Béni Oukil, au matin du jeudi 12 mars, 140 appelés se tiennent au garde à vous sur la place d’armes du 6ème Bataillon du Génie pour la levée des couleurs. Droits dans leurs bottes bien cirées, ils se fondent bien dans leurs treillis, parfaitement accommodés aux rigueurs de la vie militaire.
« Ce fut une agréable surprise, ces jeunes appelés sont parvenus à s’adapter sans trop de difficultés, que ce soit sur le plan physique ou comportemental », déclare le Colonel Mimoun El Baz, commandant du 6ème Bataillon du Génie. « Ils sont bien motivés pour réussir cette étape de leur existence. Nous leur assurons maintenant une formation professionnelle qui va leur permettre de retourner dans la vie civile mieux armés pour s’intégrer dans la société en tant que citoyens responsables et qualifiés ».
« Ce fut une agréable surprise, ces jeunes appelés sont parvenus à s’adapter sans trop de difficultés, que ce soit sur le plan physique ou comportemental », déclare le Colonel Mimoun El Baz, commandant du 6ème Bataillon du Génie. « Ils sont bien motivés pour réussir cette étape de leur existence. Nous leur assurons maintenant une formation professionnelle qui va leur permettre de retourner dans la vie civile mieux armés pour s’intégrer dans la société en tant que citoyens responsables et qualifiés ».
Au pas de gymnastique
Après quelques tours de la place d’armes au pas de gymnastique, les appelés se dirigent vers les salles de classe pour les cours de formation professionnelle. Leur quotidien au sein de la caserne est réglé comme du papier à musique.
Réveil à 5 heures du matin, suivi d’une heure de « dégraissage » (exercices physiques), avant la levée des couleurs, à 7 heures et demi. Un quart d’heure après commencent les cours d’apprentissage théorique et d’exercices pratiques, qui durent jusqu’à midi. Ils y apprennent l’électricité, la plomberie, la menuiserie-bois, la maçonnerie et peinture-vitrerie, sous l’oeil vigilant de leurs instructeurs.
Après le déjeuner, retour vers les salles de classe et les ateliers, et de 15 heures à 17 heures, ils entretiennent leurs capacités physiques par la pratique du sport. Ils ont jusqu’à 18 heures et demi pour se détendre. Une fois pris leur repas du soir, ils révisent leurs cours, de 20 heures à 22 heures et demi, toujours encadrés par leurs instructeurs. 22 heures et quart, extinction des feux.
Il en est ainsi, du lundi au jeudi, vendredi étant consacré à la formation paramilitaire et le samedi jusqu’à midi, à la pratique de sports collectifs. Il en est ainsi depuis deux mois, la qualification professionnelle des 140 appelés aux métiers du bâtiment étant de cinq mois.
Réveil à 5 heures du matin, suivi d’une heure de « dégraissage » (exercices physiques), avant la levée des couleurs, à 7 heures et demi. Un quart d’heure après commencent les cours d’apprentissage théorique et d’exercices pratiques, qui durent jusqu’à midi. Ils y apprennent l’électricité, la plomberie, la menuiserie-bois, la maçonnerie et peinture-vitrerie, sous l’oeil vigilant de leurs instructeurs.
Après le déjeuner, retour vers les salles de classe et les ateliers, et de 15 heures à 17 heures, ils entretiennent leurs capacités physiques par la pratique du sport. Ils ont jusqu’à 18 heures et demi pour se détendre. Une fois pris leur repas du soir, ils révisent leurs cours, de 20 heures à 22 heures et demi, toujours encadrés par leurs instructeurs. 22 heures et quart, extinction des feux.
Il en est ainsi, du lundi au jeudi, vendredi étant consacré à la formation paramilitaire et le samedi jusqu’à midi, à la pratique de sports collectifs. Il en est ainsi depuis deux mois, la qualification professionnelle des 140 appelés aux métiers du bâtiment étant de cinq mois.
Ça a changé ma vie
Abdelali Tahiri, 23 ans, bachelier, ne cache pas sa satisfaction de se trouver là. « Le service militaire a changé notre manière de vivre. Ici, c’est le réveil de bonne heure, la pratique quotidienne d’exercices
physiques, le respect de la discipline militaire, nous recevons une formation professionnelle qui nous sera bien utile après ».
« Pour moi, il y a un avant et un après le service militaire et j’espère bien profiter de ce que j’ai appris ici en retournant à la vie civile. Pour ceux qui ne vont pas rester dans les Forces Armées Royales, dotés de leurs diplômes de qualification professionnelle et de bonne conduite, il y a moyen de lancer leurs propres activités génératrices de revenus. Moi, je suis en train d’apprendre la plomberie, un métier que j’ai appris à aimer et franchement, j’espère bâtir mon avenir sur cette formation acquise ».
physiques, le respect de la discipline militaire, nous recevons une formation professionnelle qui nous sera bien utile après ».
« Pour moi, il y a un avant et un après le service militaire et j’espère bien profiter de ce que j’ai appris ici en retournant à la vie civile. Pour ceux qui ne vont pas rester dans les Forces Armées Royales, dotés de leurs diplômes de qualification professionnelle et de bonne conduite, il y a moyen de lancer leurs propres activités génératrices de revenus. Moi, je suis en train d’apprendre la plomberie, un métier que j’ai appris à aimer et franchement, j’espère bâtir mon avenir sur cette formation acquise ».
Plus militaire que nature
Même son de cloche auprès d’un autre appelé qui fait son apprentissage en électricité de bâtiment, Taoufiq Belaychi, tellement raide qu’il en est plus militaire que nature. « La formation professionnelle que nous sommes en train d’acquérir ici, au 6ème Bataillon du Génie, va nous permettre d’intégrer le marché de l’emploi dotés de diplômes qui vont faciliter la tâche à ceux qui ne vont pas rester dans les rangs des Forces Armées Royales ».
« Je ne vous cache pas que je me sens très bien dans la vie militaire, ici tu apprends la discipline et le sens des responsabilités, outre la formation professionnelle ». Et après ? « J’aimerais bien intégrer définitivement les Forces Armées Royales », répond-il avec un visage rayonnant. On s’en doutait un peu à son attitude en éternel « garde à vous ! ».
Les critiques mal avisées qui ont déferlé sur certains médias et réseaux sociaux suite à la réinstauration du service militaire reçoivent ainsi un cinglant démenti. Non seulement les appelés sont bien heureux de bénéficier de formations qualifiantes aptes à leur assurer une intégration facilitée dans la vie active, mais de plus certains se verraient bien soldats de carrière. Les FAR ont un rôle social qui dépasse leur dimension d’institution militaire.
« Je ne vous cache pas que je me sens très bien dans la vie militaire, ici tu apprends la discipline et le sens des responsabilités, outre la formation professionnelle ». Et après ? « J’aimerais bien intégrer définitivement les Forces Armées Royales », répond-il avec un visage rayonnant. On s’en doutait un peu à son attitude en éternel « garde à vous ! ».
Les critiques mal avisées qui ont déferlé sur certains médias et réseaux sociaux suite à la réinstauration du service militaire reçoivent ainsi un cinglant démenti. Non seulement les appelés sont bien heureux de bénéficier de formations qualifiantes aptes à leur assurer une intégration facilitée dans la vie active, mais de plus certains se verraient bien soldats de carrière. Les FAR ont un rôle social qui dépasse leur dimension d’institution militaire.
Ahmed NAJI