niquer aux abords des cours d’eau et profiter de l’air pur et rafraîchissant de la vallée, mais rechignent pour la plupart à prendre une chambre en location pour quelques jours.
C’est d’ailleurs ce qui explique le manque d’établissements hôteliers par rapport aux potentialités de cette région. Mais les propriétaires d’auberges restent globalement optimistes et s’attendent à des jours meilleurs.
Ainsi, dans la vallée de Ouirgane, à 60 km au Sud de Marrakech, Mohamed Id El Mouden, propriétaire de l’auberge Chez Momo, semble très confiant : « Nous assistons avec satisfaction à un retour des touristes marocains durant cette période estivale. Nous avons investi fortement dans le confort des chambres et dans la climatisation pour que nos clients puissent se reposer et profiter pleinement de leur séjour parmi nous ». Et l’emplacement de l’auberge qui se trouve sur le flanc de la montagne face au barrage de Ouirgane se prête parfaitement à un séjour déstressant et énergisant. Car l’air frais et l’altitude semblent avoir de nombreux bienfaits pour les visiteurs : purifier les poumons, libérer l’esprit du stress et de la pression urbaine, mais surtout donner l’envie de marcher et de découvrir les nombreux circuits de randonnée à travers la forêt et ses nombreux cours d’eau.
Les établissements hôteliers d’exception ne manquent pas dans cette vallée encore méconnue du grand public marocain. Le Domaine de la Roseraie en est le parfait exemple. Cet écrin de verdure au milieu de cette vallée a d’ailleurs été un lieu de retraite apprécié par Feu Hassan II.
D’ailleurs, SM le Roi Mohammed VI avait lui aussi privatisé le Domaine pour quelques jours en 2008, pendant la saison de chasse. D’après la gérante du Domaine, les touristes sont majoritairement issus des pays anglosaxons et européens auxquels viennent s’ajouter quelques familles casablancaises durant les week-ends. C’est ce qui explique que, faute de clients étrangers, la grande majorité des sites d’hébergement touristique de cette région ont fermé leurs portes, durant l’hiver de 2021 après la fermeture des frontières nationales en réponse à la menace du variant Omicron. Alors que les acteurs locaux ont investi pour améliorer le confort de leurs hébergements, la fréquentation des touristes nationaux n’est pas encore au rendez-vous.
La montagne : une niche pas suffisamment valorisée
Le constat qui est dressé par les professionnels du tourisme est que cette région, à l’image des autres régions de montagne au Maroc comme la région d’Ifrane, d’Azilal ou de Khénifra, souffrent d’une visibilité et d’une offre touristique beaucoup moins riche et variée que celle des villes côtières. C’est ce qu’a souligné Mohamed Id El Mouden, pour lequel « la différence réside dans l’offre, beaucoup plus abondante au niveau des cités balnéaires ».
Ce dernier déplore aussi le manque d’activités dans cette région, qui se limitent actuellement aux randonnées à pied ou à vélo. Le lac de retenue du barrage de Ouirgane qui pourrait profiter aux estivants pour diverses activités nautiques est malheureusement interdit d’accès pour le public. Comment pourrait-on alors susciter l’intérêt des touristes marocains pour les sites de villégiature de montagne ? Le Maroc dispose d’une variété de sites naturels exceptionnels et l’offre en chambres d’hôtels et en locations existe déjà.
Mais par contre, il y a encore beaucoup d’efforts à faire en termes de communication et de promotion par l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) mais aussi par les tours opérateurs et agences de voyage. Il en va du développement économique et social des habitants de ces contrées mais aussi de la valorisation du patrimoine naturel national.
Nizar DERDABI
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Tendances
Ecotourisme, alternative nature ou tourisme sportif
De nouvelles tendances de tourisme commencent à voir le jour au Maroc, répondant aux besoins d’une clientèle éco-responsable et beaucoup plus soucieuse de son bien-être et de la nature. L’écotourisme, ou tourisme responsable, est une démarche touristique engagée en faveur du développement durable visant à préserver la biodiversité et les ressources naturelles d’une zone visitée. Axé sur la découverte de la nature, il permet aux adeptes de voyager de manière responsable en évitant les pratiques qui pourraient nuire à l’environnement, aux communautés et à l’écosystème local.
Plusieurs écolodges ont ouvert leurs portes ces dernières années au Maroc dans des bâtiments écoresponsables au coeur même de sites naturels authentiques. Les séjours yoga, sport et détente sont également très appréciés par une clientèle qui cherche à se ressourcer et à faire le plein d’énergie en accordant la priorité au bien-être.
Enfin, le Maroc dispose de circuits de randonnée en montagne sur de très grandes distances qui permettraient d’organiser des raids sur plusieurs jours. Ces raids ou randonnées trouvent de plus en plus d’adeptes à travers le monde. Et l’exemple le plus frappant concerne le circuit du chemin de Compostelle, à cheval entre la France et l’Espagne, qui rassemble chaque année en été jusqu’à 350.000 randonneurs.
Plusieurs écolodges ont ouvert leurs portes ces dernières années au Maroc dans des bâtiments écoresponsables au coeur même de sites naturels authentiques. Les séjours yoga, sport et détente sont également très appréciés par une clientèle qui cherche à se ressourcer et à faire le plein d’énergie en accordant la priorité au bien-être.
Enfin, le Maroc dispose de circuits de randonnée en montagne sur de très grandes distances qui permettraient d’organiser des raids sur plusieurs jours. Ces raids ou randonnées trouvent de plus en plus d’adeptes à travers le monde. Et l’exemple le plus frappant concerne le circuit du chemin de Compostelle, à cheval entre la France et l’Espagne, qui rassemble chaque année en été jusqu’à 350.000 randonneurs.
Ifrane
Une région à fortes potentialités touristiques
La région d’Ifrane jouit d’énormes potentialités naturelles et propose à ses visiteurs un large éventail d’activités. Destination privilégiée des Fassis et Meknassis durant l’été pour fuir la chaleur éprouvante des deux villes impériales, la région d’Ifrane compte plusieurs espaces verts où les familles se retrouvent pour pique-niquer à proximité des points d’eau.
Le parc d’Aïn Vittel, qui est très prisé par les visiteurs, va d’ailleurs bénéficier d’un projet de requalification de ce site naturel d’une enveloppe de 10,5 MDH, qui comprendra l’aménagement d’espaces de divertissement et de loisirs ainsi que des circuits de promenade et de sport.
Ces dernières années, beaucoup d’activités ont été développées dans la région d’Ifrane et d’Azrou, telles que des clubs d’équitation et des associations de randonneurs, car les acteurs du tourisme ont compris que l’offre hôtelière devait être adossée à une offre de loisirs et d’activités sportives pour attirer les touristes. Enfin, la ville d’Ifrane et ses environs disposent d’un large choix d’hébergements pour les visiteurs à des tarifs qui correspondent à toutes les bourses.
Ainsi, les visiteurs peuvent soit faire le choix de louer un appartement à prix raisonnable pour héberger toute la famille, soit, pour les plus aisés, choisir un des nombreux hôtels de la ville. Et pour la clientèle à la recherche de luxe, le Michlifen Resort Hôtel ou le Chalet de Luxe Atlas Crown proposent une gamme de services digne des plus prestigieux palaces.
Le parc d’Aïn Vittel, qui est très prisé par les visiteurs, va d’ailleurs bénéficier d’un projet de requalification de ce site naturel d’une enveloppe de 10,5 MDH, qui comprendra l’aménagement d’espaces de divertissement et de loisirs ainsi que des circuits de promenade et de sport.
Ces dernières années, beaucoup d’activités ont été développées dans la région d’Ifrane et d’Azrou, telles que des clubs d’équitation et des associations de randonneurs, car les acteurs du tourisme ont compris que l’offre hôtelière devait être adossée à une offre de loisirs et d’activités sportives pour attirer les touristes. Enfin, la ville d’Ifrane et ses environs disposent d’un large choix d’hébergements pour les visiteurs à des tarifs qui correspondent à toutes les bourses.
Ainsi, les visiteurs peuvent soit faire le choix de louer un appartement à prix raisonnable pour héberger toute la famille, soit, pour les plus aisés, choisir un des nombreux hôtels de la ville. Et pour la clientèle à la recherche de luxe, le Michlifen Resort Hôtel ou le Chalet de Luxe Atlas Crown proposent une gamme de services digne des plus prestigieux palaces.
3 questions à Omar Jaid
« La tendance actuelle est le tourisme de pleine nature »
Président de l’Association régionale de la Randonnée, des raids et de l’équitation de loisirs de Fès-Meknès, et propriétaire de « Atlas Crown » à Ifrane, Omar Jaid répond à nos questions.
- On constate un grand attrait des touristes nationaux pour les stations balnéaires alors que les destinations de montagne sont délaissées. Pourquoi à votre avis ?
- Effectivement, le Maroc possède une longue tradition du tourisme balnéaire qui fait de lui une destination de premier choix pour les touristes souhaitant profiter de ses plages, ses dunes et son soleil. Mais il faudrait souligner le fait que, depuis ces dernières années, la tendance actuelle est le tourisme de pleine nature et les zones en montagnes constituent une destination attractive et répondent aux attentes des touristes. Cette tendance est aussi encouragée par l’implication des pouvoirs publics à travers la facilitation et l’accompagnement dont bénéficient les promoteurs touristiques en montagne. Certes, des efforts sont encore attendus à différents niveaux, notamment à celui du désenclavement et celui de l’équipement de certaines zones.
- Pensez-vous que les prix des hôtels et auberges sont adaptés pour encourager le tourisme national ?
- Une des spécificités des hébergements touristiques en montagne, c’est la diversification du panier de l’offre touristique qui répond aux besoins et qui est adapté à toutes les bourses. Malheureusement, pendant certaines périodes, la demande ne peut être satisfaite (en été, ou en période de neige). Ce qui contribue parfois à des fluctuations de l’offre et la demande et par la suite au mécontentement de certains clients. Il faudrait aussi souligner que les touristes nationaux n’ont pas encore cette culture de passer par les agences de voyages pour profiter des avantages des réservations qu’elles offrent.
- Comment pourrait-on développer davantage le tourisme de montagne ?
- Nous constatons que le tourisme s’impose de plus en plus comme un moteur indispensable de développement, notamment pour la création d’emploi, la lutte contre la précarité et la protection de l’environnement. Partant de ce constat, le défi actuel est de développer un territoire de manière équilibrée en favorisant les conditions d’un nouvel élan en menant des actions de grande envergure pour promouvoir la montagne et ses atouts, à l’instar du balnéaire.
Cette promotion devrait cibler le patrimoine naturel d’exception dont dispose la montagne, la valorisation du patrimoine culturel existant, la réhabilitation des stations de ski, la création des sentiers de randonnées pédestres et équestres et surtout l’exploitation des potentiels touristiques tout au long de l’année.
- On constate un grand attrait des touristes nationaux pour les stations balnéaires alors que les destinations de montagne sont délaissées. Pourquoi à votre avis ?
- Effectivement, le Maroc possède une longue tradition du tourisme balnéaire qui fait de lui une destination de premier choix pour les touristes souhaitant profiter de ses plages, ses dunes et son soleil. Mais il faudrait souligner le fait que, depuis ces dernières années, la tendance actuelle est le tourisme de pleine nature et les zones en montagnes constituent une destination attractive et répondent aux attentes des touristes. Cette tendance est aussi encouragée par l’implication des pouvoirs publics à travers la facilitation et l’accompagnement dont bénéficient les promoteurs touristiques en montagne. Certes, des efforts sont encore attendus à différents niveaux, notamment à celui du désenclavement et celui de l’équipement de certaines zones.
- Pensez-vous que les prix des hôtels et auberges sont adaptés pour encourager le tourisme national ?
- Une des spécificités des hébergements touristiques en montagne, c’est la diversification du panier de l’offre touristique qui répond aux besoins et qui est adapté à toutes les bourses. Malheureusement, pendant certaines périodes, la demande ne peut être satisfaite (en été, ou en période de neige). Ce qui contribue parfois à des fluctuations de l’offre et la demande et par la suite au mécontentement de certains clients. Il faudrait aussi souligner que les touristes nationaux n’ont pas encore cette culture de passer par les agences de voyages pour profiter des avantages des réservations qu’elles offrent.
- Comment pourrait-on développer davantage le tourisme de montagne ?
- Nous constatons que le tourisme s’impose de plus en plus comme un moteur indispensable de développement, notamment pour la création d’emploi, la lutte contre la précarité et la protection de l’environnement. Partant de ce constat, le défi actuel est de développer un territoire de manière équilibrée en favorisant les conditions d’un nouvel élan en menant des actions de grande envergure pour promouvoir la montagne et ses atouts, à l’instar du balnéaire.
Cette promotion devrait cibler le patrimoine naturel d’exception dont dispose la montagne, la valorisation du patrimoine culturel existant, la réhabilitation des stations de ski, la création des sentiers de randonnées pédestres et équestres et surtout l’exploitation des potentiels touristiques tout au long de l’année.
Recueillis par N. D.