Tout commence par une silhouette furtive repérée au large d’Al Houzia : un zodiac gonflable, prétendue « vedette des mers » pour convoyeurs de cocaïne, pris en chasse par la Marine royale. L’embarcation, moins discrète qu’un paquebot illuminé, déclenche une opération digne d’un polar marocain. Gilets pare-balles et lampes torches au poing, les gendarmes débusquent dans leur course-poursuite des suspects originaires du nord du royaume, un butin de moteurs puissants et deux navires qui auraient mérité un meilleur destin que le garage de la police.
Mais le vrai suspense réside dans les motivations des accusés : certains, bernés par des promesses d’évasion vers l’Europe, jouaient les mules sans savoir qu’ils portaient… leur propre condamnation. D’autres, plus pragmatiques, avaient troqué leur honnêteté contre des liasses de billets – monnaie courante dans ce marché de dupes.
Au final, le tribunal a servi un véritable festin d’inculpations : « transport de substances illicites » en entrée, « exportation de rêves toxiques » en plat principal, le tout arrosé d’une bonne dose de « complicité de contrebande internationale ». Reste une question en suspens : ces 72 années de cellules suffiront-elles à assécher le fleuve souterrain de la drogue ? Réponse dans le prochain épisode…
Mais le vrai suspense réside dans les motivations des accusés : certains, bernés par des promesses d’évasion vers l’Europe, jouaient les mules sans savoir qu’ils portaient… leur propre condamnation. D’autres, plus pragmatiques, avaient troqué leur honnêteté contre des liasses de billets – monnaie courante dans ce marché de dupes.
Au final, le tribunal a servi un véritable festin d’inculpations : « transport de substances illicites » en entrée, « exportation de rêves toxiques » en plat principal, le tout arrosé d’une bonne dose de « complicité de contrebande internationale ». Reste une question en suspens : ces 72 années de cellules suffiront-elles à assécher le fleuve souterrain de la drogue ? Réponse dans le prochain épisode…
Mohamed LOKHNATI