La Tunisie hausse le ton face à ce qu’elle estime «une ingérence inacceptable » des États-Unis, créant une crispation dans les relations entre Tunis et Washington. Quatre jours après le référendum constitutionnel qui a vu le « oui » l’emporter en faveur d’une nouvelle Constitution proposée par le président Kaïs Saïed, le gouvernement a convoqué pour la première fois la chargée d’Affaires américaine. Natasha Franceschi qui fait office de principale responsable de l’ambassade, a dû se rendre, vendredi 29 juillet, au siège du ministère des Affaires étrangères à Tunis.
Cette convocation est tombée quelques heures après un entretien entre le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi. Ce dernier a dénoncé « une ingérence inacceptable dans les affaires nationales intérieures » et exprimé « la stupéfaction tunisienne », après les déclarations de hauts responsables américains sur ce référendum controversé.
Le secrétaire d’État Anthony Blinken et l’ambassadeur américain désigné en Tunisie, Joey Hood, avaient critiqué le processus référendaire. Le chef de la diplomatie américaine avait appelé à « un processus de réforme inclusif et transparent » comprenant également les opposants à la nouvelle Constitution, tandis que l’ambassadeur désigné avait dénoncé « une érosion alarmante des normes démocratiques et des libertés fondamentales » en Tunisie.
Cette convocation est tombée quelques heures après un entretien entre le chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères Othman Jerandi. Ce dernier a dénoncé « une ingérence inacceptable dans les affaires nationales intérieures » et exprimé « la stupéfaction tunisienne », après les déclarations de hauts responsables américains sur ce référendum controversé.
Le secrétaire d’État Anthony Blinken et l’ambassadeur américain désigné en Tunisie, Joey Hood, avaient critiqué le processus référendaire. Le chef de la diplomatie américaine avait appelé à « un processus de réforme inclusif et transparent » comprenant également les opposants à la nouvelle Constitution, tandis que l’ambassadeur désigné avait dénoncé « une érosion alarmante des normes démocratiques et des libertés fondamentales » en Tunisie.