Les initiatives pour la réduction de l’insularité géographique du Maroc se multiplient ces derniers temps. La dernière en date émane du transporteur espagnol «Grupo Suardíaz» qui vient d’annoncer le lancement d’une liaison maritime directe à cadence bihebdomadaire, entre les ports de Tanger Med et de Barcelone. Dédiée essentiellement au transport de textiles, de fruits et légumes, de produits de grande distribution et de vente au détail, ainsi qu’aux pièces détachées de l’industrie automobile, «la nouvelle ligne a démarré ce week-end du port de Tanger Med et ralliera le port de Barcelone ce mardi 10 novembre», rapporte une information relayée par la presse ibérique sur la base de la communication faite par le groupe espagnol via ses pages officielles dans les réseaux sociaux.
Justifiée du côté de «Grupo Suardíaz» par des considérations écologiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, conformément à la ligne directrice dessinée par la Commission Européenne et son Pacte Vert, la nouvelle liaison maritime revêt également une dimension économique et politique certaine. Le lancement de cette ligne, qui ne devrait certainement pas être la dernière, s’inscrit en effet dans un contexte trouble où le transport de marchandises entre le Maroc et l’Espagne a connu une certaine tension suite au rétablissement de la «franchise carburant» à l’encontre des transporteurs marocains en vertu d’une législation ancienne qui date de 1992. Le Maroc avait réagi à la réactivation de cette réglementation qui impose aux transporteurs nationaux de se ravitailler en carburant sur le sol espagnol, en réactivant à son tour l’obligation pour les semi-remorques espagnols qui entrent sur le territoire national seuls et non accompagnés de disposer d’un contrat de partenariat avec une entreprise marocaine, avant de pouvoir débarquer leurs marchandises.
Au feu de ce bras de fer, non assumé côté marocain, l’éventualité du lancement de nouvelles lignes maritimes directes permettant de contourner le territoire espagnol avait été largement évoquée par plusieurs médias nationaux qui avaient révélé l’imminence du lancement de nouvelles lignes directes de transport de marchandises, notamment avec les ports français de Sète et italien de Gênes.
La nouvelle ligne de «Grupo Suardíaz» intervient également dans un contexte tendu côté espagnol consécutif aux efforts soutenus du Maroc pour faire tarir les canaux traditionnels de la contrebande via les villes marocaines occupées de Sebta et de Melilia. Une situation qui a récemment incité le parti espagnol d’extrême-droite, VOX, à demander à son Exécutif de faire pression sur le Maroc pour qu’il revienne à plus de souplesse et qu’il cesse sa politique de strangulation de l’économie de ces deux villes principalement basée sur la contrebande.
Justifiée du côté de «Grupo Suardíaz» par des considérations écologiques et de réduction des émissions de gaz à effet de serre, conformément à la ligne directrice dessinée par la Commission Européenne et son Pacte Vert, la nouvelle liaison maritime revêt également une dimension économique et politique certaine. Le lancement de cette ligne, qui ne devrait certainement pas être la dernière, s’inscrit en effet dans un contexte trouble où le transport de marchandises entre le Maroc et l’Espagne a connu une certaine tension suite au rétablissement de la «franchise carburant» à l’encontre des transporteurs marocains en vertu d’une législation ancienne qui date de 1992. Le Maroc avait réagi à la réactivation de cette réglementation qui impose aux transporteurs nationaux de se ravitailler en carburant sur le sol espagnol, en réactivant à son tour l’obligation pour les semi-remorques espagnols qui entrent sur le territoire national seuls et non accompagnés de disposer d’un contrat de partenariat avec une entreprise marocaine, avant de pouvoir débarquer leurs marchandises.
Au feu de ce bras de fer, non assumé côté marocain, l’éventualité du lancement de nouvelles lignes maritimes directes permettant de contourner le territoire espagnol avait été largement évoquée par plusieurs médias nationaux qui avaient révélé l’imminence du lancement de nouvelles lignes directes de transport de marchandises, notamment avec les ports français de Sète et italien de Gênes.
La nouvelle ligne de «Grupo Suardíaz» intervient également dans un contexte tendu côté espagnol consécutif aux efforts soutenus du Maroc pour faire tarir les canaux traditionnels de la contrebande via les villes marocaines occupées de Sebta et de Melilia. Une situation qui a récemment incité le parti espagnol d’extrême-droite, VOX, à demander à son Exécutif de faire pression sur le Maroc pour qu’il revienne à plus de souplesse et qu’il cesse sa politique de strangulation de l’économie de ces deux villes principalement basée sur la contrebande.
Repères
Six lignes différentes
« Grupo Suardíaz » exploite actuellement six lignes différentes avec lesquelles il relie, principalement par voie maritime, des ports comme celui de Vigo en Espagne avec le port français de Nantes et ceux de Casablanca et de Tanger, ainsi que le port de Barcelone avec les ports canariens de Tenerife et Las Palmas, sans oublier Mostaganem en Algérie.
Cadence bihebdomadaire
Avec une cadence bihebdomadaire, le navire de « Grupo Suardíaz », mobilisé pour assurer la nouvelle liaison (service RO-RO MED Tanger - Barcelone – Tanger), effectuera des départs de la ville du détroit les mercredis et samedis, et de la capitale catalane les lundis et jeudis.