“La situation sanitaire est grave et tous les indicateurs sont au rouge “, affirme Dr Yves Souteyrand représentant de l’OMS, dans une déclaration à l’AFP. Ce pays maghrébin n’a enregistré qu’une cinquantaine de morts, entre mars et aout 2020.
Alors qu’il a atteint les 1000 cas et 100 décès par jour actuellement, compte tenu de ces nombres préoccupants, "La Tunisie est le pays qui a le plus fort taux de mortalité de tout le continent africain et de tout le monde arabe" souligne Dr Yves.
Par ailleurs, il a affirmé que cette accentuation des cas est due à la propagation du nouveau variant Delta qui est qualifié de souche très contagieuse, ayant donné notamment naissance à des nouveaux clusters partagés entre les régions : Kairouan (centre), Siliana (centre), Béja (nord-ouest), Tataouine (sud) et Kasserine (centre).
"Cela a eu un impact économique et social extrêmement élevé, ce qui fait que par la suite les autorités ont géré un équilibre entre la réponse sanitaire et la réponse socio-économique", déclare Mr. Souteyrand.
La situation est toujours en voie d’accentuation, la Tunisie n’est pas à l’abri des "jours difficiles " à venir durant laquelle "le système de santé va continuer à être très sollicité", avec une inaptitude de garantir une couverture médicale de la situation vulnérable présente, "Les ressources humaines qui travaillent dans les services Covid sont épuisées et en nombre insuffisant.
Le manque de spécialités est particulièrement critique dans le système hospitalier public tunisien, notamment l'anesthésie et la réanimation", explique le représentant de l’OMS.
A cet égard, l’OMS tire la sonnette d’alarme d’aide en termes de vaccination. Elle affirme que la Tunisie "devrait être aidée, particulièrement en vaccins", le pays est en pénurie avec un taux de vaccination de 11% de la population ayant eu une dose et 5% les deux doses, ce qui est "loin de ce qu’il faudrait pour avoir un effet d’immunité collective", estime l’expert.
En outre, ce pays nord-africain est" largement au-dessous d’un pays comme le Maroc ", qui affirme sa maitrise de l’épidémie du variant Delta grâce à la vigilance des autorités sanitaires et les locales, notant que les vaccins utilisés par le Maroc pour lutter contre la pandémie sont efficaces contre les variantes selon Said Afif, membre du Comité scientifique marocain de la vaccination, président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et membre du comité scientifique chargé de la stratégie de vaccination.
Alors qu’il a atteint les 1000 cas et 100 décès par jour actuellement, compte tenu de ces nombres préoccupants, "La Tunisie est le pays qui a le plus fort taux de mortalité de tout le continent africain et de tout le monde arabe" souligne Dr Yves.
Par ailleurs, il a affirmé que cette accentuation des cas est due à la propagation du nouveau variant Delta qui est qualifié de souche très contagieuse, ayant donné notamment naissance à des nouveaux clusters partagés entre les régions : Kairouan (centre), Siliana (centre), Béja (nord-ouest), Tataouine (sud) et Kasserine (centre).
"Cela a eu un impact économique et social extrêmement élevé, ce qui fait que par la suite les autorités ont géré un équilibre entre la réponse sanitaire et la réponse socio-économique", déclare Mr. Souteyrand.
La situation est toujours en voie d’accentuation, la Tunisie n’est pas à l’abri des "jours difficiles " à venir durant laquelle "le système de santé va continuer à être très sollicité", avec une inaptitude de garantir une couverture médicale de la situation vulnérable présente, "Les ressources humaines qui travaillent dans les services Covid sont épuisées et en nombre insuffisant.
Le manque de spécialités est particulièrement critique dans le système hospitalier public tunisien, notamment l'anesthésie et la réanimation", explique le représentant de l’OMS.
A cet égard, l’OMS tire la sonnette d’alarme d’aide en termes de vaccination. Elle affirme que la Tunisie "devrait être aidée, particulièrement en vaccins", le pays est en pénurie avec un taux de vaccination de 11% de la population ayant eu une dose et 5% les deux doses, ce qui est "loin de ce qu’il faudrait pour avoir un effet d’immunité collective", estime l’expert.
En outre, ce pays nord-africain est" largement au-dessous d’un pays comme le Maroc ", qui affirme sa maitrise de l’épidémie du variant Delta grâce à la vigilance des autorités sanitaires et les locales, notant que les vaccins utilisés par le Maroc pour lutter contre la pandémie sont efficaces contre les variantes selon Said Afif, membre du Comité scientifique marocain de la vaccination, président de la Société marocaine des sciences médicales (SMSM) et membre du comité scientifique chargé de la stratégie de vaccination.