Selon l'exécutif européen, cette réduction globale résulte d'une baisse de 11,2% des émissions des installations fixes et d'une baisse extraordinaire de 64,1% des émissions de l'aviation.
Par ailleurs, le secteur de l'électricité a connu une baisse de 14,9% des émissions, reflétant à la fois la réduction de la consommation d'électricité due à la pandémie et la transition entre la production d'électricité à partir du charbon vers celle à base de gaz naturel, ainsi que le remplacement des combustibles fossiles par des sources d'énergie renouvelables.
"Si cette forte réduction des émissions est en partie due à la pandémie de COVID-19, elle distingue le SEQE comme l'un de nos outils de politique climatique les plus efficaces", s'est félicitée la Commission.
Elle relève dans ce sens qu'elle fera des propositions pour renforcer et éventuellement étendre le SEQE en juin, conformément à "l'ambition climatique accrue" de l'UE.
Rappelons que le SEQE a été créé en 2005 afin d'imposer un plafond d’émissions aux secteurs très émetteurs de l’UE.
En vertu de ce système, qui repose sur un principe de plafonnement et d’échange des droits d’émission, un plafond est fixé pour limiter le niveau total de certains gaz à effet de serre pouvant être émis par les installations couvertes par le SEQE. Ce plafond diminue progressivement afin de faire baisser le niveau total des émissions.
Par ailleurs, le secteur de l'électricité a connu une baisse de 14,9% des émissions, reflétant à la fois la réduction de la consommation d'électricité due à la pandémie et la transition entre la production d'électricité à partir du charbon vers celle à base de gaz naturel, ainsi que le remplacement des combustibles fossiles par des sources d'énergie renouvelables.
"Si cette forte réduction des émissions est en partie due à la pandémie de COVID-19, elle distingue le SEQE comme l'un de nos outils de politique climatique les plus efficaces", s'est félicitée la Commission.
Elle relève dans ce sens qu'elle fera des propositions pour renforcer et éventuellement étendre le SEQE en juin, conformément à "l'ambition climatique accrue" de l'UE.
Rappelons que le SEQE a été créé en 2005 afin d'imposer un plafond d’émissions aux secteurs très émetteurs de l’UE.
En vertu de ce système, qui repose sur un principe de plafonnement et d’échange des droits d’émission, un plafond est fixé pour limiter le niveau total de certains gaz à effet de serre pouvant être émis par les installations couvertes par le SEQE. Ce plafond diminue progressivement afin de faire baisser le niveau total des émissions.